Quimper | Prison avec sursis pour le tonton incestueux !

Un pédocriminel condamné à de la prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement sa nièce mineure

Attention Danger Pédocriminel en liberté !

Un homme de 43 ans a été condamné, jeudi 8 octobre par le tribunal de Quimper, à douze mois de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement sa nièce.

Un quadragénaire comparaissait, jeudi dernier devant le tribunal correctionnel de Quimper, pour une agression sexuelle sur sa nièce, mineure au moment des faits.

Les faits remontent au 12 août 2018, dans le Pays bigouden.

Anaïs (*), âgée de 17 ans, reçoit un SMS de son oncle. Ce dernier, âgé de 43 ans, a besoin d’aide pour envoyer une photo avec son téléphone portable.

La jeune fille, qui vit non loin de là, se rend au domicile de sa grand-mère où vit le frère de son père. Sur place, elle le découvre allongé sur le canapé. Complètement saoul, il a le pantalon sur les chevilles.

Le prévenu, présent à l’audience, évoque « un apéro amélioré ». Comprenez une dizaine de verres d’apéritif anisé.

Évidemment gênée, l’adolescente lui demande de se rhabiller. Le quadragénaire remet son pantalon. Puis, ils discutent.

Mais la situation empire rapidement. L’oncle demande à Anaïs de lui montrer son piercing au nombril ainsi que ses cicatrices. Il soulève son pull pour regarder sa poitrine en prétextant un bouton.

Effrayée, la jeune fille essaye de partir. Mais l’homme lui bloque la porte et tente de l’embrasser en lui disant :

« Fais un bisou à tonton ».

Le prévenu ne nie pas les faits. Il déclare :

« Je suis désolé pour ce qui est arrivé à ma nièce ».

La jeune victime, présente à l’audience, fond en larmes en entendant ces mots.
L’homme, qui reconnaît ne jamais avoir eu de relations sentimentales et sexuelles, ajoute :

« J’ai honte. J’ai fait une connerie ».

L’avocate de la victime, Me Anne Guillerme, commence :

« Elle l’appelait tonton. Elle avait confiance en lui. (…) C’est un cataclysme psychologique. Et je pèse mes mots. Les agissements de cet homme ont mis un terme à son adolescence ».

Un rapport psychologique évoque, entre autres, un état de dépression, une perte de motivation et un sentiment de culpabilité.

Anaïs a même été contrainte d’être déscolarisée toute une année.

La procureure Béatrice Nectoux, note :

« Vous n’avez pas à vous sentir coupable. Vous avez bien fait de dénoncer les actes de cet homme qui a abusé de son autorité. Il faut désormais qu’il assume les conséquences de ces actes ».

Elle requiert entre huit et dix mois de prison ferme avec un suivi sociojudiciaire pendant cinq ans.

Le tribunal condamne le prévenu à douze mois de prison avec sursis, à une obligation de soins, de travail.

Il a interdiction d’entrer en contact avec la victime et est inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

(*) Le prénom a été modifié pour préserver l’anonymat de la victime

Source : letelegramme.fr

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