La Réunion | Un enseignant d’un institut médico-éducatif mis en examen et incarcéré pour des viols sur une mineure autiste de 14 ans

Les policiers réunionnais ont interpellé et mis en examen cette semaine un enseignant soupçonné d’avoir violé à plusieurs reprises une adolescente atteinte d’autisme, de ses 14 à ses 16 ans.

Le quinquagénaire harcelait aussi ses collègues en filmant sous leurs jupes avec son téléphone. Les policiers ont retrouvé des images et vidéos des abus sur son ordinateur. Il a été placé en détention provisoire.

Un professeur de l’institut médico-éducatif Raymond-Allard (IME), situé à Saint-André (La Réunion), a été mis en examen et incarcéré jeudi 25 avril.

Il est soupçonné d’avoir violé régulièrement, depuis deux ans, une jeune fille mineure, handicapée atteinte d’autisme, dont il s’occupait au sein de l’institut.

Les faits ont été mis au jour grâce à la dénonciation de ses collègues de l’IME.

Plusieurs femmes ont récemment porté plainte contre lui pour « atteinte à l’intimité ».

Elles accusaient l’homme, âgé de 50 ans et père de famille, d’avoir filmé sous leurs jupes avec un téléphone portable, rapporte Clicanoo.

Le domicile du suspect a alors été fouillé et ses appareils électroniques inspectés.

C’est ainsi que les enquêteurs ont retrouvé plusieurs images et vidéos confirmant les accusations des employées de l’institut.

Pire encore : le quinquagénaire aurait violé à plusieurs reprises une jeune patiente handicapée, rapporte FranceInfo La 1ère.

Les abus auraient duré de ses 14 à ses 16 ans.

Placé en garde à vue mercredi, l’homme a nié les faits.

Devant le juge des libertés et de la détention le lendemain, il a demandé à être libéré sous contrôle judiciaire afin de pouvoir retrouver sa famille et, plus étonnamment, ses animaux.

L’expert-psychiatre qui l’a rencontré a décrit un individu dangereux à la personnalité « perverse ».

Mis en examen pour « viol sur mineur de 15 ans vulnérable par personne ayant autorité », il a vu sa demande de libération refusée.

L’homme a été placé en détention provisoire.

Source : Ouest France

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