Montauban | Pas de prison pour le papa pédo père de 5 enfants !

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Pédocriminel En liberté

Il agresse sexuellement une adolescente de 14 ans le jour des obsèques de sa grand-mère
petite fille prostrée
Reconnu coupable, le pédorciminel est condamné à quinze mois de prison avec sursis !

Il agresse sexuellement une adolescente de 14 ans le jour des obsèques de sa grand-mère

“Je n’ai jamais fait quelque chose de mal, j’ai toujours été là pour elle ou pour ma belle-sœur… Je ne comprends pas”.

Vêtu d’un sweat à capuche gris, Fabrice R., 40 ans, poursuivi pour l’agression sexuelle à Beaumont-de-Lomagne de la fille de son ex-belle-sœur, réfute tout à la barre du tribunal correctionnel.

Le père de famille de cinq enfants qui parle d’un complot familial pour lui nuire, se retrouve pourtant vite en difficulté.

Le président Abentin, l’interroge :

“Jennifer (nous la prénommerons ainsi) qui a 13 ans au moment des faits (mars 2018) a donc été instrumentalisée par sa mère?”

Le prévenu lâche :

“Oui, par vengeance parce que j’avais refusé les avances de sa mère”.

Le juge lui retorque :

“Et le voisin qui vous a surpris avec vos mains sous ses vêtements?”

Le quadra se défend :

“Il était là à l’enterrement”.

Le juge insiste :

“Jennifer ment alors?”

Le pédocrminel conclu par un simple :

“Oui”.

Des explications qui ne convainquent personne et surtout pas les avocates des parties civiles. Me Valérie Durand, conseil ad hoc de l’adolescente, lui demande :

“Elle a des problèmes intellectuels Jennifer ?”

Fabrice murmure :

“Non”.

Elle poursuit :

“Pourtant durant votre garde à vue, vous disiez: “Je sais qu’elle est folle”.

Prenant le relais Me Séverine Lheureux, avocate de la mère de la victime, ne manque pas de rappeler au père de famille:

“Personne ne prend ses désirs pour des réalités vous concernant ; ma cliente n’a jamais rien espéré de vous car objectivement, on est plus sur Alain que sur Delon”.

Les sourires et les rires dans la salle d’audience après ce recadrage en règle du mis en cause ne font pas oublier l’essentiel à la vice-procureure Benlafquih.

La magistrate, battant en brèche le complot familial, tonne :

“Vous n’avez vraiment aucun scrupule, le jour des obsèques de la grand-mère de la victime, dans un local à poubelle en bas de chez elle: c’est très romantique !”

L’homme ayant un casier vierge, la vice-procureure requérant 18 mois avec sursis :

“Tout cela ne tient pas car en général dans ces dossiers: c’est parole contre parole. Sauf que là, il y a un témoin…”

En défense, Me Caroline Cherel qui plaide la relaxe, revient sur l’expertise psy de la victime.

L’avocate, parlant des “troubles du comportement” de l’ado, insiste ;

“Le médecin dit qu’elle a une limite floue entre le réel et l’imaginaire”.

Pas suffisant pour le tribunal qui a assez d’éléments pour condamner le père de famille à quinze mois de prison avec sursis avec l’interdiction d’entrer en contact avec la victime, et son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

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