Luperto: pas encore de prise de position définitive sur un examen psychologique
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 18/12/2015
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Luperto: pas encore de prise de position définitive sur un examen psychologique
Le politicien a été inculpé ce mercredi pour outrages aux bonnes mœurs.
“Nous attendons l’accès au dossier avant toute prise de position définitive sur quelque devoir complémentaire que ce soit”, a commenté vendredi matin Me Pascal Rodeyns, un des avocats de Jean-Charles Luperto, concernant le refus de l’intéressé évoqué dans certains médias de se soumettre à une expertise psychologique dans le cadre de son inculpation.
Il reste en liberté et s’il devait être placé sous mandat d’arrêt, il ne pourrait l’être qu’après la levée de son immunité parlementaire.
Jean-Charles Luperto, 41 ans, nie toujours fermement les faits qui lui sont reprochés même s’il a reconnu s’être rendu sur l’aire d’autoroute de Spy pour y faire des rencontres. Il accueille son inculpation “avec sérénité et détermination”, avaient indiqué mercredi ses avocats, Mes Rodeyns et Preumont.
L’inculpation de Jean-Charles Luperto lui donne accès au dossier et permet de demander des devoirs d’enquête complémentaires, notamment à décharge.
Des tests psychologiques ? Luperto dit non !
Jean-Charles Luperto est désormais inculpé dans le cadre de cette affaire qui a frappé l’ex-président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles mi-novembre. Cinq plaintes ont été déposées à son encontre et il reste à déterminer ce qu’il ressort vraiment des différents témoignages livrés à la police.
Dans le même temps, le juge d’instruction a proposé à M. Luperto de passer des tests psychologiques, mais ce dernier a refusé de subir ces tests. Marc Preumont, un de ses avocats explique la raison de son refus à nos confrères de RTL-TVi: “Il nie les faits, il ne voit pas pourquoi il se ferait disséquer sur le plan psychologique à partir du moment où il considère que ce que l’on lui reproche n’a pas eu lieu et que l’on lui fait ces reproches à tort”.
Il s’agit pour la justice de mieux comprendre la personnalité de la personne qui subit ces tests. “C’est important en terme de réponse à apporter à un éventuel acte infractionnel”, explique Vincent Macq le procureur du Roi de Namur. Mais on “ne peut pas contraindre quelqu’un (…) à ce type d’expertise”, ajoute Me Preumont
Source : http://www.dhnet.be/
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