Niort | Un homme condamné à 4 ans de prison pour des viols répétés sur la fille de sa femme agée de 13 ans

Agressions sexuelles : 4 ans de prison

ado éplorée

Un Deux-Sévrien domicilié dans le Mauzéen va fêter ses 49 ans en prison, ce vendredi. Il était arrivé libre à l’audience du tribunal correctionnel de Niort, hier, et pensait certainement retrouver sa maison à l’issue. Mais c’est en cellule qu’il est reparti, condamné à quatre ans de prison pour des agressions sexuelles répétées sur une jeune fille de 13 ans, la fille de sa femme, née d’une précédente union.

“ Comme son père ” 

L’enfant avait 4 ans lorsque sa mère s’est remariée.

« Elle le considérait comme son père. »

Mais en 2016, alors qu’elle avait 13 ans, l’homme s’est mis à l’agresser sexuellement sous le toit familial de façon répétée pendant plusieurs mois. Tous les jours, à en croire la petite fille.

« Plutôt tous les deux jours », ose l’agresseur.

« Si l’on en croit votre version, on arriverait quand même à une quarantaine d’agressions sexuelles ! »

lui a lancé le président du tribunal. Un tribunal qui a jugé « très inquiétant » le comportement du prévenu à la barre. Répétant que ce n’était pas bien mais comme une leçon apprise, sans avoir l’air de réaliser l’horreur de ses actes.

Du début à la fin de son procès, le quadragénaire a tenté de minimiser les faits et sa responsabilité, allant jusqu’à laisser entendre que c’est elle qui était en demande. Une petite fille alors au corps d’enfant restée

« traumatisée »

par les actes subis. Elle l’a vu apparaître dans ses cauchemars pendant plus d’un an et souffre toujours d’angoisses, sans compter les répercussions futures pour accorder sa confiance et construire une relation.

Présente, forte et soutenue par sa maman, elle a toutefois dû sortir en pleurs de la salle d’audience lorsque les actes sordides imposés ont été exposés. C’est à sa mère qu’elle avait réussi à se confier malgré les injonctions de se taire de son beau-père. Mère qui avait aussitôt déposé plainte et engagé une procédure de divorce.

“ Des faits de viols ”

« Heureusement, elle a trouvé une maman protectrice ! »,

a lancé la procureure de la République. S’adressant au prévenu, elle a insisté sur la gravité des faits qui auraient tout aussi bien pu l’amener devant une cour d’assises.

« Ils ont été correctionnalisés mais ce sont des faits de viols ! »

Les « gros pas » soi-disant accomplis par l’agresseur qui semblait pourtant n’avoir rien compris du mal fait n’ont pas convaincu. Le tribunal a suivi les réquisitions en le condamnant donc à quatre ans de prison où il est directement parti.

Source : lanouvellerepublique

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