Margencel | Léa serait morte étouffée, son père est toujours en fuite
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 25/05/2016
- 00:00
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Léa, 3 ans a été retrouvée morte au domicile de son père à Margencel, lundi 23 mai. Elle aurait été étouffée. L’homme est toujours activement recherché, mais sa voiture a été retrouvée ce mercredi matin à Douvaine.
Les premières autopsies de la fillette, réalisées à Grenoble au lendemain de la découverte du corps, concluraient à une mort par étouffement. « C’est effectivement l’hypothèse privilégiée, »confirme au Messager le procureur d’Annecy, Eric Maillaud.
Le corps de Léa ne présentait aucune trace de violence. A-t-elle été étouffée par un oreiller ? A-t-elle été victime d’un empoisonnement ? Les analyses plus poussées, notamment toxicologiques, doivent permettre de le déterminer.
L’étouffement reste pour l’heure la piste privilégiée :
« Mais il faut attendre les analyses complémentaires dans 15 à 20 jours pour en être certain », affirme le procureur Maillaud.
Le père introuvable deux jours après la découverte du corps
En attendant, son père reste introuvable. Mardi 24 mai en fin de journée, le parquet d’Annecy chargé de l’enquête avait lancé un appel à témoins :
« Dans le cadre du meurtre de la petite Léa, un appel à témoins est lancé afin de rechercher son père Cédric M., qui pourrait être un témoin important dans cette affaire. »
Toute personne susceptible d’avoir des informations est priée de contacter la brigade de recherche de Thonon-les-Bains au 04 50 71 09 20.
La voiture du père abandonnée à Douvaine
Les enquêteurs recherchaient également son véhicule « une Renault Mégane grise ancien modèle (avec un pare-chocs avant plus clair) immatriculée : DL-141-KP ». Celui-ci a été retrouvé mercredi 25 mai dans la matinée, à Douvaine.
La voiture était garée sur le parking situé derrière le Crédit Agricole des Savoie, au centre de la commune.
D’après nos informations, ce serait un employé de la banque qui aurait prévenu les gendarmes.
Les enquêteurs ont passé la matinée sur place pour inspecter la voiture qui a été enlevée du lieu à midi, pour subir des analyses plus poussées.
Les faits
La fillette n’avait pas été ramenée chez sa mère et n’avait pas été à l’école de la journée, lundi 23 mai. D’après le maire de Margencel, Jean-Pierre Rambicur, c’est le frère du père, qui vivait à proximité, qui a fait la macabre découverte le jour-même.
Suspecté d’avoir commis l’irréparable, son père est activement recherché par les gendarmes, depuis deux jours. Un hélicoptère a survolé Margencel, les communes avoisinantes et la région toute la journée de mardi 24 mai. « Une quarantaine de gendarmes sont mobilisés », a indiqué une source proche de l’enquête.
A l’école maternelle de Margencel, où la petite fille est scolarisée en petite section, une réunion a eu lieu mardi matin avec l’équipe éducative, le maire, l’inspecteur d’académie et une psychologue scolaire. « La cellule psychologique a été mise en place dès ce matin », a indiqué l’inspection d’académie.
Le couple en instance de divorce
Les gendarmes sont ont également inspecté le domicile du père, avec la cellule d’identification criminelle.
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