Les réseaux pédocriminels n’existent pas | Round 19 | Réseau Johnny Gosch

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L’affaire Johny Gosch. Embrigadement dans un réseau pédophile
On a parlé de l’affaire Franklin, ce réseau pédophile qui fournissait notamment la Maison Blanche. Ledit réseau ne se fournissait pas que parmi les enfants placés dans des orphelinats, il enlevait aussi des enfants.

Le podcast complet de cet article est téléchargeable ci-dessous (clic-droit puis “enregistrer la cible du lien sous”) ou à retrouver sur notre chaine Youtube.

Podcast – Réseau Johnny Gosch (20′)

Parmi eux, Johnny Gosch, dont la mère se bat depuis 30 ans pour savoir ce qu’il est advenu de son fils.

Son enquête l’a menée vers les réseaux satanistes liés au gouvernement US.

En 1985, Patricia Johnson Holm, dont le fils David été enlevé en janvier 1985 dans l’État de Washington, affirme que son fils été enlevé par « le réseau pédophile de Bush », à l’époque on parle du père (Bush Ier), et ajoute que la Maison Blanche a couvert des abus de type satanique  commis sur des enfants.

En 2006, quelqu’un a envoyé à cette femme des photos de son fils David datant du début de sa détention, alors qu’il était entre les mains de ses ravisseurs en compagnie d’autres enfants.

Ces photos viennent d’une site porno auquel on accède seulement par souscription.

On y voit l’adolescent attaché et bâillonné, sur un lit, apeuré, à côté de deux autres garçons de 12 –13 ans aussi.

Noreen Gosch, la mère d’un autre garçon enlevé, qui a reçu des dizaines de photos où apparaît son fils, Johnny Gosch, défend la même position.

D’autres garçons apparaissent sur les clichés, ligotés et probablement drogués.

Elle a créé un site web pour dénoncer la couverture d’un réseau pédo satanique puissant, dans lequel elle dit que son fils a été enlevé.

Johnny avait été enlevé le 5 septembre 1982 au matin alors qu’il livrait le journal Des Moines Register à Des Moines dans l’Iowa, là où trois garçons ont été enlevés pour être envoyés dans le réseau de Larry King.

Le jour où Johnson Holm a parlé, les deux femmes ont compris que leurs enfants étaient victimes du même réseau.

Noreen Gosh dit qu’aujourd’hui son fils s’appelle Jeff Gannon, mais elle ne parvient pas à obtenir une analyse ADN de la part du tribunal.

Pour l’ancien du FBI de Los Angeles Ted Gunderson, cette piste est sérieuse.

Le lendemain du jour où Noreen Gosch a fait le lien entre son fils et Gannon, en février 2005, un certain Hunter Thompson se suicide.

Or, Jeff Gannon est impliqué dans un réseau de prostitution homosexuel autour de la maison blanche.

Un réseau que les enquêteurs soupçonnaient d’avoir aussi fourni des adolescents, qui arrivaient au milieu de la nuit au domicile présidentiel, et qui était directement lié au scandale Franklin puisque certains enfants venaient de Boys Town.

 

Une des victimes de Boys Town, Paul Bonacci, a expliqué en 1989 à son avocat John DeCamp qu’il  a participé à l’enlèvement de Johnny Gosch pour ce réseau, en 1982.

Lors de son procès en 1989 pour des viols, le juge a estimé que Bonacci disait la vérité au sujet de sa participation au kidnapping.

D’après Bonacci, cet enlèvement a été perpétré par un dénommé Emilio, qui gagnait sa vie en enlevant des enfants à travers tout le pays[1].

Mais, la police de l’Iowa n’a pas jugé utile d’interroger Bonacci à ce sujet.

Il apprend aux parents de Johnny que des photos de lui avaient été prises avant l’enlèvement, et qu’ensuite Johnny a été transféré dans des planques où il a été violé et torturé pendant qu’on le photographiait.

Quatre autres personnes étaient impliquées, dont un contact local, et Bonacci cite tout le monde.

Il explique que plusieurs planques servaient à garder les enfants kidnappés avant de les vendre.

Bonacci a ajouté qu’il avait revu Johnny Gosch plusieurs années après, alors qu’il était retenu dans une ferme (que Bonacci décrit) dans le Colorado.

Il aurait été « adopté » par un couple dont le mari était homosexuel.

Paul Bonacci a aussi évoqué une marque faite à Johnny, et qui apparaît en effet sur certaines des photos envoyées à Noreen Gosch.

Un certain Rusty Nelson, qui prenait des photos lors des partouzes du réseau Franklin (notamment à Washington) pour le compte de Larry King, le créateur du réseau, a également confirmé en 1999 que Johnny Gosch était bien l’une des victimes du même réseau Franklin.

 

Panier de crabes

Six mois après l’enlèvement de Johnny, un certain Paul Bishop de la CIA a appelé Noreen Gosch pour lui dire que son fils avait été enlevé par un réseau  international qui faisait dans la pédopornographie et la prostitution de mineurs.

Il a ajouté que Johnny était toujours vivant et qu’il était utilisé pour la prostitution, la perversion et le tournage de films pédos.

Et Bishop, qui a sorti à Noreen tout un dossier concernant tous les membres de sa famille pour lui prouver qu’il était bien de la CIA, lui a aussi demandé de l’aide, pour alerter l’opinion sur ce qu’il était arrivé à son fils.

Plus tard, Noreen Gosch a appris que Bishop était basé à Langley, le QG de la CIA.

Puis, Bishop a disparu de la circulation.

Mais tout ce qu’il a dit a été confirmé par Bonacci, qui a précisé que le réseau dans lequel était Johnny travaillait à la programmation mentale.

En mars 1997, Johnny alors âgé de 27 ans est retourné voir sa mère, accompagné d’un autre homme[2].

Ils ont parlé une heure avant qu’il ne s’évapore de nouveau. Ce jour-là, Johnny a confirmé à sa mère tout ce qu’avait raconté Bonacci.

Il a cité les noms des responsables.

Mais, Noreen a du garder le secret de cette visite pendant deux ans, jusqu’à ce qu’elle témoigne sous serment en mars 1999, lors du procès de Bonacci contre King.

Depuis, Johnny a de nouveau disparu de la circulation.

Il a expliqué qu’il craignait d’être tué avant de pouvoir témoigner, ou encore d’être poursuivi pour les crimes qu’on l’a obligé à commettre.

Une crainte commune à toutes les victimes de réseaux pédo satanistes.

Bonacci a encore dit qu’en juillet 1984, il avait été forcé de participer à une partouze pédo et nécrophile filmée, dans un lieu qu’il a ensuite identifié comme le Bohemian Grove, en Californie.

D’après Bonacci, celui qui filmait cette orgie n’était autre qu’Hunter Thompson, qu’on avait été chercher en avion à Las Vegas.

D’ailleurs, Rusty Nelson a déclaré avoir refusé une offre de 100.000$ de Thompson pour filmer un snuff movie avec la mise à mort d’un enfant.

Personne n’a cru à cette histoire : Hunter Thompson était un écrivain et journaliste US connu (mais dont le travail atteignait le niveau zéro du journalisme).

Il a passé quelque temps chez les Hells Angels dans les années 60 avant qu’ils ne le passent à tabac.

Mais pour l’opinion c’était trop gros : il ne pouvait pas avoir été au Bohemian grove.

Et il se pourrait aussi que Thompson ait été infiltré dans le Bohemian Grove.

Quant à Patricia Johnson Holm, elle cite parmi les responsables de l’enlèvement la mère de Bill Gates, Mary Maxwell Gates, de Seattle, fille du banquier du Nebraska (où est Boys Town), James Willard Maxwell.

D’après cette femme, on aurait même interverti ses jumeaux plusieurs fois avant 1985.

Et elle est convaincue que sur les photos, c’est bien son fils qui est à côté de Johnny Gosh.

 

Ces photos seraient authentiques d’après les enquêteurs, elles circuleraient sur le net depuis 1979 et auraient été prises juste après l’enlèvement, car Johnny porte les mêmes vêtements que le jour de son enlèvement le 5 septembre 1982.

Bien que les flics ont déclaré ne pas pouvoir avancer dans l’enquête, Noreen Gosh a retrouvé le site qui hébergeait ces photos (www.jacobstales.com) et sur lequel d’autres garçons étaient exhibés de la même manière.

Jim Rothstein, un ancien inspecteur de New York qui a travaillé sur l’affaire Johnny Gosch pendant 12 ans, a dit qu’il a été en contact avec une femme de qui déclare avoir été victime du même réseau pédophile que Johnny Gosch.

Rothstein ajoute que ce témoignage est très similaire à d’autres témoignages se rapportant à un réseau pédophile opérant à partir de Chicago.

Pourtant, les flics, qui ne mènent aucune investigation sur ces nouveaux éléments, persistent à dire que ce n’est pas Johnny qui apparaît sur les photos.

D’après Noreen Gosch, deux hommes sont impliqués dans l’enlèvement de son fils, dont un certain Tony, qui avait suivi Johnny dans la rue à bord d’une voiture bleue, alors que le garçon livrait des journaux et lui a tiré dessus avec un pistolet immobilisant avant de le jeter à l’arrière d’une voiture.

Depuis, ledit Tony aurait été impliqué dans quatre autres enlèvements d’enfants qui n’ont jamais été retrouvés.

Ce qui a frappé Noreen Gosch, c’est l’inaction de la police, qui n’a jamais noté sur PV les déclarations des témoins, n’a pas signalé la disparition aux collègues, n’a pas cherché à localiser Johnny.

Les flics ont même demandé à la famille (comme toujours) de ne pas parler aux médias.

Quant aux entraves du FBI, leur liste est longue.

Le 24 septembre, un petit article paru dans le journal local Des Moines Register, évoquait l’arrestation d’un type d’Omaha qui avait tenté d’enlever deux enfants dans une ville juste à côté de Des Moines.

Ce type du Nebraska, où règne le réseau Franklin, était impliqué dans un réseau de pédo porno.

Noreen Gosch appelle donc immédiatement la police d’Omaha, où elle tombe sur Robert Wadman, un autre membre éminent du réseau Franklin et grand ami de Larry King, qui lui dit qu’il ne bougera pas le petit doigt [3].

La mère de Johnny organise alors une conférence de presse pour signaler que personne ne veut enquêter sur la disparition de son fils.

Quatre jours plus tard, elle reçoit ses premières menaces de mort via un appel anonyme :

« arrêtez de faire des vagues ou vous allez mourir ».

Noreen ne savait pas encore qu’elle venait de mettre les pieds dans ce qui allait devenir le « scandale Franklin ».

En juin 1984, Noreen rencontre Sam Soda, qui se présente comme un enquêteur privé du coin et lui parle de l’enlèvement d’un autre livreur de journaux, prévu la deuxième semaine d’août à Des Moines.

Noreen se rend immédiatement chez les flics avec l’enregistrement audio de la rencontre, mais ils se marrent et ne veulent rien entendre.

Et à la mi août, le jeune Eugene Martin disparaissait à des Moines alors qu’il s’apprêtait à livrer le Des Moines Register[4].

Une affaire dont on a très peu parlé…

Les flics ont interdit à Noreen Gosch de contacter les parents d’Eugene Martin, qui se sont vu recommander par le FBI de ne pas prendre contact avec les Gosch.

Un mois plus tard, Noreen Gosch apprend par Paul Bishop, le contact de la CIA, que Sam Soda était le « spotter » qui a pris des photos de son fils avant l’enlèvement.

Soda a été également identifié par Bonacci bien plus tard (sur une vingtaine de photos), comme étant l’homme qui avait amené des photos de Johnny aux kidnappeurs la nuit avant l’enlèvement, dans un hôtel, en précisant qu’il s’agissait de la cible du lendemain.

Justement, la nuit précédant l’enlèvement, Soda était dans un hôtel de West des Moines.

Noreen a aussi appris que Bishop et Soda se connaissaient avant l’affaire Gosch.

On comprend donc qu’elle était cernée dès le départ par des gens qui savaient déjà tout ou presque de la disparition de son fils.

Après l’enlèvement d’Eugene Martin, Soda a carrément contacté la police de Des moines pour leur dire que Bishop était en ville quelques jours avant l’enlèvement et qu’il était sûrement impliqué.

C’est après cela que Bishop n’a plus donné de nouvelles à Noreen.

Enfin, ajoutons que le photographe de King, Rusty Nelson, qui était en pleine repentance, a admis que c’est Sam Soda qui l’a introduit auprès de King).

 

On peut aussi ajouter que Troy Broner, une autre victime du réseau Franklin, a expliqué qu’il a été emmené à Des Moines le 5 février 1984 avec un garçon appelé Shwan (12 – 13 ans), par Alan Baer, l’homme d’affaires du Nebraska, ami de Larry King, dealer de drogue et amateur de partouzes pédophiles.

A ce moment, Broner fréquentait déjà Baer depuis un an, car il se rendait souvent dans l’Iowa, et à Des Moines.

Baer a ensuite amené Broner et l’autre garçon dans le Nebraska, où ils ont rencontré Larry King.

En outre, Bonnaci a déclaré à l’enquêteur Gary Caradori qu’il s’est rendu à une partouze à Des Moines, à laquelle Troy Broner et Alan Baer étaient également présents.

Il a aussi rencontré à Des Moines Robert Wadman, ce flic pourri d’Omaha (Nebraska), qui a couvert le réseau Franklin et venait partouzer avec des mineurs.

Et il évoque aussi des aprtouzes à Sioux City, pas très loin de Des Moines, justement la ville où Johnny Gosch aurait été retenu après son enlèvement.

Il se rendait à ces partouzes via des vols charter.

Noreen Gosch soupçonne aussi son mari[5], le père de Johnny, d’avoir été en lien avec le réseau Franklin.

Il avait eu très tôt l’information selon laquelle son fils était vivant, mais n’a rien dit à Noreen.

Tôt le jour de l’enlèvement, il décroche au téléphone, répond à un interlocuteur

« oui pas de problème ; oui OK »

, puis dit à sa femme qu’il s’agissait d’un faux numéro.

Noreen s’est dit que c’était bizarre, car depuis quatre semaines, ils reçoivent ces appels très tôt le samedi, le jour où Johnny livrait ses journaux.

Mais d’habitude, le père de Johnny ne disait pas un mot à son interlocuteur. Sauf, le jour de l’enlèvement.

Et chaque samedi, son père accompagnait Johnny, sauf le jour de l’enlèvement.

En outre, lui qui s’exprime dans les médias pour dénigrer son ex femme aurait encore fait de la rétention d’information quand Paul Bonacci a appelé chez les Gosch et qu’il n’a rien dit à Noreen.

D’après celle-ci, John Gosch serait allé voir Bonacci en prison accompagné d’une femme qu’il a fait passer pour Noreen.

En 1997 pour une émission consacrée au cas de Johnny Gosch, la journaliste Karen burnes a retrouvé 45 autres victimes de réseaux pédo satanistes.

Plusieurs d’entre elles avaient croisé Johnny lors de partouzes.

Le fils du sataniste Anton LaVey a déclaré avoir croisé Johnny plus d’une fois.

Il a ajouté que son père l’avait castré et qu’il parlait car LaVey était mort et qu’il n’avait plus peur de lui.

 

La piste satanique

Lorsqu’il est venu voir sa mère en mars 1997, Johnny a parlé à sa mère de son enlèvement et a désigné Michael Aquino comme l’un des commanditaires principaux.

A cette époque, Aquino était colonel dans l’armée US de réserve, en charge des « opérations de guerre psychologique », en connexion bien sûr avec le projet MK Ultra qui vise au contrôle mental.

Il se vantait d’être le petit fils d’un SS, ce qui est faux.

Aquino avait fondé le Temple de set en 1975, en dissidence de l’Église de Satan d’Anton LaVey[6], dont il était pourtant un grand ami. Il s’était marié avec une prêtresse sataniste, Lilith Butch Sinclair, qui rejoint aussi le Temple de Set.

Quand elle rencontre Bonacci en prison en 1991[7], Noreen Gosch apprend que deux semaines après l’enlèvement de Johnny, Michael Aquino (qui se faisait appeler « le colonel ») est venu dans la planque où était retenu Johnny depuis deux semaines, pas loin de Sioux City dans l’Iowa.

Il a versé plusieurs milliers de dollars aux kidnappeurs et est reparti avec l’adolescent.

Aquino nie évidemment tout cela.

Rusty Nelson, le photographe de King dont on a déjà parlé, a déclaré quant à lui avoir vu King remettre une mallette de billets à Aquino, probablement dans le cadre du financement occulte des Contras au Nicaragua.

 

D’aucun s’interrogent : le rôle d’Aquino dans tout cela ne serait-il pas aussi de tester des techniques de manipulation et de contrôle mental sur des victimes, tout en propageant une idéologie nihiliste et fasciste ultra violente ?

Évidemment, il faut garder à l’esprit le premier rôle d’un réseau pédocriminel, qui est de compromettre quelques personnalités intéressantes selon les intérêts du moment.

Aquino a été impliqué dans plusieurs affaires de réseaux pédo satanistes, dont l’affaire de l’Army San Francisco Presidio Child Care Centre.

Une gamine de 9 ans et neuf autres victimes ont témoigné d’abus sexuels rituels commis par Aquino et plusieurs membres du staff de cette crèche pour enfants de militaires à Presidio.

La fillette a aussi parlé de meurtres d’enfants commis par Aquino.

Étrangement, la justice n’a pas jugé opportun d’interroger cette enfant ou sa mère.

A ce moment, plusieurs flics avaient déjà des dossiers sur Aquino, comme Al Valdez, de la police de Westminster dans le comté d’Orange ou Kurt Jackson près de Palm Springs.

La fillette qui a parlé a été suivie en thérapie par un psy, Tony Caprina, qui était membre de ce réseau sataniste.

Elle a décrit des cérémonies avec des adultes en robes noires, qui l’ont violée chacun son tour en la battant parce qu’elle avait tenté de résister.

Elle désignait une quinzaine d’adultes et plusieurs enfants, dont certains étaient amenés aux partouzes rituelles par leurs parents.

Des enfants ont déclaré qu’on les a emmenés dans des villas à l’extérieur de la crèche où ils ont été violés.

Une fillette a raconté qu’une fois cela s’était passé chez son enseignante.

Les enfants étaient menacés et terrorisés, et certains ont attrapé des MST.

D’après Ted Gunderson, les satanistes avaient créé plusieurs crèches et maternelles aux USA, notamment en Californie, afin d’avoir facilement des enfants sous la main mais aussi d’endoctriner des enfants jeunes de 2 à 4 ans.

Un établissement appelé le Merlin Child Day Care était d’ailleurs installé sur une propriété appartenant à Aquino.

Gunderson a aussi affirmé qu’il avait recensé environ 800 enfants qui avaient reconnu Aquino comme un agresseur à travers tout le pays.

Ces enfants ont parlé de viols, de tortures, ont décrit des processus de contrôle mental…

A tel point qu’une task force regroupant 24 États s’est mise en place pour lutter contre ce phénomène, mais bizarrement la Californie n’en faisait pas partie.

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L’affaire Johnny Gosch reste énigmatique, on n’est pas certain de ce qu’il est arrivé à cet enfant.

Mais, s’il est bien Jeff Gannon, son histoire est très proche de celle de Manuel Schadwald, un jeune allemand disparu dans le début des années 90 et retrouvé par une association belge dans le réseau des bordels pédophiles hollandais.

Une fois adultes, ces jeunes restent très souvent dans le réseau. Souvent, ils sont devenus eux-mêmes des violeurs et se cachent d’autant plus.

Toutefois, les éléments qui ont été apportés au fil des années dans cette affaire mènent tous du même côté: celui du réseau pédophile d’élite US, qui va droit à Washington.

C’est probablement pour cette raison que beaucoup de questions restent en suspens.

 

[1] Emilio aurait une douzaine de pseudos, dont Aquazinno, et était également impliqué, comme Soda, dans le réseau Franklin.

Les deux frères d’Emilio sont aussi dans le réseau. Les trois frères travaillaient au French Café

[2] Aujourd’hui, le père de Johnny dont elle est divorcée dit qu’elle ment au sujet de cette visite.

Pourtant, la première fois qu’elle en a parlé c’était lorsqu’elle était venue témoigner devant un tribunal, et elle a expliqué avoir évoqué cela parce qu’elle était sous serment.

Elle a expliqué qu’elle avait posé des questions à ce jeune homme qui ‘ »ressemblait » à son fils, afin d’être certaine que c’était bien lui.

Lors de cette visite, Johnny a demandé à sa mère que l’aider, a dit qu’il savait tout ce qu’elle avait fait pour lui et dans le pays, qu’il ne savait pas quoi faire parce que personne ne le croirait.

[3] Wadman a été impliqué par de nombreux témoins, dont Russell Nelson l’un des photographes du réseau Franklin, et bien sûr plusieurs victimes.

On peut relever que dans l’affaire du réseau Franklin, un des pontes du journal local, Harold Andersen, était mouillé jusqu’au cou lui aussi.

[4] A propos du Des Moines Register, on doit aussi préciser que Jeff Gannon, l’éditeur du journal, avait donné l’instruction à sa rédaction quelques jours après l’enlèvement de Johnny Gosch, de n’écrire que des articles prenant parti contre la famille Gosch et défendant le point de vue des flics.

Ajoutons aussi qu’un employé du journal a été viré pour avoir couché avec sept garçons qui livraient le “Des Moines Register”.

[5] Dont elle a divorcé en 1995.

[6] L’Église de Satan a été créée en 1966 par Anton LaVey, qui passe pour le disciple numéro 1 d’Alistair Crowley, le sataniste en chef.

Aquino devient membre de cette église en 1969.

[7] Et Bonacci confirme tout cela devant un tribunal en février 1999.

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