Lorient | 1 an de prison pour avoir agressé sexuellement sa belle-fille pendant 15 ans

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« Vous avez fait de votre belle-fille un objet sexuel, vous avez contesté sa part d’humanité »
L’homme a comparu devant le tribunal de Lorient, lundi 6 février 2023, pour des faits commis à l’encontre de sa belle-fille, alors mineure.

Un an de prison ferme au Bernéen coupable d’agression sexuelle

Pendant plus de quinze ans, le silence aura couvert les faits d’agression sexuelle incestueuse sur mineur ainsi que d’enregistrement ou fixation d’images à caractère pornographique d’un mineur pour lesquels un homme de 53 ans a comparu, lundi 6 février 2023, devant le tribunal de Lorient.

Un silence auquel l’individu a mis fin en février 2022, en informant les gendarmes de ces actes commis à Berné, à l’encontre de sa belle-fille, aujourd’hui âgée de 25 ans.

A la barre,  le prévenu a déclaré :

« Je m’en voulais, je voulais que ça se sache, que quelqu’un me dise stop »

Cette stratégie lui a également servi à justifier le voyeurisme qui lui était reproché un an avant ses aveux, quand il avait placé un téléphone portable dans la douche :

« Je l’avais mis bien en vue pour qu’il y ait une réaction de sa part.

Si j’avais voulu, j’aurais continué comme avant, en le cachant »

Inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles et violentes

Maître Briand, avocate de la victime a pointé du doigt :

« Il fait en sorte de sauver sa peau sur le plan judiciaire en se disant que comme tout est reconnu, c’est suffisant pour satisfaire la victime »

Le procureur, Éric Pouder la rejoint :

« Il explique quasiment que si on est là à évoquer ce dossier, c’est un peu grâce à lui, c’est assez insupportable à entendre.

Vous avez fait de votre belle-fille un objet sexuel, vous avez contesté sa part d’humanité »

Ces faits ont valu à Emmanuel Richard d’être condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, et de voir son nom inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles et violentes.

Il a également interdiction de contacter la victime et de paraître à son domicile.

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