Maroc | Le FBI et la gendarmerie royale font tomber un pédophile français

 

La coopération entre la gendarmerie royale et le FBI américain a permis de faire tomber un pédophile français résidant au Maroc.

C’est une affaire qui démontre à quel point la coopération entre les services de sécurité marocains et leurs homologues étrangers peut être particulièrement efficace.

En effet, Assabah, dans son numéro du mardi 21 février, rapporte qu’une enquête menée par la gendarmerie royale et le FBI a permis de mettre la main sur un pédophile français résidant au Maroc et dont la victime se trouve à New York.

Le journal explique que les services de la gendarmerie du 2 Mars, à Casablanca, ont arrêté un Français de 36 ans, habitant Mohammédia et patron d’une société basée au quartier Sidi Bernoussi, l’homme étant accusé de détournement de mineurs, via Internet.

Sa principale victime est un jeune homme américain de 16 ans qui étudie à New York.

Le pédophile l’aurait convaincu d’échanger des photos pornographiques sur le Net.

Le FBI l’a alors tracé pour découvrir qu’il se trouvait au Maroc et a alors sollicité la coopération des services sécuritaires marocains, notamment du centre judiciaire de la gendarmerie royale.

Cette dernière a donc ouvert sa propre enquête sur l’affaire en recourant à des experts en informatique qui, aidés par les données fournies par le FBI, ont rapidement localisé l’ordinateur utilisé dans cette affaire.

Il s’est avéré, souligne Assabah, que l’accusé l’avait utilisé sur son lieu de travail, à Sidi Bernoussi.

Cependant, la perquisition de son domicile à Mohammédia a permis la saisie d’un autre ordinateur qui aurait servi pour d’autres affaires du même genre.

Lors de son interrogatoire, le prévenu a reconnu les faits, expliquant qu’il était entré en contact avec la principale victime après être tombé sur sa photo en surfant sur le Net.

Après avoir initié le contact avec la victime sur les réseaux sociaux, il l’a convaincu de se filmer dans des postures sans équivoque pour assouvir ses penchants sexuels.

Source: Le 360

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