La Baule | L’ex-entraîneur de tennis Andrew Geddes renvoyé devant les assises pour viols sur quatre mineures

L’ancien entraîneur de tennis du club de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Andrew Geddes a été renvoyé devant les assises pour viols sur quatre de ses anciennes élèves, mineures au moment des faits, a indiqué jeudi le parquet de Nanterre.

Illustration (©DR)

Andrew Geddes est accusé d’avoir violé quatre de ses élèves entre 1999 et 2005 en ayant recours au chantage et aux violences physiques et psychologiques. 

Mis en examen en 2014, cet homme âgé de 52 ans et originaire du New Jersey aux Etats-Unis, est poursuivi pour “viols et agressions sexuelles sur mineurs”, qui se sont notamment déroulées à La Baule.

L’ancien entraîneur a été renvoyé devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine fin novembre 2018.

La défense, n’a pas souhaité commenter ce renvoi.

La plus jeune des plaignantes l’accuse de l’avoir violée entre 1999 et 2001, alors qu’elle n’avait que 12 ans au début des faits.

Trois autres femmes, âgées de 15 à 17 ans à l’époque, disent également avoir été agressées sexuellement et violées à plusieurs reprises entre 2001 et 2005.

Au cours de l’instruction, Andrew Geddes n’a pas nié les relations sexuelles avec les jeunes filles, mais a assuré que celles-ci étaient consenties même si elles n’étaient “pas normales”.

Dans un cas toutefois, il a reconnu un viol.

Il a également reconnu avoir exercé des violences physiques et psychologiques sur les adolescentes.

Les agressions se sont déroulées notamment à Paris, en banlieue parisienne et à La Baule, au domicile de l’entraîneur, dans sa voiture, dans les locaux du club de tennis de Sarcelles (Val-d’Oise) où il a travaillé entre 1998 et 2007, ou lors de déplacements pour des matchs et des tournois.

Une première plainte avait été déposée en février 2014 par l’une des victimes présumées, entraînant l’ouverture d’une enquête.

Interpellé en mai 2014, M. Geddes occupait à l’époque les fonctions de directeur sportif du prestigieux Levallois Sporting Club (LSC), institution qui compte notamment dans ses rangs le judoka Teddy Riner ainsi que de nombreux autres médaillés olympiques en escrime et en judo.

La mise en examen puis l’incarcération d’Andrew Geddes avaient provoqué de vives réactions à l’époque, deux mois seulement après la condamnation à 10 ans de prison de l’ancien entraîneur de tennis Régis de Camaret pour viols sur deux de ses anciennes élèves.

Henri Leconte, président de la section de tennis du LSC, avait aussitôt mis à pied Andrew Geddes, se disant “choqué et effondré en tant que père et président de club”.

La Fédération française de tennis s’est portée partie civile dans cette affaire.

La date du procès n’est pas encore fixée.

Andrew Geddes y comparaîtra libre.

Il avait été remis en liberté sous surveillance électronique en mai 2015.

Source : Presse Océan

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