Nieppe | Prison avec sursis suite à des attouchements devant le collège public

Le 5 février vers 8 h, trois collégiens âgés de 11 à 12 ans, attendent l’ouverture de leur établissement, le collège Jeanne-de-Constantinople, en faisant des petits tours de vélo.

Ils aperçoivent un homme qui sort des immeubles situés en face du collège et se dirige vers eux. Il propose de les aider à stabiliser leurs vélos car selon lui, ils faisaient les « casse-cou »

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D’après les adolescents

En faisant mine d’attraper la selle d’une bicyclette, l’homme a mis une main aux fesses et sur le sexe de l’un d’eux. Il aurait tenté de reproduire les mêmes gestes sur un deuxième gamin, qui ne s’est pas laissé faire. Les trois enfants sont allés raconter leur mésaventure au principal du collège qui a immédiatement appelé la police.

Les trois collégiens donnent une description précise de leur agresseur. Les policiers se mettent à patrouiller dans les rues. Ils finissent par apercevoir un homme correspondant au signalement à quelques centaines de mètres à peine du collège.

Placé en garde à vue le 5 février, Robert, âgé de 45 ans, a toujours nié les faits. Jugé, hier, dans le cadre d’une comparution immédiate pour agression sexuelle et tentative d’agression sexuelle sur deux mineurs de moins de quinze ans, le Nieppois a maintenu sa version.

Il n’a fait que tenir la selle pour rééquilibrer le vélo d’un des enfants. Pour l’expert psychiatre, Robert ne présente pas de pathologie mentale. Il est simplement suivi pour une dépression. Les éléments à charge sont minces.

Dans cette affaire,

C’est la parole des collégiens contre celle de Robert. Le président du tribunal fait tout de même remarquer que Robert a déjà été poursuivi pour les mêmes faits, il y a quelques années, bénéficiant d’une relaxe.

La substitute du procureur soutient la crédibilité de la version donnée par les enfants. Elle requiert une peine de dix-huit mois de prison dont douze mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve, une interdiction d’entrer en contact avec les victimes, de paraître aux alentours du collège et une obligation de soins.

L’avocat de la défense démontre une absence de preuves pour solliciter une relaxe.

Robert a été déclaré coupable. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, mise à l’épreuve pendant dix-huit mois. Il devra se soumettre à des soins psychiatriques. Il n’a pas le droit d’entrer en contact avec les victimes.

Source: http://www.lavoixdunord.fr

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