Lons-le-Saunier | Mandat d’arrêt contre Quentin Bodin condamné à 1 an de prison

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Il avait prévu de passer un week-end avec une enfant de 12 ans
C’est grâce à l’intervention du père de la mineure que le projet de week-end a été avorté. Le Lédonien de 22 ans échangeait des photographies pédopornographiques avec la fillette âgée de 12 ans. Un mandat d’arrêt a été décerné à son encontre.

L’homme de 22 ans ne s’est pas présenté à son audience de ce mardi 6 février au tribunal correctionnel, à Lons-le-Saunier.

Il y était jugé pour détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique, ainsi que sollicitation d’un mineur pour obtenir ces images.

C’est un père de famille normand qui a été alerté par le projet de sa fille de 12 ans.

Celle-ci prétend vouloir passer un week-end chez une amie, mais lorsqu’il l’interroge, cette dernière ne donne que peu d’explications.

Rencontré sur les réseaux sociaux

Suspicieux, le père découvre que sa fille discute avec un homme rencontré sur les réseaux sociaux, alors âgé de 21 ans en 2022.

Ils s’échangent des photos et des vidéos à caractère pornographique.

Le père dépose plainte.

Sa fille, auditionnée, racontera l’insistance de son interlocuteur virtuel, qui l’a poussé à envoyer des photos et vidéos d’elle dénudées.

Un mandat d’arrêt décerné

De son côté, l’homme reconnaît les faits.

S’il ne savait pas précisément l’âge des multiples jeunes filles mineures avec qui il échangeait sur les réseaux sociaux, il affirme lors de son audition qu’il savait qu’elles n’avaient pas 18 ans.

«Il est difficile de déterminer une peine en l’absence de la personne, devant un simple dossier papier»

a reconnu la procureure en demandant une peine de prison mixte, alliant ferme et sursis.

Le tribunal a été plus ferme, se disant « inquiet de ce qu’il se serait passé sans l’intervention d’un père avisé » et a condamné Quentin Bodin à une peine de 24 mois d’emprisonnement dont 12 seront assortis d’un sursis probatoire d’une durée de deux ans.

Il devra durant ces deux années se soigner et travailler.

Quant à la partie ferme à effectuer, soit un an de prison, le tribunal a décerné un mandat d’arrêt à son encontre.

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