Lille | Un chef scout condamné pour atteinte sexuelle sur une fillette

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Pédocriminel En liberté

Une histoire d’amour entre un adulte et une mineure de 12 ans n’est qu’un point de vue de société !!
Le 5 septembre, un Lillois était jugé pour avoir massé le dos d’une fillette de 12 ans dont il avait la responsabilité lors d’un camp de scouts.

Après en avoir délibéré, le tribunal l’a condamné pour atteinte sexuelle.

Il a l’interdiction d’exercer toute activité auprès de mineurs.

À l’été 2018, Mehdi B. est animateur dans un camp scout des Éclaireurs de France.

Alors âgé de 27 ans, il intervient dans le groupe des louvettes et louveteaux qui accueille les enfants jusqu’à 12 ans.

Il est très proche d’une fillette qu’il cajole.

D’autres enfants diront :

« Il ne s’occupait que d’elle »

Cette proximité déplacée alertera la directrice qui le renvoie du camp avant la fin.

Les parents de la fillette sont avertis.

Au retour de vacances, elle ne va pas bien, ils porteront plainte.

Tout au long de l’enquête, Mehdi B. se défendra :

« Je n’ai jamais franchi les limites légales »

À l’audience du 5 septembre, avec les mêmes arguments, Me Matthieu Bourdais a plaidé la relaxe.

Pour l’avocat, il n’y a jamais eu d’attouchements.

Des vidéos inquiétantes

La procureure Mélanie Mazingarbe aura un autre point de vue.

Mehdi B. est jugé pour agression sexuelle, avoir massé le dos de la fillette.

Il finit par admettre au tribunal qu’il est tombé amoureux d’elle.

Comme l’avait fait avant elle la présidente Aurélia Devos, la procureure s’inquiète de vidéos diffusées par le prévenu sur YouTube.

Des enregistrements où il se plaint ouvertement d’avoir été renvoyé, avec des arguments pédophiles.

Il considère par exemple que la réprobation d’une histoire d’amour entre un adulte et une mineure de 12 ans n’est qu’un point de vue de société.

Le 5 septembre, la procureure avait proposé une requalification des faits en « atteinte sexuelle » qu’a retenu le tribunal.

La magistrate avait requis un an de prison avec sursis et une interdiction définitive d’exercer une activité en lien avec les mineurs.

Le tribunal a condamné Mehdi B. à neuf mois de prison avec un sursis probatoire qui prévoit des obligations pendant trois ans.

Il n’a plus le droit d’avoir des activités professionnelles ou de loisir, en lien avec des mineurs.

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