La Madeleine | Condamné par la cour d’appel à 14 ans de prison pour viols incestueux

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Verdict plus sévère, soit deux années de plus qu’en 1ère instance
Condamné en 1ère instance, en 2022, à 12 ans de prison pour viols et agressions sexuelles incestueux répétés entre 1988 à 2003 à La Madeleine (Nord), David D., 55 ou 56 ans, a été jugé en appel par la cour d’assises de Perpignan (Pyrénées-Orientales).

Les faits se sont déroulés entre janvier 1988 et août 2003, essentiellement au sein du domicile familial, rue Saint Charles à La Madeleine.

Près de 15 ans durant les­quels David D. (*), l’accusé, a agressé sexuellement et ou violé quatre mineures à l’époque des faits, no­tamment les deux filles de son ex concubine, alors âgées de 7 et 10 ans au début des faits.

C’est l’une d’entre elles d’ailleurs qui, en 2011, a déposé plainte, in­quiète que son petit frère, alors mineur, puisse retourner vivre chez son père (l’accusé).

Fin mai 2022, David D., 54 ans à l’époque et habitant alors dans l’Hérault, était condamné en 1ère instance par la cour d’assises de Montpel­lier à 12 ans de prison pour ces faits de viols et agressions sexuelles répétés. Soit 4 ans d’emprisonnement de plus que les réquisitions du ministère pu­blic.

Évoquant « un complot », l’accusé avait fait appel.

Il est de nouveau passé devant une cour d’assises cette semaine, à Perpi­gnan cette fois­-ci, en appel.

Il a continué de nier les faits, malgré les sollicitations du président, Di­dier Guissart. Il comparaissait sous le régime du contrôle judi­ciaire, effectuant la 1ère partie de sa peine sous bracelet électronique.

De nouveau, les 4 victimes, aujourd’hui quadragénaires, dé­fendues par Mes Malis, Man­gin, Manzi et Vergniol, ont dû raconter leur calvaire.

L’ avocat général a requis de 14 à 15 ans d’emprisonnement.

Dans sa plai­doirie, l’avocat de la défense, Me Julien Audier ­Soria, a demandé de laisser sa place au doute.

Après trois heures de délibéré environ, la cour d’assises de Per­pignan a déclaré, ce vendredi 5 avril, David D. coupable des faits re­prochés sur les 4 victimes, dont des viols et agressions sexuelles sur sa belle-­fille.

Il a été condamné à 14 ans de réclusion criminelle, soit deux années de plus qu’en 1ère instance.

«C’était un procès rempli de ten­sion et d’émotion, confie Me Léa Malis. Ma cliente a livré un témoignage glaçant et a supplié David D. de dire la vérité. Il est resté de marbre. Malheureusement, cette vérité là, elle ne l’aura jamais. »

 

(*) La Voix du Nord ne publie pas le nom du condamné afin de protéger les 4 victimes, mineures à l’ époque des faits.

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