Le Segréen | En détention provisoire pour viol et prostitution de sa fillette de 4 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 06/12/2024
- 18:28
Arrêté lors d’un coup de filet dans le milieu de la pédopornographie et placé en garde à vue mardi 26 novembre, un homme de 43 ans originaire de Segréen mis en examen pour viol et tentative de viol.
Il a été placé en détention provisoire.
Il est soupçonné d’avoir violé sa fillette de quatre ans et de l’avoir faite violer par au moins un autre homme.
Ce dernier, un vendéen de 60 ans, employé à l’aéroport de Nantes a également été mis en examen et écroué.
Les viols étaient filmés et diffusés en ligne.
La police étudie la piste d’un réseau pédocriminel.
La mère, qui n’est pas mise en cause dans ce dossier, a pu conserver la garde de l’enfant.
C’est à la faveur d’un coup de filet dans le milieu de la pédopornographie que les faits ont été révélés.
« L’affaire a commencé à La Roches-ur-Yon (Vendée), mais le parquet s’est dessaisi à notre profit », indique Éric Bouillard, procureur de la République d’Angers.
Des viols filmés et diffusés en ligne
Le père de la fillette habite le Segréen. Il n’était, a priori, pas connu de la justice.
Selon les premiers éléments, il aurait commencé en vendant des photos de sa fille sur des réseaux pédopornographiques.
Puis, « il commettait des actes sur sa fille en étant vu à distance par un internaute, et se mettait en scène », précise Éric Bouillard. Il aurait ensuite invité cet internaute à « faire le déplacement dans le Maine-et-Loire et l’aurait laisser passer à l’acte sur sa fille ».
L’autre homme, âgé de 60 ans, a été mis en examen à La Roche-sur-Yon dans cette affaire pour « viol sur mineure, complicité de viol sur mineure et diffusion de fichiers pédopornographiques ».
Possible réseau pédocriminel
Originaire de Monnières, en Loire-Atlantique, le sexagénaire n’a jamais été condamné par la justice et travaillait à l’aéroport de Nantes.
Il a reconnu les faits qu’on lui reproche :
« Ce que j’ai fait est inexcusable et lamentable », avait-il déclaré devant la juge des libertés et de la détention.
L’enquête de la brigade de recherche de Segré se poursuit et devra permettre d’éclairer les nombreuses zones d’ombre du dossier.
Si la notion de « client » est évoquée, il reste à déterminer et prouver la rémunération et sa nature.
Sans compter la crainte pour les enquêteurs d’être face à un réseau plus étendu, impliquant d’autres hommes.
« On va continuer à travailler sur l’ensemble de ce dossier », insiste Éric Bouillard.
La fillette reste confiée à sa mère qui n’est pas mise en cause dans le dossier.
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