Ligné | Victime de viol, elle agresse sexuellement sa cousine de 4 ans

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Une fillette de 4 ans avait demandé à sa mère de lui « chatouiller les fesses »
Une jeune femme de 21 ans, originaire de Ligné, victime de viol par son beau-père, a à son tour été condamné pour agression sexuelle incestueuse sur une fillette de sa famille.

La victime du sexagénaire de Liré (Maine-et-Loire), qui avait été condamné le 15 septembre 2021 à dix ans de réclusion criminelle par la cour criminelle de la Loire-Atlantique pour viols, a été condamnée à son tour ce jeudi 8 septembre 2022 pour agression sexuelle incestueuse sur une fillette de sa famille.

Ces derniers faits avaient été portés à la connaissance de la brigade de gendarmerie de Nozay (Loire-Atlantique) le 26 août 2020.

Une fillette de 4 ans avait demandé à sa mère de lui « chatouiller les fesses » alors qu’elles jouaient ensemble. Sa mère, intriguée, lui avait alors expliqué que c’était « interdit », mais la fillette avait expliqué qu’une cousine lui avait « léché les fesses » quand elles étaient « dans la maison de vacances avec la piscine. »

La mère avait alors fait le rapprochement avec un week-end en famille qui s’était déroulé des mois plus tôt, le 23 mai 2020, dans un gîte de Ligné (Loire-Atlantique).

La cousine en question, âgée de 21 ans, était en fait hébergée chez la grand-mère de la fillette le temps de l’enquête criminelle qui visait son beau-père et sa mère. Elle avait abouti à la condamnation des deux, en septembre 2021, par la cour criminelle de la Loire-Atlantique, le premier pour viols et la seconde pour non-dénonciation de crime.

Devant les gendarmes, la jeune femme de 21 ans avait confirmé qu’elle avait « descendu le pantalon » de sa petite cousine dans le gîte de Ligné, lui avait « léché le trou » anal et qu’elle s’était immédiatement « enfermée dans les toilettes pour pleurer ».

Ce jeudi 8 septembre 2022, à la barre du tribunal correctionnel de Nantes, cette jeune handicapée mentale sous curatelle était d’ailleurs toujours en pleurs pour exprimer ses « regrets » et sa « honte » à la mère de la fillette et à sa compagne. Ces dernières ne s’étaient pas constituées parties civiles compte tenu de l’enfance de cette prévenue inconnue de la justice.

« On veut juste savoir ce qu’il s’est passé, en détail… On a peur pour son avenir, on veut s’assurer qu’il ne s’est rien passé d’autre et que cela ne s’est produit qu’une seule fois », a expliqué la mère de la fillette.

Un temps suivie au Centre médico-psychologique (CMP) de Blain, l’enfant n’a « pas ressenti le besoin » de continuer les séances.

De son côté, le procureur de la République avait requis « deux à trois » semaines de travail d’intérêt général (TIG) à l’encontre de la prévenue, qui travaille à présent dans un fast-food.

« La bonne sanction, c’est pas de sanction », avait réagi son avocate, Me Lise-Marie Michaud.

« Depuis deux ans, elle vit un véritable chemin de croix : revenir ici [au Palais de justice, ndlr], dans la salle d’à côté [de celle de la cour criminelle, ndlr], c’est déjà une sanction et une épreuve énorme pour elle. »

D’ailleurs, selon elle, ce dossier « n’aurait jamais dû être traité ici », en audience publique, il aurait dû faire l’objet d’une mesure alternative aux poursuites.

Le tribunal correctionnel de Nantes l’a suivie en tous points dans son raisonnement : sa cliente a été reconnue coupable sur le principe pour son « agression sexuelle incestueuse », mais a été dispensée de peine. Son nom sera inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), ce qui l’obligera à pointer à intervalles réguliers à la gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche de chez elle pendant au moins vingt ans.

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