Lyon | Correctionnalisation de viol incestueux sur mineure sur fond de laxisme judiciaire

Il écope de 3 ans de prison dont 18 mois sous bracelet électronique.

“J’ai fait une bêtise”, expliquait l’accusé pour justifier son comportement du 7 août 2018, selon Le Progrès.

Léa, la victime, l’accuse quant à elle d’un “viol”. Les faits se sont passés dans l’appartement de son beau-père.

L’adolescente s’était réveillée un après-midi sur le canapé de l’ex compagnon de sa mère en étant nue sous un plaid. Sa mère ne l’a pas cru et la jeune fille s’était rendue à la gendarmerie pour déposer plainte.

Le jugement est tombé quatre ans plus tard au tribunal de Lyon.

Les gendarmes avaient trouvé des consultations de sites pornographiques sur l’ordinateur de l’agresseur.

Enfin, les analyses de Léa avaient confirmé l’absorption, à son insu, de somnifères.

La défense conteste la pénétration et préfère utiliser le terme “d’attouchements.”

De quoi irriter la partie civile qui souligne le fait que leur cliente espérait enfin se mesurer à une démarche d’honnêteté.

Le tribunal a condamné l’homme à 3 ans de prison dont 18 mois de sursis probatoire. La partie ferme s’effectuant sous bracelet électronique.