Perpignan | L’appartement de l’horreur : un garçon congelé et ses sœurs “massacrées”

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Le père et l’oncle de la victime en garde à vue
Le 15 septembre dernier, les policiers de Perpignan découvraient le corps sans vie d’un petit garçon partiellement congelé, entreposé dans la baignoire de l’appartement familial. Son père, qui aurait aussi frappé ses deux autres filles, est l’un des principaux suspects dans cette sordide affaire.

Un enfant de 7 ans, partiellement congelé, a été retrouvé mort dans une baignoire à Perpignan.

La macabre découverte a eu lieu vendredi 15 septembre dans un appartement du quartier du Bas-Vernet, au 4ème étage de la résidence des Peupliers à Perpignan, où vivaient un homme et ses trois enfants.

Le père avait appelé les pompes funèbres un peu plus tôt dans la journée : il leur a demandé de réaliser la levée du corps de son fils, qui venait de mourir, sans avoir de certificat de décès en sa possession…

Une requête étrange qui incite les pompes funèbres à alerter les policiers.

Ils parviennent à se rendre au domicile du quartier du Bas-Vernet, puisque le père avait donné son adresse aux pompes funèbres.

 

Fil électrique autour du cou, un corps dans la baignoire

Jeudi 14 septembre, en fin d’après-midi, les forces de l’ordre pénètrent dans l’appartement de l’horreur.

Ils y découvrent le père presque inconscient, avec un fil électrique d’une perceuse autour du cou.

Et dans la baignoire de la salle de bain, les policiers trouvent le corps nu d’un garçon de 7 ans.

La présence d’un congélateur dans la même pièce, ainsi que des traces brunâtres retrouvées sur le corps de la petite victime, laissent penser que l’enfant a été congelé.

L’enfant avait 7 ans et présentait également d’importantes traces de violence.

Il souffrait d’un handicap moteur et était suivi dans un centre spécialisé de Perpignan.

Une autopsie détaillée de son corps aura lieu, notamment pour savoir quand le petit garçon est décédé.

 

Les deux sœurs de la victime admises à l’hôpital

Les policiers apprennent en même temps que les deux petites sœurs de la victime ont été admises à l’hôpital de Perpignan.

Âgées de 2 ans et 3 ans, elles présentaient plusieurs traumatismes et des dents cassés.

Leurs jours ne sont pas en danger. Selon nos confrères de l’Indépendant, c’est leur grand-mère qui les a emmenées à l’hôpital.

Une témoin assure que la mamie avait coupé le contact avec son fils, mais que celui-ci s’est présenté à son domicile jeudi 16 septembre, jour de la macabre découverte :

“Il est arrivé avec les deux petites filles, explique-t-elle à nos confrères.

Il en avait une sur l’épaule, dans un drap, à moitié morte.”

Il l’a mise dans les bras de la grand-mère et lui a dit:

“Je te les laisse, tu n’as qu’à les emmener à l’hôpital.”

Il les avait massacrées.

La grand-mère lui a demandé où était le petit garçon et il lui a répondu:

“il est mort”

Le père connu pour des violences intra-familales

La mère des trois enfants avait dénoncé cet été des faits de violences intra-familiales commis par le père et une enquête avait été ouverte.

Le père de la victime de 7 ans n’était pas son géniteur, mais il aurait reconnu l’enfant après avoir rencontré sa mère, selon l’Indépendant.

La maman présente un trouble de la personnalité et est considérée dangereuse pour ses enfants, selon une source proche de l’enquête que BFM a pu consulter.

Ils ont donc été placés dans un premier temps, avant que le juge estime que le père pouvait récupérer leur garde.

 

Enquête ouverte, deux personnes en garde à vue

Deux hommes sont placés en garde à vue depuis la découverte du corps de l’enfant de 7 ans : le père et l’oncle de la victime, âgés respectivement de 28 ans et de 33 ans.

Le parquet de Perpignan a précisé vendredi que ces deux hommes “ont déjà été condamnés“, sans préciser pour quels faits.

Leur mère, donc la grand-mère des enfants, a également été entendue par les policiers.

Une enquête a été ouverte pour meurtre sur mineur, tentative de meurtre, violence sur mineures par ascendant, séquestration, recel de cadavres et faux et usage de faux.

Elle a été confiée à la police judiciaire de Perpignan.

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