La Réunion | Deux affaires de viol aux assises
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 23/01/2017
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La première session de la cour d’assises de la Réunion pour l’année 2017 s’ouvre ce matin. Au programme de cette première semaine, 2 affaires de pédophilie. Deux hommes accusés d’avoir, pour le premier, violé une adolescente et le deuxième, une petit fille de 4 ans qu’il devait garder. C’est le président Jean Pierre Szysz qui dirigera cette première session.
- Mercredi 25 et jeudi 26
L’adolescente accuse son oncle de viols
Le 4 septembre 2012, le parquet de Saint-Pierre recevait une télécopie adressée par le directeur d’une école de la commune du Tampon signalant des faits de viols commis sur une adolescente de 13 ans.
Il expliquait que la jeune fille lui aurait révélé avoir, au moins à deux reprises, été violée par l’oncle maternel de sa mère. Le directeur d’école signalait aussi que deux autres fillettes résidaient chez cet homme.
Entendue par les enquêteurs, l’adolescente confirmait les déclarations qu’elle avait faites au directeur d’école.
Elle raconte que sa mère l’a confiée à son oncle maternel alors qu’elle se rendait à Mayotte. Alors qu’elle dormait dans sa chambre, il serait venu dans sa chambre et l’aurait entraînée dans sa propre chambre. Il l’aurait déshabillée pour se frotter ensuite entre ses cuisses.
Elle poursuivait en expliquant que cela se serait répété presque quotidiennement.
L’examen gynécologique demandé par les enquêteurs révélait que l’adolescente n’était plus vierge. Elle précisait aussi qu’il lui avait donné de l’argent et des bonbons.
De plus, plusieurs personnes ont affirmé avoir assisté à une tentative de négociation, afin que la mère retire sa plainte moyennant de l’argent. Entendu dans le cadre de la garde à vue, le mis en cause a nié les faits mettant les révélations sur une volonté de la mère de lui nuire.
Une position qu’il a conservée devant le magistrat instructeur et durant toute l’instruction. Défendu par Me Ahmed Ben Ali, il encourt jusqu’à 20 années de réclusion criminelle. La partie civile sera défendue par Me Stéphanie Saint-Bertin.
- Vendredi 27 et lundi 30
Accusé de viol, il est mis en cause dans un autre dossier en métropole
Le 30 mai 2014, une femme se présentait en compagnie de sa fille de 4 ans au commissariat de Saint-André. Elle dénonçait des faits d’agressions sexuelles et de viols commis sur la petite fille, deux jours auparavant.
La petite racontait que celui qu’elle appelait son tonton lui aurait fait des caresses et lui aurait mis son «zizi» dans la bouche alors qu’elle regardait la télé. La mère de famille expliquait que le mercredi précédent, elle avait confié ses enfants à W.G, un ami de la famille.
L’examen gynécologique pratiqué sur la petite fille ne révélait rien de spécial. La mère de famille soutenait aussi, qu’elle avait eu une liaison avec l’agresseur. Placé en garde à vue, W.G niait les faits, même la relation avec la mère de la petite.
Mis en examen pour viols sur mineur de 15 ans, il a incarcéré. L’instruction a permis aussi de découvrir que W.G était aussi mis en cause dans un dossier presque identique alors qu’il se trouvait à Poitiers. Il encourt 20 années de réclusion criminelle.
Il sera défendu par Me Sylvie Moutoucomorapoulé tandis que la partie civile sera représentée par Me Valérie Yen-Pon.
Source : actus.clicanoo.re
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