Orne | Un homme jugé pour les viols répétés d’une fillette

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Pédocriminel En liberté

L’homme a expliqué qu’il entretenait une relation amoureuse avec la fillette de 8 ans !
photo d'une fillette de dos avec son nounours
Le délai de prescription est de trente ans à partir de la majorité de l’enfant pour les viols ayant été commis sur des mineurs. Un homme est donc poursuivi pour avoir violé à plusieurs reprises une fillette entre 1991 et 1996.

Un homme est actuellement jugé par la cour d’assises de l’Orne pour les viols répétés d’une fillette commis il y a 29 ans.

Il est poursuivi pour avoir violé à plusieurs reprises une fillette entre 1991 et 1996 dans l’exploitation agricole que tenaient les parents de l’enfant.

Pensant qu’ils étaient prescrits, la victime a finalement dénoncé les faits en 2014.

La cour d’assises de l’Orne juge, depuis jeudi 19 novembre, un homme accusé d’avoir eu des rapports sexuels avec une fillette, il y a plusieurs dizaines d’années.

Les faits auraient eu lieu entre 1991 et 1996, dans une exploitation agricole de l’Orne.

En 1991, la victime avait 8 ans. L’homme était alors âgé de 20 ans et travaillait pour les parents de la petite fille, en tant que commis de la ferme.

Pendant toutes ces années, la fillette ne dénoncera pas les faits dont elle est victime. Devenue jeune femme, elle pense alors qu’il est trop tard pour parler, à cause de la prescription.

En 2014, elle comprend qu’il est encore temps de tout révéler.

Un proche du dossier confie :

« En écoutant une émission à la radio à ce sujet, elle a compris que le délai de prescription était toujours en vigueur, poursuit cette source. Les barrages qu’elle avait mis en place pour surmonter ces viols se sont effondrés et elle a trouvé le courage de porter plainte, notamment pour dire à ses propres filles que ces comportements n’étaient pas acceptables ».

Le délai de prescription est en effet de trente ans à partir de la majorité de l’enfant pour les viols ayant été commis sur des mineurs.

Le suspect n’aurait pas nié les faits, pendant l’instruction.

Il aurait d’ailleurs expliqué aux enquêteurs qu’il entretenait une relation amoureuse avec la fillette, qui était consentante. Le quadragénaire, au casier judiciaire vierge, comparaît libre.

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