Hauts-de-Seine | Un exhibitionniste qui rôdait près des collèges est écroué

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Il était déjà reconnu coupable de production et diffusion d’images pédopornographiques
Photo - DAMIEN MEYER - AFP
Un homme de 30 ans comparaissait mardi 17 novembre devant le tribunal de Nanterre. Il était poursuivi pour s’être exhibé devant des collégiens scolarisés à Vanves, Malakoff et Châtillon (Hauts-de-Seine). Il a été reconnu coupable.

Un homme de 30 ans comparaissait devant le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) mardi 17 novembre.

Il lui était reproché de s’être exhibé sexuellement devant des collégiens scolarisés dans plusieurs villes du département.

Les faits se sont déroulés entre le 14 septembre et le 2 octobre dernier, rapporte Actu Hauts-de-Seine.

Vêtu de noir et sur son scooter, l’habitant de Clamart rôdait aux abords des établissements scolaires pour repérer des enfants qui n’étaient pas accompagnés par des adultes, racontent nos confrères.

Le 14 septembre, à Châtillon, il avait montré son sexe à un adolescent de 12 ans qui avait pris la fuite.

Un autre enfant avait connu la même mésaventure le 28 septembre à Malakoff. Ses parents avaient alerté les forces de l’ordre et porté plainte.

Confondu grâce à une surveillance policière

La police avait alors mis en place un dispositif de surveillance dans les environs.

Le 2 octobre dernier, des policiers en planque avaient identifié un homme au comportement suspect à Vanves. Le trentenaire était habillé en noir et circulait à scooter.

Les agents l’avaient pris en flagrant délit alors qu’il commençait à se masturber devant des collégiens, relate le site d’actualité départementale.

Le trentenaire avait été interpellé. Durant l’audience, il a continué à nier les faits.

Si deux élèves ne l’ont pas reconnu sur les photos qui leur étaient présentées, une précédente condamnation a joué en sa défaveur, notent nos confrères :

en juillet 2020, la justice l’avait déjà reconnu coupable de corruption de mineur et de détention, production et diffusion d’images à caractère pédopornographiques.

Il a finalement été condamné à un an de prison ferme, avec révocation d’un précédent sursis.

Placé en détention jusqu’en mars 2022, il devra se soumettre à des soins et indemniser chacune de ses victimes à hauteur de 1 000 €.

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