Montbrison | Un couple de quarantenaires condamnés à 3 et 2 ans de prison
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 28/11/2020
- 11:23
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Mi-novembre, un individu âge de 45 ans, a été condamné à 3 ans d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt différé et à un suivi socio-judiciaire pendant 10 ans.
Il est reproché au quadragénaire, d’avoir agressé sexuellement en 2011 une adolescente de 17 ans à un arrêt de bus, mais aussi d’avoir imposé des attouchements sexuels aux trois filles de sa compagne, pendant plus de trois ans entre 2011 et 2015, alors qu’elles avaient moins de 15 ans.
Le prévenu déjà condamné pour agression sexuelle
Ces faits, qui se sont produits dans une petite commune du Forez, ont été qualifiés d’incestueux en raison de sa qualité de beau-père.
Et le prévenu n’en était pas à son coup d’essai puisque son casier judiciaire porte trace d’une condamnation pour agression sexuelle avec arme sur une précédente conjointe.
Jugée pour non-dénonciation des atteintes sexuelles imposées à ses trois filles, sa concubine actuelle et mère des enfants, âgée de 44 ans, a été reconnue coupable par le tribunal.
Elle a été condamnée à 2 ans d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt différé, avec exécution provisoire.
Cette condamnation est l’épilogue d’une longue enquête commencée en 2016 avec la saisine d’un juge d’instruction.
À l’issue d’importantes investigations et auditions, les prévenus avaient été placés sous contrôle judiciaire en 2018.
L’Éducation nationale signale les faits, les mineures sont placées en foyer
Après la première plainte de l’adolescente de 17 ans, une enquête avait été orientée sur le comportement du mis en cause au sein de son foyer.
En effet, les enfants de sa compagne avaient fait à l’école dès 2012 des premières révélations le mettant en cause, puis s’étaient rétractés.
Les enseignants ayant constaté leur mal-être persistant, les trois sœurs avaient été placées en foyer en 2015.
Elles avaient alors réaffirmé avoir subi des abus sexuels de la part de leur beau-père…
La mère menace ses filles…
L’enquête devait démontrer, par ailleurs, que leur mère avait eu connaissance de ces révélations, par les enfants eux-mêmes, par les intervenants éducatifs, mais aussi par le père des filles.
Non contente de ne pas soutenir ses filles, elle avait en plus exercé de nombreuses pressions pour les faire revenir sur leurs dires, jusqu’à, la veille de leur audition par le juge d’instruction, les menacer par SMS de ne plus les prendre en visite si elles maintenaient leurs accusations.
Le couple sera donc incarcéré, à la date fixée par le tribunal, car un éventuel appel ne leur permettra pas d’échapper à l’exécution provisoire de ces peines d’emprisonnement.
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