Nord | Une jeune fille de 14 ans retrouvée en état de choc sur un parking du centre commercial d’Englos

Les investigations des enquêteurs n’en sont qu’à leurs débuts.
Il va falloir déterminer si l’adolescente de 14 ans dit vrai.
L’intervention des pompiers et de la police en pleine zone commerciale a créé l’émoi.

C’est un grand gaillard, assis au fond d’un fauteuil du PC sécurité de chez Darty, mais il n’en mène pas large lorsqu’il nous raconte comment il a retrouvé « une gamine, toute frêle, un tout petit bout de femme », hier matin vers 8 h 30.

Elle était « cachée derrière une voiture », sur le parking du magasin, dans la zone commerciale d’Auchan Englos.

« Elle a relevé la tête quand elle nous a vus, nous on commençait le boulot. »

La jeune fille, âgée de 14 ans, « a l’air fatigué », l’homme de chez Darty lui paye « un chocolat, pour qu’elle se réchauffe ».
Là, « elle a craqué, elle pleurait ». Elle demande d’appeler le 17.

« À ce moment-là on ne savait pas ce qu’il s’était passé, elle semblait ne plus avoir la notion du temps. »

Les sapeurs-pompiers d’Haubourdin, ainsi que les forces de police secours, sont intervenus ce vendredi matin, dans la zone commerciale d’Auchan Englos.

Dans ses déclarations aux enquêteurs, l’adolescente dit avoir été séquestrée et violée, puis son agresseur l’aurait déposée là, avant de fuir. Des éléments qui sont en cours de vérification par les policiers, pour le moment l’affaire ne repose que sur le seul témoignage de la jeune fille.

La victime est originaire de Wattignies et se trouvait, selon les premiers éléments, en fugue.
Elle a été transportée au CHR de Lille.

Une enquête a été ouverte, la Brigade des mineurs de la Sûreté urbaine de Lille en est saisie.
Hier, les enquêteurs ont notamment étudié les images issues des caméras de vidéosurveillance, qui n’accréditent pas la version de la plaignante.

Plusieurs autres éléments, comme des non correspondances dans le temps et dans l’espace, entre les déclarations de la jeune fille et les vérifications des policiers, mettent le doute sur la véracité des faits. À suivre.

Source: http://www.lavoixdunord.fr/