Orléans | Condamné pour la seconde fois pour détention d’images pédopornographique, l’homme écope de deux ans de prison

Condamné pour détention d’images pédopornographique, il vivait entouré de ses poupées en latex

Lors d’une perquisition à son domicile, les forces de l’ordre ont découvert des centaines d’images. Sur les documents, les enfants sont âgés de 1 à 13 ans. Déjà condamné en 2016 pour détention, consultation, enregistrement et diffusion d’images pédopornographiques, il avait écopé d’un an de prison ferme sous bracelet électronique et une obligation de soins. Cette fois-ci il sera condamné a deux ans de prison.

Un homme comparaissait pour détention d’images pédopornographiques mercredi 7 octobre, devant le tribunal d’Orléans (Loiret).

Des centaines de documents mettant en scène des jeunes enfants ont été découvertes à son domicile.

Condamné, le quinquagénaire, très isolé, mettait en scène des poupées en latex pour recréer un semblant de « vie affective » chez lui.

Selon l’expertise psychiatrique, il ne présenterait pas de danger pour « les autres ».

Un homme de 54 ans était jugé en comparution immédiate par le tribunal d’Orléans (Loiret) mercredi 7 octobre pour détention d’images à caractère pédopornographique.

Lors d’une perquisition à son domicile, les forces de l’ordre ont découvert des centaines d’images, téléchargées entre mars et septembre 2020, sur un ordinateur, une tablette et deux téléphones.

Sur les documents, les enfants sont âgés de 1 à 13 ans.

Au domicile du prévenu, les policiers ont également découvert plusieurs poupées en latex. Des modèles à taille humaine qui coûteraient plusieurs milliers d’euros, représentant une adulte, une adolescente et des jumelles de six ans, indique le quotidien régional.

Un moyen de pallier « une vie affective ratée », confie le prévenu, père de famille et divorcé. Il allait jusqu’à les mettre en scène, afin de créer « une famille virtuelle ».

Déjà condamné en 2016 pour détention, consultation, enregistrement et diffusion d’images pédopornographiques, il avait écopé d’un an de prison ferme sous bracelet électronique et une obligation de soins.

Une expertise psychiatrique a révélé que le prévenu n’était pas dangereux pour lui-même et ne « devrait pas l’être pour les autres ».

L’homme a assuré au tribunal qu’il n’irait « pas plus loin dans la réalité ».

Il a finalement été condamné à deux ans de prison ferme avec mandat de dépôt. Une peine assortie d’un suivi socio-judiciaire de cinq ans, avec deux ans de prison supplémentaires en cas de non-respect. Il devra également se soumettre à des soins et ne peut pas entrer en contact avec des mineurs.

Source : ouest-france.fr

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