Nantes | Le 20 août 2020 une adolescente de 15 ans avait été violée tuée et brulée

non

François Vergniaud comparaîtra une nouvelle fois devant les assises dès le 25 octobre 2024
Le prévenu, François Vergniaud, 49 ans, un récidiviste déjà lourdement condamné mais qui semblait réinséré, comparaîtra une nouvelle fois devant les assises dès le 25 octobre 2024. L’accusé. cette fois, encourra la réclusion criminelle à perpétuité.

Il semblait réinséré après avoir été condamné à 18 ans de prison en 2005 pour 9 viols et 4 tentatives.

Sorti de prison en 2016, il vivait en couple à Mésanger, travaillait comme chef d’équipe et voyait un psychothérapeute tous les deux mois..

Son corps avait été découvert dans les étages d’un bâtiment désaffecté, situé dans une arrière-cour, non loin du marché Talensac, à Nantes.

Cet après-midi-là, cette jeune fille était sortie chercher un colis, en ville.

Mais en chemin, elle avait croisé la route d’un homme, qui l’avait attirée à l’abri des regards, avant de l’entraver, de la violer, de la tuer et de mettre le feu.

C’était le 20 août 2020, rue Adolphe-Moitié, à Nantes.

Quatre ans se sont écroulés. Et la date du procès est désormais connue.

François Vergniaud, 49 ans, sera jugé devant la cour d’assises de Loire-Atlantique pour « meurtre précédé d’un autre crime en récidive »

(viol sur mineur de quinze ans, ndlr) à compter du vendredi 25 octobre prochain.

Les débats – qui doivent durer une semaine – pourraient se dérouler à huis clos, si les parents de la victime (mineure au moment des faits et victimes d’abus sexuels) en expriment le souhait.

Le verdict est attendu jeudi 31 octobre

À l’époque des faits, cet homme, lourdement condamné par le passé, semblait réinséré.

Condamné fin 2005 à dix-huit ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Vienne pour neuf viols, trois tentatives de viol et une agression sexuelle, commis en attirant ses victimes dans des bâtiments désaffectés déjà, principalement à Poitiers, mais aussi en Charente et Charente-Maritime entre 2001 et 2003, il était sorti de prison en 2016.

Depuis, François Vergniaud, qui vivait en couple à Mésanger et travaillait en qualité de chef d’équipe dans une briqueterie à La Boissière-du-Doré, n’avait plus fait parler de lui et respectait toutes les obligations que lui avait notifié la justice.

Il voyait notamment un psychothérapeute tous les deux mois.

Peu après son interpellation par la brigade criminelle de la police judiciaire, une semaine après le drame, fin août 2020, le suspect avait ” reconnu rapidement tous les faits ” et expliqué ” l’homicide en disant qu’il voulait l’empêcher de crier “, selon le procureur de la République adjoint, Yvon Olivier.

Le quadragénaire avait également déclaré, lors de sa garde à vue, avoir ” serré le cou avec un câble en plastique jusqu’à ce qu’elle ne bouge plus “.

Depuis le crime, les avocats de la défense et de la partie civile n’ont jamais souhaité s’exprimer.

 

Source(s):