Hérie-la-Viéville | Un garçon de 9 ans retrouvé mort, un homme en garde à vue
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 01/06/2018
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Tom avait disparu lundi après-midi. Son corps sans vie a été retrouvé dans la soirée dans le village de Hérie-la-Viéville, près de Saint-Quentin, dans l’Aisne, a révélé l‘Aisne Nouvelle .
Les gendarmes ont retrouvé le petit garçon de 9 ans dans le jardin d’une maison abandonnée, dissimulé sous un tas d’orties et de morceaux de bois, peu avant 23 heures, lors d’une intervention dans le cadre d’une disparition inquiétante.
Pratiquement dénudé avec «simplement des chaussettes et un tee-shirt remonté au niveau du cou», il portait, d’après le parquet de Laon, des «traces de viol». L’enfant se trouvait à quelques dizaines de mètres de la maison familiale.
Pour l’heure, la cause de la mort n’est pas déterminée.
«Il y a un hématome important au niveau de la tête et il y a des traces de viol»,
a indiqué le parquet. Le corps de l’enfant a également «été aspergé avec de l’hydrocarbure» et les enquêteurs ont constaté «un début de combustion des végétaux qui entourent le corps».
Un homme en garde à vue
Selon les premiers éléments de l’enquête, le petit garçon de 9 ans était parti chercher des cerises avec un ami mineur et un adulte dont on ignore actuellement l’identité, selon le quotidien régional.
Une fois la cueillette terminée, l’ami serait rentré chez lui et Tom serait parti avec l’individu pour regagner sa maison. Sauf qu’il n’est jamais rentré. Sa mère inquiète de ne pas le voir revenir avait prévenu les gendarmes.
Le procureur de Laon, Baptiste Porcher, a indiqué qu’un homme de 27 ans avait été interpellé à son domicile et placé en garde à vue ce mardi matin. Selon une source proche de l’enquête, il refuse de parler aux enquêteurs.
Le suspect est connu pour des faits de «petite délinquance»: le parquet parle de délinquance routière et d’un cambriolage, mais précise qu’il n’a pas été condamné et qu’il n’a «aucun lien de parenté avec la victime».
L’homme n’est pas non plus inscrit au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais), selon une source proche de l’enquête. Et il «a été vu en compagnie du garçon et d’un adolescent de 13 ans».
Il habite le village de Hérie-la-Viéville. Une perquisition a eu lieu à son domicile. Selon une source proche du dossier, il est sans emploi et vit dans un logement social du village.
Une enquête pour «meurtre précédé accompagné ou suivi d’un autre crime» a été ouverte et confiée à la section de recherche d’Amiens et à la brigade de recherches (BR) de Vervins. Une autopsie devait avoir lieu mardi en fin d’après-midi.
Un mois après le viol et le meurtre de la petite Angélique dans le Nord, ce drame a bouleversé la vie de ce petit village de 230 âmes. Le maire, Mickaël Tellier, envisagerait, selon la presse locale, la mise en place d’une cellule psychologique pour aider les habitants, également sous le choc.
Une cellule psychologique a été mise en place dans l’école primaire où était scolarisé ce petit garçon, selon le parquet. Selon la préfecture, une cellule d’urgence médico-psychologique s’est aussi rendue auprès de la famille.
Source : lefigaro.fr
Mis à jour :
Jonathan Marechal mis en examen pour le meurtre et le viol du petit Tom
Le meurtrier présumé de l’enfant retrouvé mort et violé, lundi au Hérie-la-Viéville, a fait de rares déclarations. Silencieux lors de sa mise en examen, il risque trente ans de prison.
Source : lunion.fr
Mise à jour du 25 Avril 2021 :
Le verdict est tombé ce vendredi. L’homme de 30 ans a été condamné pour meurtre et pour atteinte sexuelle sur le cadavre du garçon de 9 ans. Tom avait été retrouvé mort dans une maison abandonnée du Hérie-la-Viéville, à une trentaine de kilomètres de Saint-Quentin.
La cour d’assises de l’Aisne à condamné ce vendredi Jonathan Maréchal à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre du petit Tom et pour atteinte sexuelle à son cadavre.
Après plus de 6 heures de délibéré, la cour a presque suivi les réquisitions de l’avocat général, sans toutefois prononcer la peine de sûreté de 22 ans qu’il avait réclamée.
Le 28 mai 2018, le corps de Tom, quasiment nu et ne portant que des chaussettes, un T-shirt relevé au niveau du cou, avait été découvert par des gendarmes au fond du jardin d’une maison abandonnée du Hérie-la-Viéville, un village de 230 habitants à 30 km de Saint-Quentin.
Le corps, recouvert d’essence, était dissimulé sous des orties recouvertes d’une palette. L’autopsie avait révélé une mort “due à un traumatisme crânien” et des traces de viol.
Un accusé qui nie les faits
Jonathan Maréchal a nié les faits tout au long de son procès.
“Je comprends la douleur de la famille. Je n’ai ni violé ni tué Tom”,
a-t-il déclaré avant que la cour ne se retire pour délibérer.
Cet homme de 30 ans, qui était un voisin de Tom, est décrit comme schizoïde par des experts psychiatres. Lors de ses réquisitions, l’avocat général a défendu “la thèse d’une pulsion sexuelle subite provoquée par la présence de l’enfant”.
Il a souligné que son “empreinte génétique”, comme celle de Tom, avait été retrouvée sur un bidon d’essence dans le jardin, et que l’accusé avait reconnu avoir été “le dernier à avoir vu l’enfant”. Un avocat général qui a estimé que la question de l’irresponsabilité devait être écartée, jugeant que l’accusé “a des troubles de la personnalité mais pas de maladies mentales”.
Pas d’appel envisagé pour l’instant
En garde à vue, Jonathan Maréchal avait livré aux enquêteurs “ce qu’il déclare être des souvenirs, sous forme de flashes apparus dans son sommeil, relatif au meurtre du petit Tom”.
Revenu depuis sur ces propos, il évoquait alors “la présence de sang sur ses vêtements” et la vue d’”un corps étendu, la tête ensanglantée”. Une scène “parfaitement compatible avec la scène de crime”, alors que “nous savons que l’enfant a été frappé avec un parpaing”, selon l’avocat général.
Après l’annoncé du verdict, l’avocat de Jonathan Maréchal a indiqué qu’il ne pensait pas faire appel à ce stade.
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