Noyonnais | L’ami qui filmait leur fillette de 7ans sous la douche ne va pas en prison !

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Pédocriminel En liberté

L’homme téléchargeait des vidéos pédopornographiques et avait réalisé son propre film.
Décrit “sans empathie pour les victimes, centré sur ses désirs et banalisant les faits”, la justice le condamne à de la prison avec sursis…

Dans le Noyonnais, l’ami de la famille filmait une fillette de 7 ans sous sa douche

L’homme téléchargeait des vidéos pédopornographiques et avait réalisé son propre film.

Il a été condamné à une peine de dix-huit mois de prison avec sursis.

Jean-Philippe, 45 ans, était un ami de la famille. Avec sa compagne, ils étaient invités aux anniversaires des enfants et les gardaient de temps en temps. Les parents ne savaient rien des pulsions pédophiles de leur ami. Jean-Philippe avait filmé leur petite fille, âgée de 7 ans, sous la douche.

Cet habitant d’un village du Noyonnais a été interpellé par l’office central de répression des violences aux personnes.

Les enquêteurs, lors d’une veille internet, ont repéré 89 téléchargements de vidéos pédopornographiques sur une durée de deux ans, entre novembre 2017 et avril 2019.

On y voit des enfants en train de faire des fellations à des adultes.

Lors de son audition, Jean-Philippe reconnaît « un peu » son attirance pour les mineurs depuis près de quinze ans. Il a d’abord visionné ces vidéos par curiosité.

« Je n’avais plus de rapport sexuel avec ma compagne et j’étais du genre timide. »

L’une des vidéos interpelle les enquêteurs.

Il s’agit d’une petite fille filmée nue sous sa douche. Le pédophile avait placé une caméra dans le panier à linge.

« Je n’ai regardé la vidéo qu’une seule fois. Cela restait une attirance visuelle. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça ».

Les parents de la fillette assistaient à l’audience. Ils n’ont jamais raconté cet épisode à leur enfant afin de la préserver. Eux restent bouleversés.

La mère de famille, émue, confie :

« On avait toute confiance en lui, il était comme l’un des membres de notre famille ».

Jean-Philippe a démarré une psychothérapie pour se soigner. L’expertise psychiatrique décrit le prévenu comme un homme sans empathie pour les victimes, centré sur ses désirs et banalisant les faits.

Laura Constantin, la présidente du tribunal de Compiègne, lui a rappelé :

« Vous savez quand même que c’est illégal de s’en prendre à des enfants ? Les enfants ne sont pas faits pour ça ».

Le tribunal a condamné Jean-Philippe à une peine de 18 mois de prison avec sursis et un suivi socio-judiciaire de quatre ans. Son nom sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS). Il devra verser aux parties civiles la somme de 4 000 euros au titre du préjudice moral.

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