Belgique | L’ancien gardien de prison condamné pour le viol d’un bébé réclame à nouveau sa libération

L’ancien gardien de la prison d’Andenne condamné pour le viol d’un bébé a de nouveau réclamé sa libération conditionnelle.

Alex M., un ancien gardien de la prison d’Andenne qui avait été condamné à une peine de 7 ans de prison par la cour d’appel de Liège en octobre 2013, a réclamé mardi devant le tribunal de l’application des peines sa libération conditionnelle.

La décision du tribunal est attendue le 12 juillet.

Alex M. avait été condamné avec sa compagne, elle aussi gardienne de prison, pour le viol d’un bébé âgé de 4 mois. Il avait écopé de 7 ans de prison.

Après avoir purgé une partie de sa peine, Alex M. a déjà introduit en 2016 une demande de libération conditionnelle et en février 2017 une demande de surveillance à domicile sous le régime du bracelet électronique.

Ces demandes avaient été refusées. Quelques semaines à peine après ces refus, Alex M. avait introduit une autre demande de libération conditionnelle.

L’affaire est à chaque fois examinée par le tribunal de l’application des peines de Mons qui se déplace spécialement à Namur dans le cadre de cette affaire.

Le père de l’enfant a lancé une pétition

D. C, père de l’enfant victime des faits, a manifesté lors de cette audience son désaccord avec la demande formulée par Alex M.

«Ma priorité absolue est qu’il reste derrière les barreaux. J’ai aussi demandé à ce qu’il soit examiné par un expert afin de mesurer le risque que représente sa remise en liberté», a-t-il indiqué.

Lors de cette audience, Alex M. s’est dit prêt à déménager dans un rayon de 25 kilomètres au-delà du domicile de la famille de la victime.

«Mais nous constatons qu’il n’existe dans son dossier aucune promesse de location ou d’achat, alors qu’il a déjà bénéficié de permissions de sortie», a relevé le père de la victime.

La décision du TAP sera prononcée dans ses locaux de Mons le 12 juillet prochain.

Par ailleurs, D.C. a rappelé qu’il mène un nouveau combat pour obtenir l’incompressibilité des peines dans des affaires graves concernant notamment les faits de pédophilie ou d’atteintes graves aux victimes.

Il a lancé une pétition dont il a présenté les résultats au Parlement européen.

Source : www.lavenir.net

 

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