Nice | Son ex-femme avait trouvé les vidéos des ébats: un homme jugé pour viols sur mineurs

L’accusé plaide coupable. Le procès d’un homme accusé de viols sur mineurs s’est ouvert ce lundi à Nice, devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes


Le procès s’est ouvert à Nice ce lundi. Photo F. V.

Tomer S., un homme de 48 ans, est jugé jusqu’à mardi par la cour d’assises des Alpes-Maritimes présidée par Patrick Veron. L’accusé, qui travaille dans l’immobilier, est né en Israël et partage sa vie entre les Pays-Bas et Nice.

Il a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec de jeunes adolescents lors de ses séjours sur la Côte d’Azur.

Particularité sordide de cette affaire de pédopornographie: les 13.000 fichiers (photos ou vidéos) trouvés sur l’ordinateur du suspect émane de sa propre production.

Tomer S. passait ses loisirs à photographier des enfants dans la rue, sur la plage… Il filmait aussi à leur insu les locataires de son appartement d’Amsterdam, une caméra espion ayant été installée dans la douche…

Autant de pièces à conviction accablantes à l’heure de son procès pour “ viols sur mineur de moins de 15 ans, agressions sexuelles, corruption de mineurs, détention d’images pédopornographiques, fixation et enregistrement d’image à caractère pornographique d’un mineur de 15 ans”.

Enregistrements

L’affaire avait été révélée en 2016 par son ex-femme qui, après avoir déjà eu des doutes sur les éventuelles déviances de son mari, a découvert des enregistrements dans lesquels son ex-mari filmait ses ébats.

Me Nino Paravicini, avocat du barreau de Nice, a alors alerté le procureur de la République.
Parmi les victimes figure notamment un jeune Moldave de 12 ans à qui l’accusé donnait de l’argent en échange de faveurs sexuelles.

Tomer S., défendu par Me Sabrina Goldman et Me Zia Oloumi, plaide coupable. Aucune victime n’a pris place physiquement sur le banc des parties civiles.

En revanche, Me Cindy Marafico représente l’administrateur ad hoc, et Me Sandrine Reboul a été mandatée par l’association Enfance et Partage.

Un adulte, qui explique avoir été victime des agissements de l’accusé quand il était enfant, doit également être entendu par la cour et les jurés.

La mère de l’accusé a témoigné ce lundi, indiquant qu’il avait lui-même été victime d’un père incestueux.

Source : nicematin.com

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