Mulhouse | Un basketteur condamné à 4 ans de prison pour le viol d’une mineure

Un basketteur de 22 ans a été condamné à Mulhouse à quatre ans de prison pour le viol d’une adolescente âgée de 15 ans au moment des faits

La présidente Christine Schlumberger a rappelé d’autres affaires du même type dans lesquelles le jeune sportif semi-professionnel avait été mis en cause. [DENIS CHARLET / AFP]

Le jeune homme de 2,15 mètres, arrivé au FC Mulhouse basket après avoir joué chez les Espoirs à Orléans, était accusé de viol par une jeune basketteuse.

L’adolescente l’accusait de l’avoir forcée à une fellation et à une pénétration digitale. Le viol avait été correctionnalisé avec l’accord de la victime.

la victime déscolarisée

«Ma cliente, depuis cette affaire, est déscolarisée. Elle ne travaille pas. Elle n’a pas voulu raconter cette affaire à ses parents pour ne pas les traumatiser.

Elle a tenté à trois reprises de mettre fin à ses jours», a dénoncé l’avocate de la victime, Me Alexandra Kennel, se disant fière que la jeune fille ait eu le courage de venir à la barre.

«J’ai aussi arrêté le basket. J’étais destiné à une carrière prometteuse. Cette affaire m’a stoppé. J’ai fait de la prison et aujourd’hui, c’est la misère pour moi», a dit pour sa part le jeune homme, qui a passé dix mois en détention provisoire.

«C’est un prédateur sexuel qui est dans la toute-puissance»

La présidente Christine Schlumberger a rappelé d’autres affaires du même type dans lesquelles le jeune sportif semi-professionnel avait été mis en cause : un rappel à la loi pour une affaire de harcèlement sur une collégienne, une plainte déposée par le père d’une adolescente de 13 ans qu’il avait approchée de trop près, classée sans suite, une autre plainte déposée par une mineure de 13 ans, pour fellation et pénétration digitale forcées alors qu’il était encore mineur.

«C’est un prédateur sexuel qui est dans la toute-puissance», a pointé le procureur de la République, Sandra Di Rosa, requérant une peine de cinq ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt.

Le tribunal a prononcé une peine de quatre ans de prison ferme, assortie d’un suivi socio-judiciaire et de l’interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs.

Source : cnews.fr

 

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