Orléans | Âgée de 23 ans elle comparait pour maltraitance

Sonia Rondet est accusée d’avoir commis des violences ayant entraîné une infirmité permanente sur son nourrisson.

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Les faits se sont déroulés à Orléans, entre décembre 2013 et avril 2014. Mais ils ont été révélés à la faveur de l’hospitalisation du bébé d’un an, le 23 mars 2014. L’enfant avait été transporté dans le coma.

Il présentait une fracture du crâne et divers hématomes sur le visage et l’ensemble du corps.

Son pronostic vital était engagé.

Sonia Rondet a fini par admettre qu’elle avait projeté son bébé à deux reprises contre une étagère et un mur, qu’il lui était également arrivé de le lancer dans son lit et, à plusieurs reprises, de le secouer.

Un trouble psychique

L’expert psychiatre, qui l’a examinée, a décelé chez cette jeune femme un trouble psychique susceptible d’avoir entravé le contrôle de ses actes.

Cet élément de personnalité pourrait être de nature à réduire le quantum de la peine susceptible d’être prononcée.

Aux côtés de la jeune femme qui encourt vingt années de réclusion, comparaîtra le compagnon de celle-ci. Ce jeune homme de 23 ans n’est pas le père de l’enfant.

Il était toutefois présent lors des scènes de violence. Et on lui reproche précisément de ne pas être intervenu. Un délit passible de cinq années de prison.

Près de trois ans après les faits, le petit garçon, qui souffrait d’hémiplégie, a récupéré une partie de ses facultés motrices.

Le procès des deux accusés doit durer trois jours.

Source: La République du Centre

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