Lunéville | Correctionnalisation de viols et sursis pour le grand-père incestueux

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Le grand-père lui aurait imposé des fellations et une pénétration digitale
Un grand-père de 90 ans d’un petit village situé à l’Est de Lunéville a été reconnu coupable d‘agressions sexuelles incestueuses (en réalité des viols) sur mineures par le tribunal correctionnel de Nancy et a été condamné à trois ans de prison avec sursis.

Les magistrats ont également prononcé une interdiction de contact avec les victimes, d’une durée de cinq ans, ainsi qu’une inscription au FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).

Le 21 juin dernier, lors de l’audience , le parquet avait requis cinq ans dont un avec sursis et mise à l’épreuve.

Le procureur Stéphane Javet s’était également interrogé sur un éventuel mandat de dépôt.

Le prévenu était défendu par Me Litaize-Thiéry.

C’est l’une de ses propres filles qui a porté plainte contre René (NDLR : les prénoms ont été modifiés), en mai 2019.

La mère d’Ynès avait alors révélé que sa fille avait été abusée par son grand-père entre 2009 et 2011 et ce, alors qu’elle était âgée de 7 à 9 ans.

L’enfant avait subi des caresses sur la poitrine et le sexe.

René s’était également mis face à elle, en exhibant son sexe, en se masturbant, et lui aurait imposé des fellations et une pénétration digitale.

Ces viols ont été requalifiés en atteintes sexuelles incestueuses sur mineure.

Âgée en 2019 de 29 ans, l’une des cousines d’Ynès avait également dénoncé des gestes répréhensibles de la part de René, lors de vacances scolaires, entre 1997 et 2001.

Elle avait alors de 8 à 11 ans.

Lors de l’audience, le grand-père avait reconnu avoir touché Ynès mais pas sa cousine.

Il avait évoqué « un complot ».

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