Guéret | Un homme de 32 ans a commis des attouchements sur une fillette de 11 ans et diffusé des images pédopornographiques alors qu’il l’hébergeait elle et sa mère
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 16/09/2018
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Soupçonné d’attouchements sur une fillette et d’avoir diffusé des images de son intimité : un Guérétois maintenu en détention.
Cet homme de 32 ans, condamné à plusieurs reprises pour des faits à caractère sexuel, a comparu au tribunal correctionnel de Guéret à l’issue de sa garde à vue.
Il est poursuivi pour des attouchements sur une fillette. Au vu de sa « dangerosité », le prévenu, qui était sous le coup d’une mise à l’épreuve, a été maintenu en détention. L’expertise psychiatrique est accablante.
« Sujet peu ordinaire, pervers, menteur, manipulateur, présentant une dangerosité criminologique »,
a lu le président du tribunal, ce jeudi après-midi, en soulignant le caractère « rare » d’une expertise aussi défavorable.
Le parquet a déclenché une procédure de comparution immédiate à l’issue de la garde à vue de ce Guérétois âgé de 32 ans.
Déja condamné pour exhibitionnisme
Le prévenu a demandé à préparer sa défense, le dossier est donc renvoyé, mais le tribunal a procédé à un examen de personnalité afin d’évaluer la nécessité de le maintenir en détention. Ce qui a été demandé par le ministère public et validé par le tribunal.
Sur 17 mentions du casier judiciaire du prévenu, cinq concernent des délits sexuels, relevant notamment de l’exhibitionnisme.
Tu as traumatisé ma fille à vie.
Le trentenaire est prévenu cette fois-ci d’attouchements à caractère sexuel sur une fillette, née en 2007. La victime les a dénoncés alors qu’elle était hébergée, avec sa mère, chez le prévenu.
Une mère en colère qui a apostrophé le prévenu dans la salle d’audience :
« Tu as traumatisé ma fille à vie ».
Elle a eu par le passé une relation sentimentale avec le prévenu mais affirme qu’il s’agissait cet été d’un simple hébergement. La mère de la victime a découvert un autre volet des faits, qui figure aussi dans la prévention : la diffusion d’images intimes de la fillette sur un compte Facebook.
Bénéficiant d’une allocation d’adulte handicapé, le prévenu a reconnu avoir « besoin de soins » et a demandé à en bénéficier durant sa détention préventive.
Outre le renvoi, la défense a obtenu une expertise psychologique, susceptible de nuancer l’inquiétant avis du psychiatre.
Source : lamontagne
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