Région Parisienne | Victimes de violences physiques et psychologiques, une fillette est placée chez son père violent

Une mère tente de protéger sa fille de son ex-époux violent et se voit finalement retirer la garde de sa fille.

Illustration © McPHOTO/picture alliance / blickwinkel/M/Newscom/MaxPPP

Une mère divorcée porte plainte contre son ex-mari pour violences physiques sur sa jeune fille.

Elle se verra progressivement restreindre ses droits de mère au profit du père violent, pour avoir simplement tenté de défendre sa fille.

Elle n’aura de cesse de rappeler les plaintes déposées pour violences physiques, mais ne sera jamais entendue, puisque ces plaintes ont toutes été classées.

Elles n’existent donc pas.

 

Comment Mme Laz. a-t-elle pu se voir retirer la garde de sa fille, elle qui ne cherchait qu’à la protéger d’un père violent ?

Comment a-t-elle pu tomber sur tant d’intervenants qui n’ont pas su écouter la détresse de sa fille et y répondre de manière adéquate ?

La jeune Inès n’a eu de cesse d’exprimer son mal-être.

Qui a prit la peine de l’écouter ?

Seule sa mère a tout fait pour que sa détresse soit entendue et reconnue, dans l’espoir que l’on puisse y mettre un terme.

Lorsque Mme Laz. a saisi la justice pour préserver sa fille du pire, elle n’imaginait alors pas que ses démarches allaient se refermer sur elle.

Je vous invite a cliquer sur les liens en rouge pour accéder aux pièces.

L’Histoire d’Inès :

Mme Laz. et M. Ter. se sont mariés en 2007.

Lui est gérant de restauration en collectivité, elle est médecin.

Elle obtient le diplôme médecin-psychiatre en 2017.

De leur union est née, en août 2009, une petite fille prénommée Inès*.

En mai 2010, M. Ter. a reçu un avertissement solennel du Procureur de la République du Tribunal pour violences à l’encontre de son épouse.

La plainte a été classée sans suite.

En novembre de la même année, les époux ont divorcé par consentement mutuel.

Alors que l’enfant Inès résidait chez sa mère, son père bénéficiait d’un droit de visite et d’hébergement.

Mme Laz. a été contrainte de déménager au gré des postes en CDD d’Assistante en Psychiatrie qui lui ont été proposés.

Entre 2010 et 2012, M. Ter. s’est présenté irrégulièrement aux droits de visites.

Mme Laz. a saisi le tribunal de grande instance de Pontoise afin de demander une protection, mais a été déboutée.

De novembre 2011 à fin juillet 2012, elle est partie vivre à Istres pour des raisons professionnelles.

Son ex-mari a alors déposé plusieurs plaintes pour non représentations d’enfant récurrentes entre novembre 2011 et décembre 2012.

Mme Laz. vivait alors à plus de 750 km du domicile de son ex-mari.

Entre-temps, Mme Laz. et sa famille ont reçu un courrier de M. Ter. lui promettant que

” Le jour de la justice divine était arrivé et qu’il s’occupait personnellement de rendre la justice sur terre “.

Le 4 décembre 2012, la part contributive à l’éducation et à l’entretien d’Inès a été réduite de 250 euros à 100 euros par mois pour M. Ter., suite à sa perte d’emploi.

Depuis, cette pension n’a été ni actualisée, ni modifiée.

2013 :

À compter du 30 juin 2013, et suite à des propos de maltraitance réitérés à plusieurs reprises par Inès – alors âgée de 4 ans –, sa mère a refusé au père son droit de visite et d’hébergement.

Le 13 août 2013, Mme Laz. a saisi le Juge aux Affaires Familiales de Laon afin de suspendre ledit droit de visite du père et d’obtenir l’autorité parentale exclusive d’Inès.

L’enfant a alors été suivi par une psychologue, Mme Li, à compter de début juillet 2013.

La mère a déposé trois plaintes à l’encontre de M. Ter. :

– le 18 juillet 2013, pour violences physiques et verbales à l’encontre de Inès, sur les dires de l’enfant et en reprenant à cette occasion des faits antérieurs.

– le 2 août 2013, pour des faits qui se seraient passés le week-end du 27 juillet 2013 chez son père et les nouveaux dires d’Inès. La mère a indiqué ne pas avoir de preuve de maltraitance, mais des suspicions.

– le 7 février 2014, pour des faits qui seraient intervenus le week-end du 17 janvier 2014, toujours sur les dires de l’enfant.

Le 28 novembre 2013, M. Ter. est passé dans l’émission Tellement vrai, « Victime d’un pervers narcissique », pour s’exposer en tant que victime.

Il a de nouveau déposé plusieurs plaintes pour non présentation d’enfant pour la période du 30 juin 2013 au 30 novembre 2013.

Le 19 septembre 2013, le JAF de Laon a ordonné une expertise médico-psychologique des parents et de l’enfant.

Il apparait qu’au cours de son entretien avec l’expert désigné, Inès aurait renié les propos qu’elle avait auparavant tenus auprès de sa maman.

En parallèle, la psychologue clinicienne, Mme Li., a de sa propre initiative saisi le Procureur de la République de Laon, en demandant un aménagement du droit de visite du père, à la date du 30 novembre 2013.

Le 23 décembre 2013, la psychologue Mme Li. a réitéré sa demande, cette fois-ci auprès de la DIPAS (Direction Prévention Action Sociale).

2014 :

Le 16 février 2014, au retour de son droit de visite chez M. Ter., du 14 au 16 février 2014, Inès a été victime de violences.

Le même jour, un certificat a été établi par le service des urgences de pédiatrie de l’hôpital de Laon, actant de « marques d’érythèmes bleus sur les joues, menton, péribuccale, la nuque, épaule gauche, œdème des paupières, céphalées ».

Aucune suite n’a jamais été donnée aux plaintes de Mme Laz. ou aux alertes de la psychologue Mme Li.

Quant à Inès, elle n’a jamais été entendue, y compris concernant la plainte déposée le 17 février 2014, appuyée d’un certificat médical attestant de violences avérées.

Le 5 mars 2014, Mme Laz. a saisi le Juge des enfants du Tribunal de Grande Instance de Laon afin que toute la clarté soit faite sur la situation d’Inès.

Quelques jours plus tard, le 11 mars 2014, l’expert a rendu son rapport, concluant à la « mythomanie » de Mme Laz., à l’absence de pathologie psychiatrique de M. Ter., à l’absence de maltraitance d’Inès et à sa parfaite santé psychologique.

L’expert considéra que l’enfant était simplement

« Prise en otage dans le conflit de ses parents (…) et en avait parfaitement conscience ».

L’expert a ajouté qu’Inès semblait se construire favorablement au domicile de sa mère, mais qu’il était essentiel pour elle d’avoir des contacts réguliers avec son père.

Le conseiller de Mme La., Maître R., n’a pas jugé nécessaire de demander une contre-expertise du dit rapport malgré la demande par mail de sa cliente, prétextant que l’expertise n’était pas alarmante.

Le 28 mai 2014, le Juge des Enfants de Laon a ordonné une mesure judiciaire d’investigation éducative, avant de se dessaisir de l’affaire, en juillet 2014, au profit du Juge des Enfants d’Évry.

Suivant l’ordonnance rendue le 04 juillet 2014, le JAF a maintenu l’autorité parentale conjointe et la résidence de l’enfant chez la mère, ainsi que le droit de visite et d’hébergement du père comme suit :

« (…) Disons que M. Ter. M. bénéficiera d’un droit de visite et d’hébergement à l’égard de sa fille s’exerçant faute de meilleur accord, les première, troisième et cinquième fins de semaine de chaque mois du vendredi soir sortie des classes au dimanche 19 heures, ainsi que durant la première moitié des congés scolaires les années paires et la seconde moitié des congés scolaires les années impaires (…) ».
« (…) Disons que, sauf meilleur accord entre les parties, Mme Laz. devra conduire et venir rechercher l’enfant au domicile de M. Ter. (…) ».

Le JAF a donc pris en compte les conclusions du rapport d’expertise sur le maintien au domicile de la mère.

Le 24 juillet 2014, le Juge des Enfants du Tribunal de Grande Instance d’Évry a ordonné par délégation de compétence de procéder à une mesure judiciaire éducative.

Le 12 septembre 2014, le Tribunal Correctionnel de Laon – saisi encore par voie de citation directe par M. Ter. pour non présentation d’enfant, entre le 4 novembre 2011 et le 30 décembre 2012, et entre le 30 juin 2013 et le 30 novembre 2013 – a déclaré Mme Laz. coupable et a prononcé un ajournement de sa peine avec mise à l’épreuve de 3 mois.

Le 12 décembre 2014, suivant deux jugements rendus par le Tribunal Correctionnel de Laon, Mme Laz. a été condamnée à deux mois de prison, assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve de deux ans, ainsi qu’à 5.000 euros d’amende.

Bien que Mme Laz. se soit acquittée de sa condamnation dans sa totalité, M. Ter. met systématiquement en avant le rapport d’expertise de mars 2014 ainsi que les jugements correctionnels de décembre 2014, notamment à l’école, devant les services sociaux et lors de différentes requêtes.

2015 :

Le 29 mai 2015, M. Ter. a de nouveau assigné son ex-femme devant le Tribunal Correctionnel d’Évry pour des faits de dénonciation calomnieuse intervenus entre le 5 septembre 2012 et le 9 juillet 2013.

Le 24 et 26 septembre 2015, Mme Laz. a fait établir deux rapports d’expertises psychiatriques à des fins d’évaluation personnelle et professionnelle – dans le cadre de son emploi d’Assistante en Psychiatrie – dont il ressort un traumatisme de violences subies.

Aucune autre pathologie n’a été décelée.

Le 7 octobre 2015, le Juge des Enfants d’Évry a instauré une mesure d’assistance éducative en milieu ouvert pour Inès via l’association Olga Spitzer, ainsi qu’une expertise psychiatrique des deux parents.

2016 :

Le 17 mai 2016, le Tribunal Correctionnel d’Evry a relaxé Madame Laz. des faits de dénonciation calomnieuse.

M. Ter. cherchait à obtenir par cette action une nouvelle condamnation permettant de faire tomber son sursis.

« (…) En tout état de cause, la Partie Civile souhaite que ces événements soient sévèrement réprimés tant l’atteinte persistante à l’honneur de M. Ter. est établie ».

Le 18 mars 2016, Inès n’a pu être remise à son père pour raisons de santé.

M. Ter. en a été informé par mail avec accusé de réception, avec certificat médical à l’appui.

Le 1er avril 2016, le Juge d’application des peines du Tribunal de Grande Instance a convoqué Mme Laz. pour lui rappeler les obligations de son sursis avec mise à l’épreuve.

Cette convocation faisant suite à un courrier de M. Ter., expliquant qu’Inès ne lui avait pas été remise le week-end du 18 mars 2016.

Le 28 septembre 2016, le Juge des Enfants d’Évry a ordonné le maintien de l’AEMO (Action Éducative en Milieu Ouvert) et d’une médiation familiale destinée à une reprise du dialogue entre les parents.

Le 23 novembre 2016, M. Ter. a demandé un placement d’urgence de sa fille, chez lui. Prétendant répondre à une demande de son ex-femme.

” Nous avons décidé d’un commun accord sur le changement de résidence d’Inès, qui sera fixé chez moi (…). Elle a souvent évoqué sa volonté de me céder la garde exclusive d’Inès “.

2017 :

Le 1er août 2017, le Centre de loisirs de Chartres (AD PEPS 28) a demandé aux enfants présents de parler de leurs parents.

Inès, alors âgée de 8 ans, a, à cette occasion, tenue des propos inquiétants : maltraitances et peur de son père, mensonges au Juge sur demande de son père, a évoqué sa discussion sur ses maltraitances avec le psychiatre et sa mère, et a fait part de sa volonté de mourir.

Trois jours plus tard, l’AD PEPS 28 a fait un signalement au Juge des Enfants d’Evry pour « enfant en danger ».

Le rapport de l’ASE du 16 août 2017 constatait que les parents n’évoquaient aucune difficulté dans leur quotidien avec leur fille et dans leur parentalité.

Qu’Inès n’était pas en danger et qu’un questionnement persistait sur l’émergence de dires anciens de l’enfant auprès de personnes qui ne connaissaient pas l’histoire familiale.

L’ASE a conclu en indiquant que son intervention mettait Inès en difficulté dans le conflit de loyauté parentale et que leur accompagnement animait davantage le dit conflit.

Le 29 septembre 2017, le Juge des Enfants d’Évry a demandé la mainlevée de l’AEMO, considérant que le droit de visite et la communication entre les parents fonctionnaient sans problèmes depuis décembre 2013, au profit de l’association Olga Spitzer.

Le Juge a également considéré que Madame Laz. manipulait sa fille, et a en conséquence ordonné le transfert de la résidence de l’enfant chez le père, pour une année.

Mme Laz. est dans l’incompréhension de ce jugement qui lui a arraché son enfant, afin qu’elle puisse être confiée à son père qui la violente physiquement et psychiquement.

Suivant la requête déposée le 4 octobre 2017 au greffe du Tribunal de Grande Instance d’Évry, M. Ter. a sollicité la modification des modalités d’exercice de l’autorité parentale, demandant la résidence définitive d’Inès chez lui.

Il a justifié sa demande en mettant en avant la condamnation de décembre 2014 de Mme Laz., qui selon lui mettait son enfant en danger.

2018 :

Inès a demandé au JAF d’être entendue.

Un enquêteur social a été désigné à cette fin.

Il résulte clairement après audition de l’enfant (7 mars 2018), qu’Inès veut retourner vivre chez sa mère – auprès de qui elle menait une vie active, tant associative que sociale – et continuer à voir son père.

Le 15 mars 2018, Inès a été auditionnée au tribunal de grande instance d’Evry.

Les deux parents ont été convoqués le 19 mars 2018 devant le JAF.

Un renvoi d’audience a été ordonné, puisque M. Ter. ne s’était pas rendu à sa convocation du 6 mars 2018 de « Essonne médiation et arbitrage ».

Médiateur qui avait été saisi par Mme Laz.

Le 19 avril 2018, Mme Laz. a informé M. Ter. de son changement de domicile (déménagement à moins de 30 mètres de son ancienne résidence).

La même démarche a été faite après du Juge des Enfants à la date du 4 mai 2018.

Dès le 24 avril 2018, Mme Laz. avait demandé la réexpédition de son courrier postal pour 6 mois.

Le 25 avril 2018, M. Ter. a contacté par courrier un nouveau médiateur, mais ne lui aurait pas indiqué le changement d’adresse de son ex-épouse.

Le 25 mai 2018, la médiation a pris contact avec Mme Laz. par téléphone pour l’informer du fait qu’elle lui avait fait parvenir un courrier.

Courrier qu’elle n’a jamais reçu malgré le transfert postal demandé un mois plus tôt.

L’association Olga Spitzer du Val-de-Marne lui aurait par ailleurs adressé deux convocations, les 12 juin et 6 juillet 2018 ;

Convocations qui n’ont jamais été reçues non plus.

L’association Olga Spitzer a reçu M. Ter. à la date du 27 juin 2018.

Personne ne s’est inquiété de savoir pourquoi Mme Laz., qui répond scrupuleusement à toutes les convocations, ne s’y était alors pas présentée.

Durant cet entretien, M. Ter. a fait part de son inquiétude quant à l’accueil d’Inès chez sa mère au mois d’août 2018.

Ajoutant qu’Inès pleurait lorsqu’elle revenait de chez sa mère, ne parlait et ne dormait plus, et que sa fille aurait dit au CMPP (Centre Médico-Psycho-Pédagogique) que lorsqu’elle revenait de chez sa mère « elle se sentait bizarre ».

Les vacances et droits de visite étant respectés de part et d’autre sans aucun problème depuis 2013, il convient de s’interroger sur le bien fondé de ces affirmations qui ne reposent que sur les dires du père.

Le 1er août 2018, le Juge des Enfants d’Evry a suivi les recommandations de l’association Olga Spitzer et a rendu une ordonnance restrictive de droit de visite et d’hébergement, privant Mme Laz. de sa période de vacances avec sa fille, et la remplaçant par deux week-ends attribués.

Cette décision a été notifiée à la maman à la bonne adresse, le 2 août 2018.

Personne n’a cru bon de convoquer ou de contacter Mme Laz. avant que cette décision ne soit prise.

Inès a donc été privée de vacances avec sa mère, sans qu’aucun motif sérieux ne soit évoqué.

Mme Laz. n’a été reçue que le 17 août 2018 par l’association Olga Spitzer.

L’entretien fût houleux compte tenu du fait que Mme Laz. venait d’être soudainement privée de son droit de visite.

En septembre 2018, Inès a vu ses résultats scolaires chuter brutalement, depuis que sa résidence a été confiée à M. Ter.

Pour sa part, Mme Laz. a continué à s’impliquer dans la vie scolaire de sa fille, en faisant notamment partie des délégués des parents d’élèves de sa nouvelle école depuis l’année scolaire 2018-2019.

Le 20 septembre 2018, Olga Spitzer a rendu son rapport AEMO, lequel conclut à la suppression des droits de visites et d’hébergements de Mme Laz., au profit de visites médiatisées mère/fille, et demande une ordonnance d’expertise psychiatrique pour la mère.

Expertise psychiatrique qui conclura à la date du 2 avril 2019 :

« Pas de pathologie psychique caractérisée, rupture à répétition et anxiété ».

Le Juge des Enfants a reçu les parents d’Inès, le 15 octobre 2018, pour leur faire part de son intention d’autoriser dorénavant le droit de visite et d’hébergement en milieu médiatisé à Mme Laz.

Au cours de l’audience, l’avocat de Mme Laz. s’est opposé à cette décision.

Faisant valoir le fait que rien n’étayait cette sanction, que l’enfant n’avait jamais été écouté et que tout reposait sur des aprioris liés à la condamnation pénale de sa cliente.

Il a ajouté que cette procédure avait pour objet, non pas de juger à nouveau la mère, mais de voir en toute équité l’intérêt supérieur de l’enfant.

Concluant que la « conviction de manipulation » de la mère n’était fondée que sur les dires du père, alors que tous les mots de l’enfant et de sa mère étaient systématiquement mis en exergue par les services sociaux.

La demande de désignation d’un administrateur ad hoc et d’un avocat spécialisé pour l’enfant a également été demandée pour la suite de la procédure.

Le 12 novembre 2018, la maîtresse d’Inès a trouvé sur sa table un mot froissé sur lequel l’enfant accuse le Juge des enfants et l’éducatrice de vouloir la détruire en ne la laissant pas aller chez sa mère, remercie ces personnes de leur volonté de la détruire et indique qu’elle va se suicider.

Suite à cette découverte, l’école a fait un signalement au CRIP et a informé le Docteur Sc., psychiatre d’Inès, de ce fait nouveau.

Ce dernier n’avait étonnement pas vu venir la souffrance psychique de sa patiente et n’a pas trouvé nécessaire de faire remonter en urgence cette information.

Le 22 novembre 2018, Mme Laz. a déposé plainte contre l’éducatrice d’Olga Spitzer pour mise en danger d’un enfant mineur en l’incitant à se suicider, dénigrements et harcèlement.

Plainte qui n’obtiendra une réponse en pénal qu’en octobre 2019.

Cette association continue donc à imposer un travail à Mme Laz. et à sa fille, malgré ses plaintes à l’encontre de leurs agents.

2019 :

Janvier 2019, le JAF – M. Sc. du TGI d’Evry – a ordonné un maintient des droits de visites de la mère et a tenté de reconduire l’expertise ordonnée le 7 octobre 2015 ;

Expertise de M. Ter., de Mme Laz. et leur fille, qui devrait être conduite par le Docteur Villa.

Puisque la Juge des Enfants a totalement ignoré la décision de son homologue, le Juge Sc. – qui avait demandé qu’aucun changement ne soit appliqué tant que l’expertise ne serait pas pratiquée sur toute la famille –, l’expertise psychiatrique du Docteur V. va être évitée.

Madame Laz. déposera plainte le samedi 19 octobre 2019, suite à un droit de visite au cours duquel sa fille a eu des allégations plaintives.

La mère a constaté des hématomes et des griffures, qui ont également été constatées par deux médecins qui ont attribué 6 jours d’ITT à la petite victime.

Lors de l’audience du 1er octobre 2019 avec la Juge des Enfants, Inès a demandé à avoir un avocat et à être entendue.

La Juge a reporté l’audience, faute de la présence d’un avocat.

Le 11 novembre 2019, l’avocat d’Inès – Maitre K. – était présent, mais sa jeune cliente était absente.

Le 13 novembre 2019, Mme Laz. et sa fille ont rencontré le Docteur Sc.

Mme Laz. nous dira au sujet de cet entretien :

« Le jour où j’ai eu rdv avec ma fille chez le docteur Sc., Inès avait relaté tous les événements traumatiques vécu avec son père, des violences physiques et verbales. Elle a ensuite insisté auprès du docteur pour savoir ce qu’il allait désormais faire.

Il lui a répondu que les faits dont elle accusait son père étaient gravissimes et qu’il encourait de grosses sanctions. Puisqu’elle venait de lui apporter de nouveaux éléments, il lui a assuré qu’il ferait le nécessaire et qu’il avait le devoir d’en informer la Juge.

Le docteur Sc. a malheureusement fait tout le contraire en demandant au Juge de mettre des distances entre ma fille et moi et de suspendre mes droits de visite au profit de visites médiatisées.

Inès a été affectée par cette trahison puisqu’elle espérait sincèrement son aide… »

Depuis mai 2018, Inès était prise en charge par le CMPP, le Docteur Sc. et la psychologue Mme Lo.

Cette dernière rencontrait Inès tous les jeudis, mais n’avait jamais rencontré Mme Laz.

Il s’est avéré que cette dernière n’était pas répertoriée sur la liste Adeli et qu’elle avait de fait travaillé en toute illégalité avec la jeune Inès – de juin 2018 au 26 juin 2019 – selon l’Agence Régionale de la Santé de Paris et du Val de Marne.

Le Docteur Sc., qui ne voit Mme Laz. en consultation qu’une fois par mois ou trimestre, lorsqu’elle accompagne sa fille pour des consultations de 10 minutes depuis juin 2018, décrit la relation qu’elle entretien avec sa fille de « délétère » et la relation père/fille de « chaleureuse ».

Il conseille également un lieu médiatisé pour que mère et fille puissent se retrouver.

Inès avait auparavant été prise en charge par la psychologue Mme Li., par le psychiatre Docteur Me., puis par Mme Ch.

Aucun de ces trois praticiens n’avait jamais signalé de trouble d’allure psychotique.

Depuis le dépôt de plainte du 19 octobre 2019 et la demande de Mme Laz. de rencontrer la psychologue en mai 2019, Inès est diagnostiquée comme probablement hallucinée.

On assiste donc à un renversement pervers des culpabilités sous prétexte de « l’absence » juridique de preuves des maltraitances.

Nous pouvons nous demander quelles vont être les conséquences de la non-prise en compte de la parole d’Inès par le système de protection de l’enfance ?

A la date du 25 octobre 2019, Inès, âgée de 10 ans, a écrit une lettre pour expliquer ses souffrances.

En plus d’évoquer les maltraitances physiques et psychologiques dont elle est victime, elle évoque des maltraitances sur sa demi-sœur.

« Mon père m’a tapé avec la ceinture et m’a donné deux coups de poings au visage, et ma dent est tombée. (…) Il m’a donné des coups de poings et des coups de pieds. (…) puis il a dit qu’il me tuera moi et ma mère, et que je suis une pute ».

« Ma belle-mère voit que papa me tape et Sarah*, et ne dit rien. J’ai peur pour ma sœur Sarah quand papa nous frappe. (…) J’ai peur de mon père. Je veux rester avec maman. Je suis heureuse avec ma mère. S’il vous plait aidez nous avec Sarah ».

Le “conflit parental” :

Il apparait que Mme Laz. n’a souhaité que protéger sa fille Inès d’éléments que cette dernière lui a rapporté, et qu’elle n’a donc fait qu’exercer son devoir de parent protecteur.

M. Ter. est connu pour ses accès passés de violences, notamment à l’encontre de son ex-femme.

Toutes les plaintes pour suspicions de maltraitance qui ont été déposées par Mme Laz., ont été faites sur les dires d’Inès, et non en tant qu’accusations portées personnellement.

La plainte pour maltraitances datant du 17 février 2014, avec certificat médical des urgences à l’appui, n’a jamais été prise en compte.

Tout comme les alertes de la psychologue qui suivait Inès à l’époque des faits.

Mme Laz. a elle-même saisi le Juge des Enfants, dans l’intérêt de sa fille.

Dans toutes les procédures, les dires d’Inès ont systématiquement été classées dans la rubrique « mensonge » et ceux de sa mère dans la rubrique « manipulation ».

-Mme Laz. est cataloguée comme mauvaise mère, manipulatrice et aliénante.
-Inès est désormais considérée comme une menteuse instrumentalisée par sa mère.
-M. Ter. est quant à lui perçu comme un père idéal, victime d’odieuses manipulations destinées à lui enlever sa fille.

Toutes les actions, évaluations psy, entretiens et jugements vont désormais aller dans ce sens, quitte à ce que la parole d’Inès soit bafouée.

Ces révélations de maltraitance ne seront plus jamais entendues au point qu’Inès finira par comprendre par elle-même qu’elle ne doit plus en parler.

Dans les rapports de l’AEMO, Inès n’a jamais été décrite comme délirante ou dissociée.

Ils font en revanche état du fait qu’elle est heureuse avec sa mère et qu’elle souhaite rester vivre avec elle.

Depuis 2014, Mme Laz. a passé son temps à tenter de les convaincre qu’elle n’est pas la manipulatrice que l’on prétend et qu’elle n’alimente pas le conflit familial.

Mme Laz. est constamment jugée sur des éléments dont le fondement ne repose sur rien, parce qu’un rapport d’expertise, daté du 11 mars 2014, a déclaré qu’elle était mythomane (rapport qui n’a plus de valeur à ce jour), alors qu’une autre expertise en date d’avril 2019 dit qu’elle ne souffre d’aucune pathologie caractérisée.

Notons que si Mme Laz. était dans un état de fragilité psychique ou dépressif, elle n’aurait jamais pu faire face à ses exigences professionnelles en tant que Psychiatre, ni aux exigences des services sociaux et à celles du Juge des Enfants.

Professionnellement, elle doit régulièrement faire l’objet d’évaluations personnelles et tout « décrochage » de sa part n’aurait pas pu passer inaperçu au niveau de sa hiérarchie.

Elle a produit deux de ces expertises psychiatriques établies en septembre 2015.

Ces expertises ont conclu à un état mental normal et équilibré, mais également à une situation d’angoisse récurrente liée à des conflits personnels existant depuis 2010, qualifiés par l’un des rapports de « vécu harcèlement manifeste ».

Aucune de ces expertises privées ne conclu à l’existence d’une pathologie, à une déconnexion de la réalité, à des fabulations, à la mythomanie, ni à une difficulté à se remettre en cause, ni même à de la manipulation.

Ces éléments, comme les autres, ont été versés aux débats notamment devant le Juge des Enfants, en vain.

Mme Laz. a scrupuleusement respecté le droit de visite de M. Ter. depuis décembre 2013, lui amenant et revenant chercher Inès.

Elle s’est soumise à tous les suivis exigés par le Juge des Enfants, sans faillir, y compris au suivi d’Inès chez un psychiatre jusqu’à ce qu’elle change de résidence.

Les suivis et les exigences des services sociaux ont toujours été bien plus lourds pour Mme Laz. (environ 3 rendez-vous divers par mois pour elle et/ou pour l’enfant) que pour M. Ter. (3 rendez-vous par trimestre ou semestre).

De plus, depuis que la garde de l’enfant est inversée (novembre 2017), Mme Laz., qui jusque là amenait sa fille chez son père afin qu’il exerce son droit de visite, va maintenant chercher Inès chez son père dans le cadre de l’exercice de son propre droit de visite.

Il est à noter que personne n’a jamais cru bon de s’interroger sur l’attitude de M. Ter., qui renverrait, selon l’association Olga Spitzer, « une image bienveillante et protectrice » malgré les faits.

Il a vainement tenté de faire tomber le sursis de son ex-femme par un second procès correctionnel, puis auprès du Juge de l’application des peines.

Il fait constamment part de ses « inquiétudes », notamment auprès des services sociaux, pour voir restreindre et à terme anéantir les droits de la mère.

Il refuse toute prise en charge du transport d’Inès par une personne habilité, exigeant le déplacement systématique de Mme Laz.

Il dénigre et porte préjudice à la mère de sa fille en informant les écoles successives d’Inès du jugement de 2014, et a informé le JAF de ladite condamnation afin d’appuyer son inquiétude d’un soi-disant danger pour sa fille.

Ont peut légitimement s’interroger sur l’identité du parent qui alimente constamment le conflit !

Nous ne pouvons que déplorer que la principale victime dans cette affaire soit Inès, cette jeune enfant dont la parole et les besoins sont constamment ignorés et bafoués.

Il est profondément anormal qu’une enfant de 10 ans ait un tel sentiment de ne pas être écoutée par les personnes chargées de son intérêt et qu’elle soit acculée à écrire vouloir mourir pour qu’on l’entende enfin.

La souffrance d’Inès :

À compter de juin 2013, Inès a commencé à se plaindre de maltraitances réitérées de la part de son père.

C’est dans ce contexte que Mme Laz. a commencé à régulièrement faire suivre son enfant par un psychologue, qu’elle a déposé des plaintes pour suspicion de maltraitance et qu’elle a refusé tous droits de visite au père pendant un mois.

C’est également dans ce contexte préoccupant que la psychologue, qui suivait Inès depuis juin 2013, a fait deux signalements – restés sans suite – directs auprès du Procureur et de la DIPAS.

Après une plainte pour maltraitances avérées, avec certificat médical à l’appui, Mme Laz. a compris que son enfant encourait un véritable danger et a décidé de saisir le Juge des Enfants de Laon dans le seul souci de préserver sa fille.

Même s’il s’avère qu’Inès est subitement revenue sur toutes ses accusations devant l’expert psychiatre désigné par le JAF en mars 2014, il n’en demeure pas moins qu’il existe des preuves aux violences exercées par le père sur l’enfant.

Comment la jeune Inès aurait-elle pu se reconstruire si sa mère avait prit le parti du père en refusant d’entendre ses appels à l’aide ?

Après audition d’Inès, il résulte des notes d’audience émanant du Juge des Enfants ainsi que des notes et rapports Olga Spitzer, qui font état de propos inquiétants tenus de manière constante.

D’après les notes d’audience des 30 septembre 2015 et 27 septembre 2017, et les notes et rapports Olga Spitzer des 28 septembre 2016, 16 août 2017 et 22 août 2017, il résulte que :

Inès – de ses 6 ans à 10 ans – a maintenu vouloir vivre chez sa mère où tout se passe pour le mieux.

Elle confie avoir peur de son père et assure que sa mère ne lui dicte pas ses paroles.

Il est à noter qu’à partir de ses 7 ans, Inès a refusé de continuer à s’exprimer sur les questions du conflit parental et sur les violences éventuelles de son père, consciente que l’association Olga Spitzer déformait ses propos.

Sa réaction étant dictée par la peur des représailles des éducatrices et des différents intervenants qui l’incitent à se taire.

À 9 ans, Inès a également refusé d’assister à l’audience du Juge des Enfants.

Lors de l’audience d’octobre 2018, le Juge s’est à nouveau entretenue seul avec Inès et a constaté à cette occasion que les propos de cette dernière n’avaient pas évolués.

En d’autres termes, Inès maintenait ses dires passés.

Il a donc été considéré que Mme Laz. continuait de manipuler sa fille et qu’il convenait d’envisager un droit de visite médiatisé.

Décision qui a été prise, malgré le fait qu’Inès ai fait part de son envie de vivre chez sa mère, au cours d’une audition menée dans le cadre de l’enquête sociale ordonnée par le JAF.

Ainsi, d’après les intervenants sociaux, si Inès va mal, ce n’est pas à cause des maltraitances de son père classées sans suite, mais suite aux « manipulations » de sa mère, qui induisent chez elle un traumatisme et de faux souvenirs.

Inès et sa maman subissent donc cette décision, comme une punition injuste et injustifiée pour avoir simplement dénoncé des agissements anormaux.

D’après les rapports d’Olga Spitzer, Inès ressasserait les mêmes faits anciens de maltraitance – faits non avérés –, notamment lorsqu’elle est confrontée à un public « nouveau ».

C’est pour cette raison que l’ASE a conclu le 16 août 2017 que son intervention mettait Inès en difficulté dans le conflit de loyauté parentale et qu’il convenait de lever la mesure d’AEMO.

Inès se sent responsable du fait que sa mère ait failli aller en prison.

Elle a peur de la perdre alors qu’elle représente à l’évidence la protection et la sécurité, et se sent dans une impasse totale depuis qu’elle a appris que l’on souhaitait la priver de sa mère.

La jeune enfant a été fragilisée par son changement de résidence imposé et a été profondément blessée de ne pas partir en vacances avec sa mère au cours de l’été 2018.

C’est dans ce contexte qu’elle a laissé son dernier appel à l’aide, sur une table de classe.

Il conviendrait, prioritairement et urgemment, qu’Inès soit réconfortée dans l’idée qu’elle ne perdra aucun de ses deux parents et qu’on lui accorde de retourner à une vie normale.

Sur le syndrome d’aliénation parentale mentale et la psychiatrisation du dossier juridique par les deux associations privées de l’AEMO et du CMPP :

Selon Mme La., psychologue clinicienne :

« Le syndrome de l’aliénation parentale mentale est le processus où l’enfant est amené par un parent, de façon plus ou moins subtile, à partager un ensemble d’idées et de perceptions fausses, déformées ou exagérées sur l’autre parent ».

Concept non utilisé en psychiatrie selon le CIM10 (Classification selon les recommandations de l’HAS en France), ni le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM).

Richard Gardner inventait cette fausse théorie en 1985, et tentait de la faire reconnaître par ses pairs.

N’y parvenant pas, Gardner fondait sa propre maison d’édition, “Creative Therapeutics”, afin de publier ses travaux à compte d’auteur. Il parvenait par ce biais à donner quelque notoriété à son invention.

Entre 1985 et 2003, date de sa mort (son suicide), Gardner a ainsi publié une bonne dizaine de livres, tous à compte d’auteur. Aucun d’entre eux n’a jamais été soumis à la moindre évaluation du moindre spécialiste en psychiatrie. Parallèlement, Richard Gardner publiait des articles dans des revues de droit, c’est-à-dire des revues non dotées d’un comité de re-lecture spécialisé en psychiatrie et devenait expert près les tribunaux.

Cette activité d’expert lui a permis de propager son invention auprès des cours de justice, notamment des tribunaux familiaux, et de gagner sa vie.

Gardner était aussi pro-pédophiles voire pédophile vu ses écrits (pour en savoir plus ==> Richard Gardner) Scandale | Le Syndrome d’Aliénation Parentale

Le Syndrome d’aliénation parentale est une maladie psychiatrique imaginaire dont on affuble souvent les mères accusatrices.

L’association Olga Spitzer et le Juge des Enfants ont conclu très rapidement, même si le terme précis n’est pas utilisé, à un syndrome d’aliénation parentale orchestrée par la mère, exercé au détriment de l’enfant et subi par le père.

Le Docteur Sc. avait décrit la relation que Mme Laz. entretient avec sa fille de « délétère », avant de conclure que la jeune Inès était hallucinée dans la thématique de la maltraitance de son père.

On comprend que pour éviter que sa fille ne lui soit retirée, la mère aurait dû taire les violences vécues par sa fille.

Ce docteur a donc négligé les preuves matérielles, qui comprenaient des photos et deux certificats médicaux à l’appui. Actuellement, le Juge des Enfants a réduit le droit de visites et le droit d’hébergement de Mme Laz. à une visite médiatisée.

Un « diagnostic » a été posé dès le départ sur trois constats datant de 2014, sans l’intervention d’aucun clinicien jusqu’à l’année 2018.

Un rapport d’expert psychiatrique datant de mars 2014 a constaté l’existence d’un conflit parental, sans pour autant parler de manipulation d’enfant, ni conseiller de fixer la résidence d’Inès chez Monsieur Ter.

Au cours de l’année 2019, Mme Laz. a subit une expertise ordonnée par la Juge des Enfants, expertise qui conclut à un état anxiogène lié au passif de la patiente.

« Ainsi, sans aucune expertise psychologique et sur la base de simples enquêtes sociales ponctuelles menées par des éducateurs, ont été mises en exergue toute mes paroles de mère sur le père mais aussi toute parole de l’enfant racontant ce qu’aurait dit sa mère sur son père, alors que par ailleurs étaient tenus pour mensongers tous les propos accusatoires de l’enfant sur son père.

Mais pour arriver à cette conclusion, il faut d’une part un diagnostique clinicien qui mette en évidence le lien entre d’une part le comportement de l’enfant, et d’autre part le discours négatif que tient l’un des parents à l’encontre de l’autre » (Toulon JAF, 4 juin 2007, Gaz.Pal. 18-20 novembre 2007).

Peut-on qualifier Mme Laz. de mauvaise mère ?

Inès possède sa propre chambre, elle n’a jamais rapporté la moindre maltraitance de la part de sa maman, prend son déjeuner et effectue son étude régulièrement chez sa mère.

L’enfant ne va jamais et ne revient jamais seule de l’école, elle est inscrite à des activités extrascolaires, bénéficie d’une surveillance stricte d’internet et participe à des sorties éducatives organisée par sa mère ainsi qu’à des voyages culturels.

Depuis son placement chez M. Ter., Inès fréquente quotidiennement le self de son école et l’étude.

Elle ne pratique plus d’activité extra-scolaire régulière, se rend seule à l’école avec un bip autour du cou et a vu ses résultats scolaires chuter au point que le CMPP de Villeneuve a décidé de lui faire subir un bilan d’apprentissage.

Vu l’évolution chaotique de la prise en charge globale d’Inès, Mme Laz. a prévenu sa fille – au cours de leur rencontre du samedi 14 décembre 2019 – qu’elle ne pourrait plus la rencontrer tant qu’elle serait en pénal avec les personnels de l’association Olga Spitzer, pour des faits de mise en danger de mineur, de rétention d’information, de dénigrement, de manque de respect, de harcèlement et de subornation.

Puisque la relation père-fille est décrite par le psychiatre, le psychologue et l’AEMO comme « chaleureuse et sécurisante », et que la relation de Mme Laz. est considérée comme délétère, il est impossible pour cette dernière d’accepter de continuer à travailler avec l’AEMO et CMPP, qui se révèlent dangereux dans la relation qu’elle entretient avec sa fille.

Il s’avère qu’Inès n’avait besoin ni de l’AEMO ni du CMPP, qui n’ont fait qu’étouffer ses cris d’alarmes suicidaires lié au dysfonctionnement de ces deux services associatifs, qui se sont refusés à écouter l’enfant afin de lui apporter l’aide dont elle avait cruellement besoin.

Vu l’évolution chaotique de la prise en charge globale de cette affaire, Mme Laz. a prévenu sa fille – à la date du 14 décembre 2019 – qu’elle ne serait plus en mesure de la rencontrer tant qu’elle serait en pénal avec le personnel de l’association Olga Spitzer.

Inès est actuellement en souffrance, particulièrement depuis qu’elle ne réside plus chez sa mère, qui rappelons le, n’a jamais démérité pour se voir retirer la garde de son enfant en novembre 2017.

Nous pouvons légitimement nous interroger. Comment il est possible d’arriver à de telles aberrations alors que tant d’intervenant on eut à gérer cette affaire ?

Comment ce fait-il que la parole d’Inès soit bafouée au point que cette jeune enfant en vienne à nourrir des idées de suicide ?

Quelques mots de Mme Laz. :

J’ai arrêté de moi-même mes droits de visites afin de mettre un terme aux calomnies de l’association Olga Spitzer, dans le seul but de protéger ma fille.

Avec du recul, j’ai compris qu’ils souhaitaient à terme concrétiser le projet de placement d’Inès, qu’ils ont déjà intenté à plusieurs reprises.

Ces personnes qui prétendent œuvrer à la protection de ma fille, n’ont rien à voir avec la protection de l’enfance.

Ils sont complètement détachés de la réalité, puisqu’ils ignorent totalement les propos récurrents de ma fille et ignorent les preuves matérielles mises à leur disposition.

Ils œuvrent sciemment à la destruction de l’unité familiale ;

Le noyau de la société et du peuple.

Selon les statistiques, les enfants qui ont été en contact avec cette structure, ont majoritairement fini sans domicile fixe, alcooliques ou psychotique et pire, mettent un terme à leur vie ou se rendent responsable d’un homicide.

Les professionnels de l’aide sociale à l’enfance, ont eux même besoin d’accompagnement.

Être responsable, témoin et acteur d’un acte d’arrachement d’un enfant à son foyer, a une répercussion sur leur psychisme à long terme.

La justice est isolée par ces professionnels, inconscients qu’ils sont entrain de s’autodétruire et détruire des familles.

Adieu la justice…

Madame Laz. et sa fille Inès

* Les prénoms ont été modifiés pour assurer l’anonymat des victimes.

Ne rien dire c’est accepter, ne rien faire c’est cautionner !
L’équipe Wanted Pedo

 

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