France | La protection des mineurs n’est toujours pas une priorité en 2020

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L’omerta que Wanted Pedo dénonce depuis maintenant 5 ans, est toujours en vigueur
Bien sûr, nous avons tous entendu de nombreuses affaires judiciaires dans les médias. Il y a eu des pédocriminels de tous horizons qui sont passés devant les juges ces 5 dernières années.

Des éducateurs,des prêtres, des instituteurs, des directeurs d’école, le voisin, des gendarmes, des policiers, médecins, pompiers, beaucoup de beaux-pères prédateurs … et même un pilote de ligne.

L’état a même donné les moyens à la justice, de correctionnaliser des viols sur mineurs.

Il y a l’abaissement de l’âge du consentement sexuel qui a été abordé, ainsi que la scolarisation des enfants de 3 ans.

En ce sens, les services public et “le public” peuvent prétendre que l’enfant est au cœur des préoccupations de l’État et de ses institutions.

Mais alors, de quel omerta parlons-nous ?

  1. Les 1000 disparitions annuelles d’enfants, classées sans suite, faute de moyens et d’éléments.
  2. L’apologie de la pédophilie, n’est pas interdite. On peut dire “je veux baiser un enfant de 8 ans” dans l’espace public, sur le web, sans risquer la moindre condamnation, ni même un simple ” rappel à la loi”.
  3. Les casiers judiciaires de certains personnels travaillant auprès d’enfant, notamment dans le périscolaire, les chauffeurs de bus … ne font pas l’objet de contrôles systématiques et réguliers.
  4. Les enfants victimes et leurs familles sont mal prises en charge par les intervenants judiciaires, car formés sur des théories fallacieuses et malveillantes.
  5. Quand des citoyens dénoncent les agissements de pédocriminels sur les réseaux sociaux, les fameux” tchats pour ado “, ou encore des sites ouvertement pro-pédophiles, ceux-ci se retrouvent très souvent face à une administration mutique, refusant d’agir en trouvant des excuses.
    La pédocriminalité et la cyber-pédocriminalité, est de ce fait toujours en constante augmentation.

 

L’apologie de la pédocriminalité n’est toujours pas condamnable.

Depuis plus de 25 ans il existe un site pro-pédocriminel, faisant l’apologie de la pédophile, parfois se cachant derrière le terme “éphébophile”, prétendant ne jamais toucher aux enfants, voisin, n’est autre que La Garçonnière (legarcon.net).

Wanted Pedo en a exploré les tréfonds, et ce que nous y avons trouvé était clairement la preuve qu’un réseau de prostitution infantile était à l’œuvre derrière la façade pseudo “gentil-mauvais garçon” de ce site.

LG : La Garçonnière

KP : Kinder Porn

 

Nous étions en 2014.

Nous sommes six ans plus tard et en voici quelques nouveaux extraits :

D’après les dires de ces pédocriminels en puissance, des associations de “protection de l’enfance” tentent parfois de rentrer en contact avec eux en suivant leurs forums.

Comme ici, où il semblerait que Mme Latifa Bennari présidente de l’Ange BLeu ait pris contact avec l’un deux nommé Tristan ainsi que deux autres membres de ces forums.

S’en suit une histoire pédophile, légale dans notre pays :

Ce même auteur, “Tristan” semble connaître Gabriel Matzneff et parle de son cas aux autres membres de LG. Les meilleurs passages de Matzneff selon legarcon.net

 

Ce forum est à ce jour, toujours en activité malgré bon nombres de nos réclamations et signalements à Pharos.

En somme en France vous ne pouvez pas écrire par exemple :

” J’aime tuer des gens, je le fais souvent, faites comme moi “ ,

mais vous pouvez écrire :

“J’ai des relations sexuelles avec ma fille de 4 ans, son petit cul est magnifique, faites comme moi “

Ça c’est légal !

D’ailleurs, Gabriel Matzneff a usé de ce droit à l’apologie de la pédophilie à maintes reprises tout en précisant qu’il était en lien avec un véritable réseau de pédocriminels :

Crédit / Alexandre Lebreton Youtube ” Les Passions schismatiques “, édition 2005, chapitre 5

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Voici un autre site, spécialisé pour les GirlLovers :

Ces sites étant disponibles au premier quidam venu, voyons maintenant du côté du DarkNet  

Malgré notre action : “Les Signalements Du Dimanche” débutés en août 2016 et stoppés en septembre 2017, seulement 45% des sites signalés sont à ce jour clôturés, et nous remercions tous les internautes qui ont participé à cet action.

Grâce à vos signalements, une partie de l’intégrité de nombreux enfants a été préservée.

Néanmoins cela ne suffit pas.

Dans les liens dénoncés à l’époque, il persiste encore des liens clairement pédocriminels.

 

À noter la présence constante des sites dit “naturistes”  (l’un d’eux présente un concours numéroté avec de très jeunes enfants).

Liens encore actifs que vous pouvez signaler à Pharos :

N°3-http://babyixntjlab.phpf=16&t=2130

N°117- http:/ietrhjds3j.onion/main3.php?g2_itemId=602

N°40- http://babyixntjlabw.onion/ewforum.php

N°98-http://naturisme.nudism.com

Il y a aussi de nombreux sites, présentés comme étant spécialisés dans les “Teens”, mais qui seraient (surement après de minutieux contrôles) des adultes de 18 ans révolus.

Ces sites ne seront donc pas fermés.

Vous l’aurez compris, l’ampleur de la pédopornographie sur l’Internet et le Darknet est colossale.

Les institutions manquent clairement de moyens (humain/financier) ainsi qu’une vraie volonté pour éradiquer ce fléau, représentant un trafic de plusieurs milliards d’euros et engendrant un nombre de victimes incalculables. 

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Du côté de l’Éducation Nationale

Depuis l’affaire de l’école de Villefontaine en 2015, le ministère de l’éducation a contrôlé plus de 900.000 casiers judiciaires, opération finalisée en février 2016.

L’opération a permis de révéler 122 inscriptions inconnues des services de l’éducation nationale, dont 38 relevaient d’infractions sexuelles à l’encontre de mineurs : agressions et atteintes sexuelles, violences, détention d’images pédopornographiques, etc.

Sur les 38 situations révélées, dix-huit personnes n’exercent plus, actuellement, leurs fonctions devant élèves :

· dix sanctions disciplinaires ont été prononcées (dont cinq révocations et trois sanctions du troisième groupe91(*)) ;

· huit personnes ne sont plus en contact avec des mineurs : six du fait du non renouvellement de leur contrat, un en raison d’un départ en retraite et un en raison d’une affectation sur des fonctions administratives

Néanmoins :

Les chiffres communiqués par le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse (cf. infra) mettent en évidence une progression régulière, entre 2015 et 2017, du nombre des sanctions disciplinaires infligées aux enseignants ayant commis des infractions sexuelles sur des mineurs dans l’exercice de leurs fonctions.

Le ministère estime que ces données montrent

« que les mesures prises en 2016 ont permis à l’administration d’avoir une connaissance optimisée de ces infractions »

Depuis le 1er janvier 2016:

Le décret n° 2015-1841 du 30 décembre 2015 publié au JORF du 31 décembre 2015 autorise dorénavant toutes les administrations publiques à contrôler le bulletin n°2 (B2) du casier judiciaire des agents en contact habituel avec des mineurs, en cours de carrière.

La ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a décidé de procéder, pour l’ensemble des agents de l’éducation nationale en contact habituel avec des mineurs, à une opération de consultation automatisée du bulletin n°2 du casier judiciaire et du fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV).

Il s’agit d’une opération ponctuelle.

Ce qui peut en partie expliquer le nombres croissant d’infractions sexuelles.

Les faits d’infractions sexuelles sur mineurs

recensés par le ministère de l’éducation nationale depuis 2015

Pour les enseignants du second degré :

En 2015, douze infractions sexuelles ont été commises sur des mineurs par des personnels enseignants du second degré, dans l’exercice de leurs fonctions, et ont donné lieu à des sanctions disciplinaires.

Sur dix enseignants ayant commis des atteintes sexuelles sur mineurs, cinq ont fait l’objet d’une éviction définitive du service (révocation, mise à la retraite d’office ou licenciement) et cinq d’une exclusion temporaire de fonctions de trois mois à deux ans.

Deux enseignants reconnus coupables de corruption de mineur ont été sanctionnés, l’un d’une exclusion temporaire de fonctions, l’autre d’un déplacement d’office.

Parmi les douze enseignants concernés, sept ont fait l’objet d’une condamnation pénale.

En 2016, treize infractions sexuelles ont été commises sur des mineurs par des personnels enseignants du second degré, dans l’exercice de leurs fonctions, et ont donné lieu à des sanctions disciplinaires.

Sur neuf enseignants ayant commis des atteintes sexuelles sur mineurs, quatre ont fait l’objet d’une éviction définitive du service et cinq d’une exclusion temporaire de fonctions de trois mois à deux ans.

Trois enseignants reconnus coupables de proposition sexuelle faite à un mineur ont été sanctionnés d’une éviction définitive du service ou d’une exclusion temporaire de fonctions.

La seule infraction sexuelle de pédopornographie impliquant des élèves commise par un enseignant du second degré a entraîné sa révocation.

Parmi les treize enseignants concernés, six ont fait l’objet d’une condamnation pénale.

En 2017, dix-sept infractions sexuelles ont été commises sur des mineurs par des personnels enseignants du second degré dans l’exercice de leurs fonctions et ont donné lieu à des sanctions disciplinaires.

Sur neuf enseignants ayant commis des agressions ou des atteintes sexuelles sur mineurs, six ont fait l’objet d’une éviction définitive du service et trois d’une exclusion temporaire de fonctions de trois mois à deux ans.

Sept enseignants reconnus coupables de corruption de mineur ont été sanctionnés d’une éviction définitive du service ou d’une exclusion temporaire de fonctions de trois mois à deux ans.

Enfin, un enseignant contractuel ayant fait une proposition sexuelle à un élève mineur a été licencié.

Parmi les dix-sept enseignants concernés, quatorze ont fait l’objet d’une condamnation pénale.

Pour les enseignants du premier degré :

En 2015, trois infractions sexuelles ont été commises sur des mineurs par des personnels enseignants du premier degré, dans l’exercice de leurs fonctions : une affaire de pédophilie, une agression sexuelle et un cas de harcèlement sexuel.

Ces affaires ont toutes donné lieu à une condamnation pénale et se sont soldées par une éviction définitive du service.

En 2016, cinq infractions sexuelles ont été commises sur des mineurs par des personnels enseignants du premier degré, dans l’exercice de leurs fonctions : un cas de pédophilie, deux cas d’agressions sexuelles sur mineurs de moins de quinze ans (dont l’une avec de la pédopornographie), des abus sexuels et des gestes inappropriés à l’encontre d’élèves.

Ces cinq enseignants ont été évincés du service.

Parmi les cinq enseignants concernés, quatre ont fait l’objet d’une condamnation pénale.

En 2017, cinq infractions sexuelles ont été commises sur des mineurs par des personnels enseignants du premier degré, dans l’exercice de leurs fonctions : un cas de viol, deux agressions sexuelles sur mineurs par personne ayant autorité sur les victimes, deux cas d’agressions sexuelles sur mineurs de quinze ans par personne ayant autorité sur les victimes (dont l’un accompagné de pédopornographie).

Ces enseignants ayant fait l’objet d’une condamnation pénale ont été évincés du service.

Deux exclusions temporaires de fonctions ont été également prononcées à l’encontre d’enseignants pour sanctionner des faits d’atteinte sexuelle.

Pour les enseignants des établissements privés sous contrat :

En 2017, quatre résiliations de contrats ont été prononcées pour détention et diffusion d’images pédopornographiques et corruption de mineur.

Une exclusion temporaire de fonctions a été prononcée pour comportement inapproprié avec une élève mineure.

Pour les personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé (BIATSS) :

Une infraction sexuelle sur un mineur commise dans l’exercice des fonctions a été recensée depuis 2015.

Source : Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse

Une procédure lourde et difficile à mettre en œuvre

S’agissant des intervenants extérieurs apportant leur concours à l’enseignement de l’EPS dans le premier degré, la vérification de l’honorabilité se fait par l’interrogation du fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV).

En raison du grand nombre d’intervenants extérieurs en EPS ne bénéficiant pas de la présomption d’agrément (et dont l’honorabilité n’a pas déjà été vérifiée), les directions des services départementaux de l’éducation nationale peuvent avoir des difficultés à instruire les demandes d’agrément, notamment dans la consultation du FIJAISV.

Source : Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse

De plus, il faut opérer bon nombre de distinctions entre les différents services liés à l’enfance.

Les contrôles ne sont à ce jour pas systématiques du fait d’un certains manque de vigilance, de professionnalisme, de délais d’attente trop long, de services surchargées par les demandes de contrôles, comme il est notifié pour les associations :

La vérification de l’honorabilité des intervenants ne relève pas des services de l’éducation nationale mais des associations elles-mêmes.

Il convient de rappeler qu’en dehors des accueils collectifs de mineurs déclarés et des activités sportives soumises à une réglementation particulière (cf. infra), les associations ne peuvent obtenir l’extrait du bulletin n° 2 du casier judiciaire ni demander une consultation du FIJAISV.

Pour le personnel des transports scolaires :

M. Jean-Sébastien Barrault, président de la fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), a estimé à plus de deux millions le nombre d’enfants transportés chaque jour pour se rendre à leur établissement scolaire et à près de 700 000 ceux effectuant des voyages scolaires en autocar.

Les représentants de la FNTV ont souligné que les contrôles visant à la prévention des infractions sexuelles lors du recrutement étaient trop faibles, voir inexistants.

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Concernant les disparitions annuelles d’enfant :

Alors que le nombre global de signalements d’enfants disparus en 2017 est quasi équivalent à celui de 2016, le nombre de disparitions dites « inquiétantes », lui, a flambé.

Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, sur les 49.422 signalements de disparitions d’enfants cette année, on dénombre 1.328 disparitions dites « inquiétantes » contre 687 en 2016.

Un chiffre qui a doublé.

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En conclusion

En tenant compte que : environ 75% des plaintes pour abus sexuels sont classées sans suite et que seulement 2% d’entre elles donneront lieu à des condamnations. Le classement sans suite, n’étant pas inscrit au casier judiciaire, cela permet aux personnes ayant été mis en cause dans une affaire de continuer à travailler auprès d’enfants, sans que aucune surveillance particulière ne lui soit imposé.

L’association Wanted Pedo dénonce toujours la fragilité, l’instabilité voir l’inexistence des moyens déployés par le gouvernement en matière de lutte contre la pédocriminalité et la pédophilie.

En 2015 déjà, l’association avait soumis des propositions de loi au membres du Sénat

La peur change de camp, on ne lâche rien !

Honneur, Force et Courage

L’équipe Wanted pedo

Source : Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse

Source 2 : http://www.senat.fr/rap/r18-529-1/r18-529-16.html

Source 3 : https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=100544

Source 4 : https://www.20minutes.fr/societe/2276859-20180524-pourquoi-nombre-disparitions-inquietantes-mineurs-double-an

 

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