
Mûrs-Érigné | L’autopsie du corps de la victime a été réalisée
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 15/05/2025
- 18:33
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L’enquête se poursuit après la découverte du corps d’une adolescente de 13 ans le 9 mai dernier à Mûrs-Erigné, près d’Angers, au domicile de son père.
Ce dernier a été retrouvé près d’elle, en vie, mais avait avalé des médicaments. Il est toujours hospitalisé ce mercredi et son état ne permet pas aux enquêteurs de l’entendre. Dans un courrier et sur internet, il a avoué être l’auteur du meurtre de sa fille.
L’autopsie du corps a été réalisée le 10 mai dernier et il apparait qu’elle ne s’est pas suicidée.
Le décès de cette adolescente de 13 ans est lié “à l’action d’un tiers”, précise ce mercredi le parquet d’Angers, que nous avons contacté.
Selon Éric Bouillard, le procureur de la République d’Angers, il apparait également que “le décès correspond aux écrits du père“. C’est-à-dire qu’il pourrait bien être l’auteur des faits comme il le prétend dans son courrier et sur internet.
Ce paysagiste de 42 ans avait écrit sur l’un des sites qu’il a fondé, “l’Observatoire indépendant du notariat en France”, qu’il était le responsable de la mort de sa fille.
“Ce mercredi 7 mai 2025, je me suis donné la mort après avoir commis un infanticide en la personne de ma fille”, poste-t-il.
L’homme est en croisade contre les notaires depuis qu’il a acheté un bien en 2021 avec des vices selon lui. Il était encore devant la justice à Angers le 28 mars dernier pour harcèlement et menaces de mort envers plusieurs notaires. Il a été condamné à 10 mois de prison avec sursis probatoire et a fait appel.
Depuis cette vente qui a mal tourné, l’homme a “des pensées assassines”, dit-il sur sa page Facebook suite au préjudice qu’il a subi.
Son avocat “abasourdi”
Avant le drame dont il avoue être l’auteur, il a écrit un ouvrage fiction, un mémoire “post mortem” dit-il et intitulé :”Les notaires m’ont tué, la justice leur a donné les armes”.
Le paysagiste raconte l’histoire d’un homme en garde à vue qui se suicide dans sa cellule après l’erreur d’un notaire et la complicité de la chambre des notaires. Un récit fictif selon lui qui est le fruit de son expérience lors d’une garde à vue qu’il a mal vécue
Contacté par “ici Mayenne”, son avocat jusqu’alors, Maitre Patrick Descamps, est “abasourdi”.
“À aucun moment, il n’a évoqué de problématique familiale”, termine le conseil.
Son client avait été expertisé par un psychiatre qui diagnostic une “quérulence processive”. Il est en quête d’une chose qu’il estime être une vérité.
Pour le moment, Maitre Descamps n’a pas été appelé pour son client.
Ce dernier n’a pas pu être entendu par les enquêteurs à cause de son état de santé.
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