Langolen | Pas de prison pour avoir agressé sexuellement une jeune fille de 13 ans !
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 07/12/2020
- 11:00
« Je lui ai dit qu’on ne faisait pas ça à une fille de 13 ans »
Une jeune fille, 13 ans à l’époque des faits, assure avoir été agressée sexuellement par un voisin en juin 2019, à Langolen.
Ce dernier, 44 ans, nie. Il écope de cinq mois de prison avec sursis.
« Je lui ai dit qu’on ne faisait pas ça à une fille de 13 ans »
C’est un papa étonnement calme qui assistait sa fille au tribunal de Quimper jeudi 3 décembre. Écoutant sans broncher le prévenu nier la version de son enfant.
Il était moins calme ce soir du 27 juin 2019 lorsqu’elle est rentrée, choquée, et qu’elle a raconté ce qu’il venait de se passer devant la maison alors qu’elle promenait le chien.
Le père de famille se souvient :
« J’ai pris vingt minutes de recul dans le canapé avant de faire quelque chose. Nous sommes à 100 m de lui, elle le croise tous les matins pour aller prendre le car. Je lui ai bien demandé de répéter pour vérifier. Et puis on s’est rendu chez lui, enfin chez sa sœur ».
Hébergé là depuis un an, l’homme, âgé de 44 ans, a été entendu près de deux heures plus tard par les gendarmes, alors qu’il avait encore 1,60 g d’alcool dans le sang. Ce qui lui permet d’évoquer des souvenirs embrumés.
Les enquêteurs lui ont donné la version de la jeune fille. La même que celle livrée ce jeudi à la barre du tribunal.
La jeune fille se remémore :
« Je sortais le chien vers 22 h et il est venu me demander le chemin vers Landudal. Je me suis baissée pour lui faire un plan sur le sol, et c’est là, après m’avoir dit qu’il cherchait une femme, que j’ai senti sa main sur ma cuisse, elle remontait. Je suis partie en courant, je lui ai dit qu’il ne fallait pas faire ça à une fille de 13 ans ».
Divorcé, le prévenu affirme qu’il voulait seulement se rendre à Landudal pour échanger avec son ex-femme.
« J’ai caressé le chien, oui, mon avant-bras a peut-être touché sa cuisse sans faire attention, mais je ne suis pas pédophile ».
Condamné à cinq mois de prison avec sursis, le prévenu verra son nom inscrit au fichier des infractions sexuelles.
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