Portez vos revendications sur le site du Sénat jusqu’au 15 janvier !


En 2018, le gouvernement Macron va proposer une loi qui va concerner les abus sexuels et notamment les abus sexuels sur mineurs.

Suite à l’affaire Flavie Flament / Hamilton le débat avait été entamé avec la précédente ministre Laurence Rossignol en fin de mandat du gouvernement Hollande.

Puis il y a eu plus récemment l’affaire de la petite Sarah de Pontoise, l’affaire Weinstein et d’autres.

En fait des violeurs d’enfants qui prennent du sursis il y en a quasiment tous les jours.

Regardez ce lien qui en fait la recherche sur notre site pour vous en convaincre.

Le débat médiatique d’abord relativement confidentiel devait orienter l’opinion publique vers

  • l’acceptation de quelques avancées (prescription aux 48 ans de la victime au lieu de ses 38 ans pour les abus sexuels sur mineurs)

 

  • parler beaucoup plus des viols sur majeurs et des femmes battues que de la pédocriminalité

 

  • et oublier l’éléphant dans la pièce : les dysfonctionnement de la justice, les réseaux de protection et les réseaux pédocriminels mafieux/institutionnels.

 

Alors que 80% des femmes violées l’ont été avant 18 ans.

Alors qu’aucune campagne médiatico-institutionnel de ce nom n’a été tenue depuis… toujours en fait… sur les abus sexuels sur mineurs en France.

Alors qu’au Royaume-Uni les abus sexuels sur mineurs sont imprescriptibles, mais les médias se gardent bien de vous le dire.

Alors qu’au moins 1000 mineurs (citoyens français déclarés) disparaissent chaque année en France.

Alors qu’au moins 15 enfants par jour sont violés et 35 autres agressés sexuellement mais cela ne tient compte que des condamnations !

Si on tient compte des études de victimologie reconnues, seul un abus sexuel sur 10 donne lieu à une plainte et à une condamnation.

Donc la réalité serait plus proche des statistiques reconnues par tous désormais

1 fille sur 6 et un garçon sur 14

victimes d’agression sexuelle ou de viol sur mineur.

Mais les temps changent, la parole se libère partout et le sujet a été pris à bras le corps par le peuple qui s’est exprimé sur les réseaux sociaux (#BalanceTonPorc, #BalanceTonPedo, #MoiA13ans, etc) et aussi dans les tribunaux complètement engorgés d’affaires de pédophilie partout en France.

Ceci n’est pas très étonnant vu le nombre de citoyens impactés et les moyens pitoyables de la justice française.

Dans ce contexte la tentative perverse du lobby pédophile pour faire voter un âge de non consentement sexuel automatique pour les mineurs à 13 ans au lieu des 15 ans socialement admis (majorité sexuelle) semble pour l’instant avoir tourné court avec le positionnement du président de la République, du ministre de l’éducation nationale sur l’âge de 15 ans.

Un long article essentiel à lire et expliquant tout ça a été rédigé sur le sujet : faites en la lecture svp c’est indispensable.

Mais en deux mots, la surprise du fait que le mineur est vierge et ne peut savoir réellement ce qu’est un acte sexuel est toujours retenue comme suffisante par la jurisprudence pour que toute relation sexuelle entre un mineur de moins de 15 ans et un adulte soit jugée comme un viol ou une agression sexuelle selon l’acte.

La contrainte, la menace ne font que s’ajouter à cela et il n’y a théoriquement, pour un magistrat compétent et intègre… aucune raison de se poser la question du consentement.

D’ailleurs le fait de ne pas disposer d’un consentement éclairé (et donc de ne pas être responsable), c’est bien le sens même du concept de majorité.

Mais comme l’expérience nous l’a démontré maintes fois par le passé, les manœuvres politiciennes, les lobbys peuvent tout à fait agir dans un sens “inattendu” et aboutir à un texte législatif qui va à l’inverse de l’intérêt général, de l’intérêt des enfants et de la volonté du peuple exprimée clairement dans le débat public grâce à Internet.

Par exemple cela peut se faire par un amendement sournois, voté à deux heures du matin, dans une assemblée nationale quasi-vide, une nuit de 15 août par une poignée de députés acquis à la cause pédophile.

Il est donc nécessaire que les citoyens pèsent de tout leur poids et de manière opiniâtre sur la durée afin que la future loi aille dans le sens de la protection des mineurs et d’une meilleure prise en charge des victimes de pédocriminalité et du phénomène pédocriminel en général.

Pour cela une plate-forme a été ouverte récemment sur le site du Sénat dans le cadre d’un groupe de travail sur le sujet (députés et sénateurs).

 

Un email est disponible : exprimez vous librement et longuement (si possible) sur le sujet quelque soit votre expérience et votre proximité avec le sujet.

groupe-travail-mineurs@senat.fr

La plateforme pour orienter et faciliter les contributions présente 4 thèmes :

  • délai de prescription
  • âge de non consentement
  • correctionnalisation des viols
  • prise en charge des victimes et recueil de leur parole

 

Chacun doit s’exprimer à sa manière pour être pris en compte de manière plus efficace et nous ne voulons pas vous dire ce que vous devriez y écrire.

Nous nous contenterons de rappeler ci-dessous nos revendications concernant ces 4 points :

n°5 : Annuler toute prescription pour la pédocriminalité

n°7 : Fin de la correctionnalisation des viols

n°20 : Prise en charge globale (psychologique et physique) de la victime aux frais du coupable ou à défaut, de l’État,

n°36 : Lors d’un dépôt de plainte pour des faits de pédocriminalité, procéder obligatoirement à l’enregistrement vidéo des auditions de chacune des parties impliquées et appliquer fidèlement la procédure Mélanie.

Vérifier systématiquement le matériel enregistreur avant d’auditionner la victime (car trop souvent ils sont inexploitables).

Les enquêteurs doivent être formés au recueil de la parole de l’enfant, mais aussi à la psychologie et psychopathologie de l’enfant.

Quand les enquêteurs auditionnent le parent plaignant, ils se doivent d’avoir une attitude neutre et non orientée.

Le brigadier ou l’officier de police judiciaire n’est pas là pour donner son “opinion” en accusant le parent de « menteur » ou de « manipulateur » sans même avoir auditionné l’enfant abusé ! (ceci se constate bien trop souvent dans les affaires incestueuses) 

Les perquisitions doivent être systématiques et doivent être exécutées rapidement, sans en informer l’accusé, pour toutes personnes suspectées de pédophilie ou de pédocriminalité.

Nous soulignons que nous sommes pour un âge de non-consentement sexuel automatique des mineurs fixé à 15 ans.

Ce qui est une position modérée de statu-quo au regard des âges fixés à 18 ans en Turquie, à Malte et en Inde, à 17 ans en Irlande et à Chypre ou encore à 16 ans au Luxembourg, en Belgique, en Espagne, en Finlande, aux Pays-Bas, en Norvège, en Russie, en Suisse, au Royaume-Uni, etc, etc.

Quelques arguments pour étayer :

 

Ceci empêche les victimes de se souvenir clairement et rapidement des faits subis.

La reconnaissance publique et judiciaire des actes permet grandement aux victimes de se reconstruire même très longtemps après les faits, d’avoir une vie de couple et parentale équilibrée.

Il est donc logique et nécessaire que la législation française s’aligne sur celle de nombreux pays et fasse disparaître la prescription pour les délits et crimes sexuels commis sur des mineurs.

  • Tout crime doit être jugé en cour d’assises.

 

La réduction du budget du ministère de la justice ne change rien à cela.

Le viol est un crime.

Il est inconcevable de voir des viols (d’autant plus sur mineurs) être jugés en correctionnel.

Le principe des jurys populaires doit s’appliquer pour les crimes et notamment pour les plus graves comme les abus sexuels sur mineurs.

Faites savoir votre opinion en participant massivement à votre manière et avec vos mots.

Pour une fois qu’on aborde le sujet et qu’on nous demande notre avis, c’est pas tous les jours.

Il faut faire feu de tout bois !

On lâche rien et on les lâchera pas.

On sera présent devant et même dans les lieux de pouvoir de notre gouvernement représentatif pour manifester, participer, influencer nos représentants lors des débats qui auront lieu lors du travail parlementaire à l’Assemblée Nationale comme au Sénat.

L’équipe Wanted Pedo,

 

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