Puy-de-Dôme | Condamné pour avoir agressé sexuellement un adolescent de 15 ans

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Pédocriminel En liberté

Un adolescent de 15 ans agressé sexuellement lors d’une promenade à vélo
Un Puydômois a été condamné par le tribunal correctionnel pour avoir commis une agression sexuelle sur un mineur adolescent, qu’il avait croisé à vélo.

Ce jour-là, « il faisait beau, c’est tout ce dont je me souviens… »

Le prévenu fait beaucoup de vélo. Il rencontre de ce fait, beaucoup de monde, explique-t-il.

Il déclare :

« La policière, elle a fait son scenario. Il n’y avait rien de sexuel dans ma démarche. Vraiment rien… »

Pourtant, le 25 février 2021, le prévenu de 65 ans aujourd’hui a croisé la route d’un autre cycliste, un adolescent de 15 ans.

A l’audience, la maman de la victime décrit pudiquement :

« Il est rentré paniqué à la maison, il avait du mal à dire ce qui lui était arrivé… Il a honte de ce qui s’est passé, il est totalement fermé depuis »

Cet après-midi-là, l’ado roule le long d’une rivière puydômoise lorsqu’il demande sa route au prévenu.

La Procureure Eléonore Drummond s’adresse au prévenu.

Vous lui avez dit : « Y’a un petit lapin qui a perdu son chemin »

Vous avez quand même conscience que l’on ne dit pas ça à une personne âgée de 15 ans, vous aviez conscience de son âge.

Le prévenu a mis sa main dans l’entre-jambe de l’adolescent, qui a pris rapidement la fuite.

Avant de recroiser le prévenu un peu plus tard, puis de parvenir à rentrer chez lui et de dénoncer les faits à ses parents.

À la barre, le prévenu fait mine de ne pas comprendre ce qui lui est reproché.

« Je comprends pas ce qu’il s’est passé, je n’avais pas d’intention envers lui. Il s’est arrêté sur ce chemin, il voulait me demander sa route, j’ai posé ma main sur son épaule, et aussi ailleurs… »

Les mots ne sont pas dits. Mais le tribunal attend pourtant que le Puydômois verbalise la situation.

« J’ai pas d’explications particulières, je comprends pas ce qui s’est passé. J’ai pas eu d’attirance quelconque, je ne comprends pas… »

La Présidente Anne David insiste :

« Quand on met la main sur quelqu’un, c’est qu’il se passe quelque chose. »

« J’ai pas eu d’attirance quelconque… »

L’homme ne change toutefois pas de défense. Il affirme :

« Ce n’est pas moi, ça. On a voulu faire de moi un cliché mais je ne n’ai jamais eu d’attirance pour les hommes. Je lui ai fait peur, c’est vrai et je m’en excuse. Je n’ai pas d’explication rationnelle… »

Son avocate Me Jouve, s’interroge à son tour :

« Qu’est-ce qui lui est arrivé, alors qu’il a une vie totalement rangée, une femme et des enfants ? Qu’est-ce qui s’est passé dans sa tête ? ».

Le tribunal le condamne à six mois avec sursis probatoire.

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