Loireauxence | Peine avec bracelet électronique pour un homme reconnu coupable d’agressions sexuelles incestueuses

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Elle avait déjà fait un premier signalement des années plus tôt, «mais personne ne l’avait crue»
Un habitant de Loireauxence de 35 ans a été condamné mardi 18 juillet par le tribunal correctionnel de Nantes pour agression sexuelle incestueuse.

Un habitant de Loireauxence de 35 ans, inconnu de la justice, a été condamné ce mardi 18 juillet par le tribunal correctionnel de Nantes pour “agression sexuelle incestueuse” sur sa belle-fille de 16 ans.

Le trentenaire a aussi été reconnu coupable de “menace de délit contre les personnes avec ordre de remplir une condition”.

Il a en effet menacé, après coup, la mère de l’adolescente de «se mettre une balle dans la tête»  si elle le quittait et de  «ne pas partir tout seul».

Cette dernière a néanmoins quitté le domicile du prévenu pour partir vivre à Varades.

 

Une première plainte classée sans suite

A l’audience, l’homme a reconnu avoir  «caressé» sa belle-fille «sur le sexe» en avril 2020 alors qu’elle sortait de la douche,  «sous son pantalon de pyjama» , mais a réfuté toute «pénétration digitale» comme la jeune fille l’avait rapporté.

 «J’ai eu une pulsion, ça a duré dix-quinze secondes, puis je me suis rendu compte de mon erreur» ,

a-t-il dit.

Une incapacité temporaire de travail (ITT) de trente jours avait été prescrite à cette jeune fille «très en souffrance» , au vu de son «grand stress» et de sa «détresse psychologique» .

Elle avait déjà fait un premier signalement des années plus tôt, «mais personne ne l’avait crue» , a expliqué la présidente du tribunal correctionnel de Nantes.

Le procureur de la République, a quant, à lui profité de l’audience pour présenter les  «excuses»  du parquet à l’adolescente après le classement sans suite de sa première plainte.

 

Six mois de prison ferme avec bracelet

L’homme a finalement été condamné à six mois de prison ferme, qu’il pourra purger à son domicile avec un bracelet électronique, et à deux ans de prison avec sursis probatoire.

Cela l’obligera pendant deux ans à reprendre les soins psychologiques qu’il avait arrêtés au bout de quatre séances pour des questions  «financières» .

Le trentenaire devra continuer de travailler pour indemniser sa victime à qui il doit  8 000 € de dommages et intérêt.

Il lui sera aussi interdit de la recontacter ou de se présenter chez elle.

Les trois fusils de chasse et le pistolet à air comprimé qui avaient été saisis lui sont définitivement confisqués.

Son nom a été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). Il devra pointer tous les six mois à la gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche de son domicile pendant au moins vingt ans.

Le jugement a été frappé d’exécution provisoire, ce qui signifie qu’il s’applique dès à présent, même s’il en faisait appel.

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