Livarot | Un récidiviste de 56 ans condamné à 1 an ferme pour agressions sexuelles sur 2 filles et 1 garçon âgés de 10, 11 et 13 ans

À Livarot (Calvados), un homme de 56 ans avait fait subir des attouchements à des enfants, et avait envoyé des messages obscènes à l’aînée âgée de 13 ans. Il a été condamné.

Tribunal de Lisieux (Calvados).

Le 24 août 2019, une jeune fille de 11 ans confie à sa grand-mère chez qui elle est en vacances que son voisin âgé de 56 ans lui a fait subir des attouchements, à Livarot (Calvados).

Il l’aurait embrassée, lui aurait caressé le pubis et aurait pris sa main pour la forcer à toucher son sexe. Avant de la laisser repartir, il l’aurait menacée de s’en prendre à sa mamie si elle lui disait ce qui s’est passé.

La grand-mère alerte les gendarmes.

La fillette leur explique ce qu’elle a vécu, précisant que l’homme lui a maintenu la main pendant de longues minutes sur son sexe et qu’elle est allée se laver la main immédiatement après.

Consciente que l’homme a transgressé des interdits, la fillette ajoute que sa grande sœur, de 2 ans son aînée, et son petit frère âgé de 10 ans en ont été eux-mêmes victimes.

Si l’audition du garçon s’avère assez difficile, il apparaît toutefois que le quinquagénaire lui a touché le sexe et a cherché à l’embrasser à deux reprises.

Mardi 17 décembre 2019, au tribunal de Lisieux (Calvados), l’homme nie en bloc tous les faits d’attouchements sexuels dont il est soupçonné :

« Pensez ce que vous voulez, mais je ne suis pas un pervers.

On peut me reprocher des choses, oui, mais les enfants, jamais de la vie ».

En revanche, il se montre plus réservé quand sont évoqués les textos « déplacés et obscènes » – selon les enquêteurs – qu’il a envoyés à la sœur aînée, et qui ont été attestés par une de ses amies.

« Elle, c’était différent. C’était pour la protéger », lance-t-il à la surprise de l’assistance, précisant qu’il s’agissait de « clins d’oeil » :

« Entre des messages et passer à l’acte, c’est différent ».

L’homme qui s’est montré volubile et sûr de lui tout au long du procès, affirme que c’est l’adolescente qui « l’aguichait » par ses messages.

Il évoque crûment quelques-unes des supposées propositions et allusions qu’elle lui aurait faites : « Elle me chauffait », conclut-il, avant de préciser :

« Ça me faisait monter en température ».

« Voir jusqu’où elle était capable d’aller »

Il dit que la fillette lui aurait même fixé un rendez-vous, où il s’était rendu :

« Pas pour avoir une relation, juste pour voir jusqu’où elle était capable d’aller ».

Ce qu’il ne saura vraisemblablement jamais, car l’adolescente n’était pas au prétendu rendez-vous.

« C’est vrai, j’aurais pu le dire à sa mère avant », admet-il sans que la question lui ait été posée.

Déjà condamné pour agression sexuelle sur personne vulnérable en 1996 par le tribunal de Châlons-en-Champagne (marne), le prévenu écope de 2 ans de prison dont 12 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant 3 ans.

Il devra suivre des soins et payer 2000 € à chacun des trois enfants pour leur préjudice moral.

Source : Actu

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