La Possession | Pas de prison pour le papy pédocriminel coupable d’agressions sexuelles

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Pédocriminel En liberté

Laxisme judiciaire pour le grand-père qui a détruit la vie de sa petite-fille
Un homme de 69 ans comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour des faits d’agression sexuelle sur mineur et ascendant.

Les faits remontent au mois de décembre dernier, dans la commune de la Possession.

C’est un papy de 69 ans qui devait s’expliquer devant le tribunal correctionnel pour avoir mis la main dans la culotte de sa petite-fille 7 ans. Alors qu’il gardait la petite pendant que sa mamie était au marché, il explique qu’elle jouait avec de l’eau et qu’il avait peur qu’elle se blesse en tombant.

Il a alors décidé alors de l’attraper par l’entrejambe avec les deux mains et lorsqu’il l’a reposée, elle s’est plainte d’avoir mal à la “choupette”. Il a voulu vérifier en mettant la main dans sa culotte pour lui toucher le sexe et voir si tout allait bien. Il lui a alors précisé qu’il ne fallait rien dire à sa maman.

Il lui est également reproché d’avoir touché la petite une autre fois alors qu’il était avec elle dans la chambre à jouer sur une tablette. La petite explique le jour même à sa mère ce qu’il s’est passé :

“II a touché ma choupette”, lui dit-elle.

C’est le CHU qui fera un signalement au parquet de Saint-Denis pour dénoncer les faits. Le psychologue indique que les propos de la fillette sont fiables compte tenu de leur constance.

Le vieil homme, qui peut à peine marcher, est autorisé par la présidente à rester assis durant l’audience. Il peine à s’exprimer et n’entend quasiment rien. La seule chose qu’il indique à la barre est qu’il ne se rappelle de rien.

Pour autant, la procédure indique qu’il a reconnu les faits en garde à vue.

La mamie de la petite, qui l’a quitté depuis, le décrit comme :

“Un homme méchant dont [elle a] toujours eu peur”.

La partie civile, qui demande réparation pour les parents et leur fille, explique :

“Le législateur a la volonté de réprimer les conduites asociales par la loi”.

Le parquet tance :

“Il a fini par reconnaitre à deux reprises mais de manière à faire passer cela pour un jeu”.

Avant d’enchainer :

“Il reconnait également qu’il lui a demandé de n’en parler à personne. La description des faits est d’une grande constance par la fillette qui a été très marquée par le fait qu’il ne fallait pas en parler”.

La procureure requiert une peine de 3 ans de prison assortis intégralement d’un sursis probatoire.

La défense répond :

“C’est un gars formidable qui vécu des choses extrêmement difficiles. Il est très touché par ces accusations et sa santé s’est extrêmement dégradée depuis qu’il est accusé de choses épouvantables”.

La robe noire qui réfute l’intention d’un geste déplacé de son client plaide :

“La petite a dit ‘il a touché mes parties intimes’, ce qui est surprenant pour une enfant de 7 ans ! Le psy indique que la gamine va très bien, seule la mère est inquiète, elle retranscrit ses angoisses sur la petite. On ne peut pas écarter l’option d’une construction fantasmagorique. Il n’y a pas d’intention, il n’y a rien de sexuel”.

Le prévenu, qui n’a aucun antécédent judiciaire, se voit condamné à la peine de 2 ans de prison assortis d’un sursis simple. Le tribunal a retenu la constance des propos de la petite à contrario de ceux du papy. La peine teint également compte de l’état de santé du sexagénaire.

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