Niort | L’agresseur sexuel en détention provisoire, procès début septembre

Un Niortais de 52 ans devait être jugé hier, en comparution immédiate, pour répondre d’agressions sexuelles sur deux mineurs de moins de quinze ans, commises à Niort, quartier du Clou-Bouchet, vendredi dernier.

Photo CO-Marie Delage

Mise à Jour du 13/09/2017 :

Il a été condamné à trois ans ferme : Niort | Un quinquagénaire prend 3 ans fermes pour l’agression sexuelle de 2 enfants de 6 et 7 ans

 

Le quinquagénaire est soupçonné d’avoir ainsi agressé deux garçons de 6 et 7 ans, les enfants de deux cousines qui habitent également dans le quartier.

Comme il est placé sous tutelle et compte-tenu de la nature des faits, il n’a pu être jugé immédiatement hier, une expertise psychiatrique développée de l’intéressé devant nécessairement être réalisée.

Une interpellation mouvementée

Les faits ont été révélés le lendemain de l’agression, le samedi 27 mai, jour où il a été interpellé à son domicile. Une interpellation « qui s’est mal passée par rapport au voisinage et aux riverains » indiquait, hier, la présidente du tribunal.

Concomitance troublante, alors que le quinquagénaire était en garde à vue dans les locaux du commissariat, un incendie se déclarait dans son appartement (lire NR du dimanche 28 mai). S’il est difficile, à ce stade, de présumer des conclusions de l’enquête, l’origine criminelle est privilégiée qui devra être confrontée aux constatations des experts sur place. Reste que le logement est désormais inhabitable.

” Monsieur n’est plus désiré dans le quartier “

« Monsieur n’est plus désiré dans son quartier par rapport aux faits qu’il a commis. Il y a un risque de représailles réel » a estimé la procureure de la République. En premier lieu, elle craignait surtout « un risque de renouvellement » des faits de la part de l’intéressé au long casier judiciaire, « déjà très connu de la justice et incarcéré à plusieurs reprises ».

Elle s’est ainsi prononcée pour un maintien en prison du prévenu en attendant son jugement.
Ainsi en a décidé le tribunal.

L’agresseur sexuel présumé va donc rester en détention provisoire jusqu’au 11 septembre, date à laquelle l’affaire a été renvoyée.

Source : lanouvellerepublique.fr

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