Marseille | Une fille de 14 ans violée tour à tour par deux hommes de 27 et 64 ans

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Séquestrée et violée, une ado de 14 ans est retrouvée grâce à Snapchat
photo d'une femme agressée plaquée au sol maintenue et molestée
Ignorant où elle se trouvait, la jeune fille originaire de l’Ardèche a prévenu ses parents. C’est finalement l’idée astucieuse d’une policière qui va permettre de localiser la victime grâce au réseaux social et à la sortir de ce calvaire.

L’histoire est terrible. Mais c’est finalement l’un des réseaux sociaux préférés des jeunes, aussi connu pour ses travers, qui va sortir cette victime d’un véritable enfer. Tout commence vendredi matin peu avant 6 heures lorsque les parents d’une jeune fille de 14 ans, en fugue et originaire de l’Ardèche, sollicitent les forces de l’ordre.

Ils viennent de recevoir des messages paniqués de leur fille, via le réseau social Instagram. Elle dit se trouver à Marseille (Bouches-du-Rhône), et être séquestrée après avoir été violée.

Elle a profité du sommeil de ses ravisseurs pour donner l’alerte. Elle aurait potentiellement été frappée et droguée. Problème : il lui est impossible de pouvoir communiquer sa position exacte dans la cité phocéenne qu’elle ne connaît pas. On ignore d’ailleurs les raisons de sa présence dans cette ville.

Les policiers prennent le relais et échangent avec l’adolescente. Une enquêtrice, « une jeune policière adjointe » selon la télévision régionale, va alors avoir la salvatrice idée de lui demander si elle possède un compte Snapchat, le réseau social de messages éphémères préféré des ados. En effet, cette application permet la géolocalisation de ses membres.

Les policiers retrouvent ainsi rapidement l’immeuble exact où se trouve la jeune fille, dans le quartier de la Cabucelle (XVe arrondissement). Ils vont alors lui demander d’allumer la lumière de l’appartement où elle se trouve. Ce qui lui est impossible sans réveiller ses ravisseurs.

Violée tour à tour par les deux hommes

Toujours en contact avec les forces de police, elle va les guider. Alors qu’ils montent les étages un à un, elle devra leur confirmer sa présence lorsqu’elle arrivera à les entendre sur le palier. Ils frappent à toutes les portes jusqu’à ce qu’elle écrive « oui » par texto lorsqu’ils arrivent devant l’appartement de son calvaire.

Les policiers pénètrent enfin et interpellent deux hommes âgés de 27 et 64 ans. L’un d’eux tente d’effacer des contenus de son téléphone au moment où il est appréhendé, stoppé par les hommes de la Bac. La victime, elle, est retrouvée prostrée, terrorisée et sous l’effet de psychotropes. Elle est rapidement hospitalisée.

Entendue par les enquêteurs, la victime, qui reconnaît se prostituer occasionnellement, dit avoir rencontré le plus jeune de ses bourreaux la veille. Il lui aurait proposé de l’héberger dans cet appartement où elle découvre le sexagénaire.

Elle aurait alors consommé du cannabis, avant d’être violée tour à tour par les deux hommes. Les premières constatations médicales confirment des lésions anales. Elle dit également avoir été obligée à pratiquer des fellations.

Les deux hommes ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête confiée à la Sûreté départementale des Bouches-du-Rhône. Ils sont déjà connus des forces de l’ordre.

« Si la policière adjointe n’avait pas eu l’idée de la localiser grâce à Snapchat, on n’aurait peut-être pas pu la retrouver. Qui sait ce qui aurait pu lui arriver ? »,

conclut Rudy Manna, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police dans les Bouches-du-Rhône, auprès de France 3.

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