La Reuinion | Détention confirmée pour le prototype du pédophile

non

C’est un complot, c’est la mère de ce garçon qui lui a dit de m’accuser
Multirécidiviste en matière d’agression sexuelle sur mineur, un Portois de 48 ans accusé de viol et criant au complot a vu sa demande de libération refusée.

Les faits sont révélés en janvier 2025, lorsqu’un adolescent de 17 ans habitant La Possession raconte à sa mère avoir subi des viols imposés par son oncle portois entre juillet et décembre 2024.

Lorsque les gendarmes interpellent le suspect et perquisitionnent son domicile, celui-ci tente maladroitement de cacher son ordinateur, dont il refusera par la suite de donner les codes. De peur qu’y soient découverts des fichiers prohibés ?

Plusieurs fois condamné

Il se trouve que P.R., 48 ans, est déjà bien connu de la justice depuis les années 2000. L’homme a été condamné à plusieurs reprises dans la Somme, les Ardennes ou à La Réunion pour des agressions sexuelles sur mineur, détention d’images à caractère pédopornographique, ou encore enlèvement et séquestration de mineur.

Avec de multiples années de prison à la clé.

Déjà renvoyé aux assises pour deux viols

En outre, au moment des derniers faits dénoncés, l’homme était sous contrôle judiciaire, en attente de comparaître devant la cour d’assises de La Réunion pour deux autres viols sur mineurs commis en 2006 et 2008, également des jeunes de son entourage familial.

Ce nouveau dossier lui vaut donc d’être à nouveau mis en examen et placé en détention provisoire, mesure qu’il contestait mardi 7 octobre devant la cour d’appel.

« C’est un complot, c’est la mère de ce garçon qui lui a dit de m’accuser, alors que lui-même m’avait des avances », assure le mis en examen.

« Obstruction à l’enquête »

« Etonnée » de cette demande « vu les antécédents » du suspect, l’avocate générale réclame le maintien en détention.

« On a affaire au prototype du pédophile, avec plusieurs condamnations de même nature au casier, qui fait obstruction à l’enquête, refuse de prendre des inhibiteurs de libido en détention et vient ensuite crier au complot »,

justifie la magistrate.

Après en avoir délibéré, la cour a confirmé le maintien en détention.

Source(s):