Lisieux | Un quinquagénaire récidiviste condamné pour une série d’exhibitions sexuelles

Un récidiviste a été condamné par le tribunal de Lisieux à un an de prison ferme pour des exhibitions sexuelles sur mineurs.

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Détenu à Caen depuis juin dernier pour « exhibitionnisme sur mineur de 15 ans », Philippe Chopin comparaissait de nouveau devant le tribunal correctionnel de Lisieux pour des faits similaires commis avant son incarcération.

Le quinquagénaire dont le casier judiciaire fait état de plusieurs condamnations, dont une prononcée par une cour d’assises pour le viol et la séquestration d’un enfant, a écopé d’une année d’emprisonnement.

Taille moyenne, cheveux courts, regard direct, le prévenu âgé de 55 ans reconnaît s’être livré à des exhibitions sexuelles à Lisieux devant sept adolescentes. Des faits commis les 12, 18 et 20 mai et le 6 juin derniers. Le quinquagénaire déclare « regretter sincèrement », les yeux tournés vers ceux de ses jeunes victimes qui ont assisté à l’audience.

Le 6 juin, le chauffeur-livreur a été surpris à Pont-l’Évêque alors qu’il s’exhibait devant une adolescente. Il a été condamné le 17 juin à un an de prison ferme par le tribunal de Lisieux dans le cadre d’une comparution immédiate.

Plusieurs pulsions incontrôlables

Après son arrestation, sept nouvelles victimes sont dénombrées grâce à la présentation de photos de l’individu. Il est formellement identifié par six d’entre elles. Le quinquagénaire reconnaît être l’auteur des sept agressions et n’a pas tenté de minimiser sa responsabilité.

Il ajoute même que lors de cette dernière « série d’exhibitions », il a été tenté de dénuder l’une de ses victimes en larmes, de la plaquer au mur et de se masturber.

Comme il l’a fait lors de son procès au mois de juin, il met ces « pulsions incontrôlables » sur le compte de l’arrêt du traitement hormonal auquel il a été soumis lors d’une précédente décision de justice. « Un arrêt que vous avez fait en catimini », précise la procureure.

Lors d’une courte plaidoirie, l’avocat de la défense a demandé la confusion de la peine de prison prévisible avec celle en cours, les faits s’étant déroulés antérieurement à ceux jugés en juin.

Le tribunal a condamné le prévenu à un an de prison ferme sans confusion des peines.

Source : http://www.paris-normandie.fr/

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