Pontivy | Un pédo viole une adolescente mais échappe aux Assises…

non

Encore un viol maquillé en agression sexuelle faute de “disponibilité” des tribunaux
Profitant du rapprochement avec des amis, un quinquagénaire a abusé de leur adolescente. Il a échappé à la cour d’assises, pas à une condamnation prononcée par le tribunal de Lorient (Morbihan).

Il n’a pas reconnu des faits qui, si la cour d’assises du Morbihan et la nouvelle cour criminelle départementale ne croulaient pas sous les dossiers urgents, aurait pu le conduire devant l’une d’elles.

C’est finalement devant le tribunal correctionnel que ce quinquagénaire du pays de Pontivy (Morbihan) était convoqué.

Convocation qu’il n’a pas honorée.

Il aurait pu, devant les magistrats et surtout sa victime et ses parents, continuer à nier les faits d’agression sexuelle et de corruption de mineure qui lui étaient reprochés.

Et non de viol alors qu’il a contraint sa victime, lorsqu’elle était âgée de 17 ans, à subir des pénétrations digitales et à pratiquer une fellation.

Un an ferme, deux avec sursis

À l’été 2021, les parents de l’adolescente s’étaient liés d’amitié avec le quinquagénaire, lui aussi père de deux jeunes filles, dans un camping d’Erdeven.

Il l’avait invitée chez lui, avait abusé d’elle, étant  en recherche d’intimité quand ses filles n’étaient pas là.

Des messages, salaces, en attestent et la partie civile y a lu la démonstration des agressions non reconnues.

Lors de son audition devant les gendarmes, le mis en cause a prétexté un délire lié à ses addictions.

Le président du tribunal devait le décrire comme un alcoolique notoire qui, à la période des faits, pouvait boire l’équivalent d’une bouteille de vodka par jour.

Quant à la victime, craignant la réaction de ses parents, elle s’était tue pendant deux ans, s’en prenant à elle-même en se scarifiant.

Avant de souhaiter la prison à son agresseur et, surtout, qu’il ne fasse pas d’autre victime…

Le tribunal a condamné le quinquagénaire à trois ans de prison dont deux avec sursis probatoire, la partie ferme n’étant pas aménageable.

Source(s):