Madrid | Le père prodige des maths, viole son bébé, filme et partage sur le web

Lors de son arrestation, des policiers lui demandèrent :

“Mais pourquoi violes tu ton bébé !?”

Et lui de répondre, devant des policiers médusés bien qu’habitués aux ordures, tout en regardant son bébé couvert de griffures, sa tétine pleine de cendres de joints:

“Je le fais pour ne pas faire pire..”

Depuis son emprisonnement, la police enquête sur sa vie, essaimée d’addictions à diverses drogues, pour tenter de cerner sa personnalité.

Non seulement pour tenter de comprendre l’incompréhensible, mais pour savoir si, au-delà du web, où il a diffusé près d’une centaine de vidéos de viols d’enfants, dont celui de son bébé, a sévi dans la vraie vie contre d’autres enfants.

On sait déjà qu’il se promenait très fréquemment, du moins jusqu’avant la pandémie, autour de la Plaza de España et du Parque del Oeste de Madrid en recherche d’interactions avec des mineurs qui avaient son look : emo et gothique.

Sur ses réseaux et tél., les agents ont retrouvé des photos de lui fumant des joints dans ces parcs accompagné de jeunes dont l’âge est indéterminé.

Il a aussi été trouvé des propositions à des enfants de 14 ans pour obtenir des relations sexuelles sans préservatif.

Les enquêteurs tentent de déterminer quand il a commencé à devenir un prédateur d’enfants pour tenter de rechercher d’éventuelles victimes supplémentaires.

Probablement bien avant sa 1ère interpellation en 2021 pour distribution de pédopornographie.

Il est né à Maracaibo (Venezuela) et est naturalisé espagnol.

Lors de son adolescence, il entre dans l’univers du manga, de la culture asiatique et du jeu vidéo.

En parallèle, il devient violent.

Il cogne son père et est expulsé du domicile familial.

Il postule alors dans l’armée au printemps 2017 pour devenir militaire de carrière.

Il n’est pas admis et doit gagner sa vie comme serveur.

Il emménage avec sa compagne, aujourd’hui âgée de 23 ans, dans le quartier madrilène populaire de Lucero.

Elle est une tatoueuse en herbe qui se définit comme non binaire sur les réseaux sociaux, et décide de suspendre son traitement pour devenir un homme pour pouvoir tomber enceinte du bébé martyr.

Par ailleurs, lors de l’arrestation de son compagnon, elle était présente et semblait, selon la police, étourdie, abattue en apprenant qu’il violait leur fillette.

Néanmoins, la police a des indices qu’elle savait qu’il distribuait de la pédopornographie sur internet.

Elle est libre. Pour l’instant.

Avant de sombrer dans la perversité, Santiago était l‘un des meilleurs élèves de son école religieuse de Valdemoro, au sud de Madrid, au point qu’en 2011, à seulement 13 ans, il entre dans le prestigieux projet “Estalmat” destiné à stimuler les talents.

Il était un mathématicien précoce, parrainé et subventionné par l’Académie Royale des Sciences Exactes.

De plus, en mai de l’année de ses 13 ans, celui qui deviendra un monstre est sélectionné pour participer à la XVIIe Olympiade mathématique en Argentine et reçoit une mention honorable.

Les 1ères expertises psychologiques soulignent sa capacité à soumettre la mère du bébé, son absence de remords pour avoir violé son bébé et pour la diffusion sur internet d’autres viols d’enfants ainsi que son absence de conscience de la gravité de ses crimes.

Elles soulignent aussi sa recherche de l’hédonisme à tout prix et son narcissisme poussé à l’extrême.

Sur ses réseaux sociaux, sa devise était “Paix, amour et drogue“, un de ses 2 pseudonyme était Apollon (Dieu de la beauté), et l’autre était “Soyunstegosaurus” ( “Jesuisunstégosaure”), en référence à un dessin animé.

La dernière photo que la mère de la martyre a publiée sur son compte Instagram est glaçante : on la voit avec le bébé endormi sur ses genoux et Santiago allongé avec elles, les yeux fermés face au bébé.