Royaume-Uni | Les Autorités refusent de fournir des informations sur un pédocriminel.

Irlande du Nord: Les Autorités refusent de fournir des informations sur un pédocriminel.

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Sous couvert de sécurité nationale, les autorités d’Irlande du Nord refusent de donner des informations concernant un pédocriminel notoire ayant des liens étroits avec un ancien conseiller du gouvernement.
Deux enquêtes majeures sont cependant sur le point de lever le voile sur un réseau pédocriminel mettant en cause les responsables d’une institution pour enfants.
Suite à une demande de liberté d’information, les services de police d’Irlande (PSNI) n’ont pas voulu déclarer s’ils possédaient ou non des informations sur le Docteur Morris Fraser, un homme condamne pour pédocriminel.
Ceci Alimente sans difficulté la thèse de la complicité des autorités, qui semblent vouloir étouffer des affaires d’abus d’enfants, notamment celle du Kincora Boys Home ayant eu lieu à Belfast en 1970.
Les abus ont perduré des années bien que de nombreuses personnes aient alerte les autorités.

S’adressant dimanche au journal «The Independent», un ancien garçon du Kincora Boys Home a déclaré pour la première fois avoir été abusé par Morris Fraser, un docteur lié a de nombreux cercles pédocriminels anglais et proche du conseiller de Margaret Thatcher.
Cet élément est susceptible d’être utilisé par les militants qui souhaiteraient mettre l’accent sur le lien entre les abus sexuels commis à Kincora et ceux commis en Angleterre.
Il représente également une preuve supplémentaire confirmant la nécessité de la fusion des deux enquêtes.

Deux anciens officiers de l’armée britannique qui avaient tenté de révéler au grand jour les abus sexuels ont exprimé leurs inquiétudes face au refus des services de police irlandais de divulguer toute information concernant le Docteur Fraser.
Lorsque l’on a demandé à la PSNI ce qu’elle détenait sur Fraser suite à ses multiples condamnations à Londres et aux USA pour abus sexuel sur mineurs dans les années 1970, elle a tout simplement répondu qu’elle ne pouvait “ni confirmer, ni nier la détention de ces informations” et s’est appuyée sur les questions de divulgation, en déclarant que les informations fournies par ou concernant certains membres de la sécurité nationale pourraient être préjudiciables à leur vie privée.

Jusqu’à présent, la PSNI a supposé que les relations de Fraser avec les forces de l’ordre se limitait à celles exigées par ses recherches concernant la violence chez l’enfant.

Le capitaine Colin Wallace, ancien officier des opérations psychologiques de l’armée britannique, a tenté de mettre la lumière sur un présumé réseau pédocriminels ayant sévi dans les années 1970 et impliquant des paramilitaires loyalistes ainsi que des hommes politiques.
Il a rédigé en 1973 une note de l’armée dans laquelle le nom des agresseurs présumés apparaissait.

Il se rappelle de la présence de Fraser dans les bureaux du siège de l’armée britannique à Thiepval, Barrack et Lisbur cette année-là.

Il a dit à l’I.O.S:

“Je me souviens qu’il est venu faire un tour dans nos bureaux, il était avec un personne étrangère et a discuté de conflits intercommunautaires.
Ensuite, je me souviens qu’un de mes supérieurs m’avait ordonné de refuser à Fraser toute aide de l’armée ainsi que toute installation.
Un de mes collègues, un major de l’armée, a ajouté le nom de Fraser sur un document que j’avais compilé pour la presse concernant le groupe loyaliste a Tara et a Kincora. Cela indique fortement que l’armée savait qui était le Docteur Fraser à l’époque.”

Fraser avait obtenu son diplôme à l’université de la reine à Belfast, et était devenu psychiatre pour enfants malades à l’hôpital royal de Belfast dans les années 1960.
Il devint consultant spécialiste en psychiatrie de l’enfant a l’hôpital Royal Victoria en 1969, période ou ses crimes ont été commis, et fut condamne à Londres en 1972 pour le viol d’un mineur de 13 ans.
Cependant, le Conseil Général Médical a autorisé Fraser à continuer de pratiquer, à condition qu’il n’exerce plus auprès des enfants, ceci après avoir été reconnu de plusieurs chefs d’accusation de sodomie sur des enfants à New York en 1974.

Fraser a créé des liens étroits avec Peter Righton, un autre pédocriminel condamne autrefois proche conseiller de Margaret Thatcher.
Fraser a en outre cofondé la “Azimuth Trust”, association qui a offert des stages de voile a des dizaines de garçons vulnérables, dans les régions du Devon et du Cornwall.
En 1993, Il a été condamné pour possession de matériel pédopornographique.

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La semaine dernière, la Commission indépendante d’enquête sur l’exploitation des enfants mise en place par le gouvernement pour examiner les allégations d’enfants abusés sexuellement ainsi qu’un organe institutionnel d’Angleterre et du Pays de Galles ont confirmé que le secret défense serait levé afin de permettre aux victimes de témoigner.

Le bureau du procureur général a confirmé qu’il en sera de même pour l’enquête concernant les abus au sein de l’Hôpital d’Instruction des Armées(HIA).
Le capitaine Wallace a déclaré a l’IOS que :

“Bien que les ministres tentent de nous rassurer, il est clair que la PSNI est en train d’utiliser le motif de securité nationale comme une excuse pour ne pas divulguer les informations sur les agresseurs d’enfants.
Cela indique que rien n’a changé et que la législation est utilisée de façon malveillante afin de couvrir toute accusation, et témoigne de la médiocrité des relations publiques, si l’on considère que le gouvernement est censé donner aux victimes le droit de s’exprimer sur d’éventuels abus.
Même si cela est un fourre-tout de la défensive officielle, comment peut-on être rassuré par un renvoi quasi-automatique au principe de sécurité nationale?”

Un autre ancien officier de l’armée britannique, Brian Gemmel, s’est insurgé en 1975 face à ses supérieurs des services de renseignement.

Il a déclaré :
“Le gouvernement a pourvu la loi de gens comme Colin Wallace et moi, puis d’autres, en faveur du secret officiel.
C’est un grave conflit d’intérêt avec la renonciation, c’est totalement contradictoire.”

Le capitaine Wallace a aussi déclaré que les secrets de sécurité nationale étaient légitimes dans certains cas, mais s’interroge :
“Qu’en est-il de tous les officiers de renseignement ne résidant pas en Irlande du Nord mais qui étaient au courant des abus sexuels dans les années 1970?
Je ne suis au courant d’aucun mécanisme dont l’Hôpital d’Instruction des Armées (HIA) pourrait avoir recours pour les faire comparaitre face à cette enquête.”

D’ailleurs, le rapport de 1975 du capitaine Gemmel, alors au service de renseignement du MI5, devrait être en la possession de l’HIA si le gouvernement désire vraiment faire éclater la vérité.
Fraser n’avait pas encore été lie à l’affaire Kincora, l’institution ou 3 hommes qui dirigeaient la structure ont été condamnés pour viol sur mineur, jusqu’à ce qu’un ancien résident du Kincora Boys Home a révélé avoir été viole par le Dr Fraser dans ses bureaux au Royal Hôpital de Belfast, au début des années 1970.

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Richard Kerr affirme avoir été achemine de Belfast à Westminster et sexuellement abusé par des hommes haut placés :

“J’ai 13 ans, Mr Morris Fraser m’a plusieurs violé dans ses bureaux lors de ses visites.
Je n’oublierai jamais son visage…ses cheveux bruns…je ne l’ai jamais oublié.
Il était en contact avec les maisons d’enfants partout dans Belfast.
Il y avait des gens très importants au-dessus de lui, c’est pour cela que nous avions peur. C’était un pédocriminel, c’est aussi simple que ça. Il avait beaucoup d’influence. Il était médecin et psychiatre influent.
Des plaintes ont été faites, mais ont vite été mises de côté, comme cela s’est toujours passé à l’époque. Et il nous a fait comprendre qu’on aurait de gros ennuis si l’on se décidait à parler.”

Source : http://www.preda.org/world/northern-ireland-authorities-refuse-to-reveal-details-of-paedophile-with-links-to-former-government-adviser-on-national-security-grounds/

Il serait temps que les peuples se Lèvent contre ces atrocités.

Honneur Force et Courage.

L’équipe Wanted pedo

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