Loire | Un sexagénaire condamné à deux ans de prison avec sursis

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Encore un pédocriminel en liberté
La justice a rendu son verdict mardi au tribunal de Roanne concernant des faits d’agression sexuelle sur mineure.

Un homme de 62 ans a été reconnu coupable d’attouchements sur une fillette de 6 ans, petite-fille de sa compagne, lors d’un épisode survenu dans un spa familial à l’été 2023.

Les faits remontent à fin juillet 2023, quand le sexagénaire gardait l’enfant pendant que sa grand-mère était au travail.

Dans le spa installé au jardin, la fillette se trouvait sans maillot de bain.

L’homme s’est alors dévêtu à son tour.

Selon les déclarations de la victime, révélées trois semaines plus tard à ses proches, le prévenu aurait ensuite procédé à des attouchements et lui aurait demandé de toucher son sexe.

À la barre, l’accusé a reconnu partiellement les faits tout en contestant certains éléments.

Admettant avoir demandé à l’enfant de garder le silence sur l’incident.

Cependant, il a qualifié de mensonges certaines accusations de la fillette, affirmant ne pas avoir eu de pulsion sexuelle et ne pas comprendre son propre comportement.

L’enquête des gendarmes a établi l’absence de pénétration.

Le rapport psychiatrique évoque une impulsion rapidement censurée par la honte.

Le prévenu, dont le casier était vierge, a depuis quitté la région pour s’installer à Limoges, sa relation de quinze ans avec la grand-mère ayant volé en éclats suite à ces événements.

La fillette, qui fait des cauchemars depuis les faits, se verra verser 5 000 euros de dommages et intérêts

Le procureur, rappelant que toutes les trois minutes, un enfant est victime de viol ou d’agression sexuelle, avait requis trois ans avec sursis.

Le tribunal a finalement prononcé une peine de deux ans de prison avec sursis probatoire pendant trois ans, assortie d’une obligation de soins psychologiques et d’une interdiction de contact avec la victime.

Le condamné ne pourra exercer aucune activité impliquant des mineurs pendant sept ans.

La fillette, qui fait des cauchemars depuis les faits, se verra verser 5 000 euros de dommages et intérêts.

Sa mère, accablée par un sentiment de culpabilité pour n’avoir pu protéger son enfant, recevra 1 000 euros.

Selon son avocat, Me Fabien Lambert, la petite victime présente « une perte d’appétit, des insomnies et une colère contre l’auteur ».

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